MODELISATION NUMERIQUE DES ANCRAGES

MODELISATION NUMERIQUE DES ANCRAGES

Modélisation d’ancrage actif

L’ancrage actif est assimilé à un élément linéaire à deux noeuds et qui ne se déforme qu’en traction. Nous allons exprimer, en fonction des déplacements des blocs et des déformations de l’ancrage la contribution de celui-ci à la stabilité de l’ensemble des blocs en étude. 3.1. Déformation et contrainte d’un ancrage actif : Comme dans le chapitre précédent, nous allons analyser le comportement des ancrages entre deux chargements de forces successifs k et k+1. Soit alors, un ancrage dont les deux extrémités A et B, fixées sur les deux blocs Bi et Bj (fig.5.2).On définit dans le repère fixe R(0,X,Y,Z) : ÔÏÎA : variation du vecteur déplacement du noeud A. ÔÎÎB : variation du vecteur déplacement du noeud B. §& : variation du vecteur déplacement du centre de gravité du bloc Bi. 5üj : variation du vecteur déplacement du centre de gravité du bloc Bj. 5(à : variation du vecteur rotation du bloc Bi. ÔCUJ : variation du vecteur rotation du bloc Bj. Gi : centre de gravité du bloc Bi. Gj : centre de gravité du bloc Bj. D’après l’équation (4.2), on obtient les relations suivantes : ÔÏÎA = ôâ + 5cài A Gi ÔJIB = 5ilj + 8ûUj A Ujè Le vecteur déplacement du noeud B par rapport au noeud A sera égal à Soit : avec dû*a = ÔÔB – 5UA 

Modélisation d’ancrage passif

Un ancrage passif est sollicité principalement au niveau des joints qui l’intersectent. A chaque intersection avec un joint, l’ancrage est simulé par deux noeuds de distance L (L est la longueur effectivement déformable de l’ancrage au niveau des joints, voir §.IIL3). L’ancrage n’est sollicité au niveau du joint que si celui-ci se déforme. On suppose que les déformations de l’ancrage au niveau des joints sont indépendantes, ce qui veut dire aussi, que l’ancrage n’est pas sollicité dans la partie située dans les blocs. – 88 – 4.1 Déformation et contrainte d’ancrage passif : Soit alors, un joint ij formé par les blocs B¡ et Bj, et traversé par un ancrage passif.

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Processus itératif 

Ce processus est appelé, en parallèle avec celui cité au chapitre IV (§ 5.2), pour chaque incrément de force. Il consiste à déterminer l’état de contraintes et de déformations des ancrages (s’ils sont sollicités au-delà du domaine élastique) qui soit plastiquement admissible et tel que l’énergie potentielle totale soit minimale (Tijani 1985). – 93 – Au début du processus itératif les déformations plastiques dep sont initialisées à zéro. Et entre deux itérations successives 1 et 1+1, on procède ainsi : 1 – Calcul de la matrice de rigidité et de force globales : [KG] = ¡assemblage { [Keij],[Kaij],[Kpij] } [FO] = Assemblage { [f?j],[fa],[f£] } 2 – Résolution du système (S) et calcul des déplacements des blocs. 3 – Pour chaque ancrage : 3.1 – Calcul des contraintes et des déformations par les équations (5.4), (5.5) pour les ancrages actifs et (5.6), (5.7) pour les ancrages passifs. 3.2 – Test du critère de plasticité : -> si F(o,^)<0 les résultats sont corrects, la déformation est alors élastique. Passer à l’ancrage suivant. -> sinon, l’ancrage se déforme en plasticité, On corrige alors la contrainte par l’équation (5.3), soit : c = 0o + K-(de – dep ) dep est l’estimation de la déformation plastique à l’itération précédente. – la nouvelle déformation plastique et la variable d’écrouissage sont calculées par : dep = 9 – • <(-(a–Ç’) 1+1 4-E c -as 2 dt, =-3–Ec-de p ^i+ i 3 î+i – la nouvelle contrainte initiale devient : c= a0 – K-de1 p « ‘i+i 3.3 – Retour en 1, jusqu’à la convergence du processus.

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