MODELISATION ET PREVISION DES PRODUCTIONS AURIFERES A MADAGASCAR PAR LE LOGICIEL R

MODELISATION ET PREVISION DES PRODUCTIONS AURIFERES A MADAGASCAR PAR LE LOGICIEL R

ETUDES DESCRIPTIVES DE L’OR 

Depuis les temps les plus anciens, l’or est considéré comme le métal précieux par excellence. Il est le second métal découvert par l’homme après le cuivre. C’est le minéral le plus connu depuis les débuts de l’humanité, les premiers ornements en or découvert datent de la fin du néolithique. Le mot « or » provient du latin « aurum » qui veut dire briller. C’est un symbole de richesse. 

MINERALOGIE DESCRIPTIVE 

L’or se présente en assemblages réticulés, dendritiques, en arborescences très spectaculaires, en feuilles et en masses spongieuses. Bien qu’essentiellement présent en plages très fines souvent microscopiques, l’or natif se présente parfois en masse de taille importante, formant des lames ou des pépites comme l’amas d’or filonien. Il n’est pas rare de rencontrer des minéraux précieux à l’état pur, tels que l’or et le Platine mélangés à d’autres minéraux, à l’intérieur d’une cavité ou d’un filon d’une roche sédimentaire ou ignée. Il s’agit des veines qui se forment par le dépôt des sédiments transportés par les eaux souterraines au cours des millénaires ou par l’injection de magma dans les fissures des roches ignées. L’or, en particulier, est souvent présent dans les veines de quartz. C’est un métal précieux jaune, brillant, très malléable, de symbole Au et de numéro atomique 79.La densité cristallographique est de 19,3.L’or est très ductile de dureté 2,5 à 3 sur l’échelle de Mohs avec une transparence opaque. Les atomes d’or sont empilés selon une structure cubique à faces centrées. Cette structure cristalline présente beaucoup de plans cristallographiques denses. Or, la déformation plastique se fait par glissement des plans denses les uns sur les autres. D’une manière générale, tous les cristaux cubiques à faces centrées sont ductiles (le plomb, l’aluminium). L’or pur se déforme facilement à froid, par martelage ou par étirement (tréfilage, laminage), il se cisèle aisément. Il a de ce fait été utilisé très tôt pour fabriquer des bijoux et ornements, ou sous forme de fines feuilles pour plaquer des objets. En revanche, n’ayant qu’une faible tenue mécanique, il n’a pas été utilisé pour faire des outils. Figure 1: Structure de la maille de l’or Quelques définitions selon la dimension de l’or à l’état naturel:  Pépite: (de l’espagnol pépita signifiant pépin) fragment en trois dimensions dépassant 2 mm ;  Grain: fragment en trois dimensions au-dessous de 2mm. Les petits grains présentent une taille au-dessous de 1 mm ;  Paillettes: fragments ayant une surface mais sans épaisseur apparente, laminés par le roulage. Les fines paillettes sont des particules aplaties, au-dessous de 1 mm ;  Points: particules ayant l’aspect d’un point à l’œil nu ; à la binoculaire il s’agit de micrograins ou de micro-paillettes de 100 à 200 microns (0,1 à 0,2 mm) ;  Couleurs: particules si fines qu’elles ne sont reconnaissables qu’à la loupe binoculaire ou par leur teinte si elles sont nombreuses et groupées. A la binoculaire, on observe de minuscules débris d’une taille inférieure à 100 microns ;  Or microscopique: particules microscopiques de quelques microns, observables uniquement au microscope ;  Poussière d’or, poudre d’or, farine d’or : termes employés par les orpailleurs pour désigner un lot de particules de très faible taille ;  « Ailes de mouche » : désigne des paillettes allongées, de quelques millimètres ;  L’or natif invisible est formé de particules de quelques microns cachées dans les microfissures des minerais aurifères ;  L’or invisible concerne les atomes d’or masqués, inclus dans les molécules des minerais aurifères ;  L’or dissout n’est que les atomes d’or invisibles en solution aqueuse naturelle ;  L’or potable est la solution d’or de recette alchimique, souvent cité comme « élixir de vie » ;  L’or colloïdal indique une suspension d’or dans une solution liquide, il est obtenu par la chimie, ayant une teinte typique rouge. Les particules en suspension ont une taille inférieure au micron. Une recette consiste à dissoudre l’or dans l’eau régale. Puis, l’or est ensuite extrait avec de l’alcool ou de l’éther

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CRISTALLOGRAPHIE 

L’or est un élément relativement rare dans la croûte terrestre. Cependant il est largement répandus à la surface de la terre .Dans le système cristallin, l’or a la forme cubique, les cristaux d’or sont très rare cubo-octaèdres, octaèdres, dodécaèdres, fréquemment évidés, aplatis ou arrondis, atteignant 2cm mais sont fréquemment maclés.

METALLOGENIE DE l’OR

 Il a toujours été considéré que les gisements d’or sont de nature hydrothermale et que l’or est trouvé dans les trois types de hydrothermalisme : hyperthermal, méso thermal et épithermal. Il semble que l’or soit en rapport avec l’émanation de granite et de diorites qui se traduit par des filons hydrothermaux. Toutefois, il faut noter que l’or est souvent associé aux amas pyriteux du magmatisme profond dont les roches mafiques et les roches ultramafiques telles que les dolérites. Actuellement, il est bien établi que le magmatisme des domaines profonds est la source magmatique de l’or et ceci, en raison de son caractère sidérophile. Les travaux menés récemment par divers organismes en Afrique, en Guyane et à Madagascar l’attestent. Si l’or n’est pas contenu notablement dans les granites il se trouve régulièrement à faible teneur dans les roches basiques-ultrabasiques. Un évènement de granitisation remobiliserait, avec la silice, cet or en infime quantité des formations basiques-ultrabasiques pour le déconcentrer à l’occasion des opportunités de piégeage. 

 Dépôt et enrichissement de l’or

 L’or accompagne les fluides hydrothermaux et se décante pour former des gisements dans un site favorable. C’est un processus géologique contrôlé par une série de facteurs physico – chimiques comprenant la température, la pression, la composition chimique, la densité, le PH, le fluide, la lithologie et la structure des roches hôtes. Tout changement de l’un de ces facteurs peut détruire l’équilibre du système thermodynamique et entraîne la décantation de l’or. Généralement, l’or est facile à rédissoudre et migre à des températures élevées, tandis qu’à basse température, il se dépose et enrichit facilement le fluide. Quand la température est supérieure à 400 °C, l’or est très mobile. Quand la température est inférieure à 400 °C, l’or commence à se déposer. Ainsi, les filons de quartz porteurs d’or dans la plupart des gisements, se sont formés dans un intervalle de température entre 200 °C et 480 °C. Mais le changement de la température seule ne peut pas entraîner la déposition d’un grand volume d’or à partir des fluides. Un grand nombre d’expériences et de recherches géologiques (Barnicoat, et al ; 1991 ; Groves et al; 1990, 1991, 1991 ; Chi and Lu, 1991 ; Bowers, 1991) ont démontré que, sous les conditions de températures élevées de la croûte inférieure, l’interaction entre les roches encaissantes et les fluides hydrothermaux est le facteur majeur causant la déposition de l’or. Selon l’expérience de Bowers (1991), l’immiscibilité des fluides peut promouvoir la déposition de l’or et des autres métaux dans des conditions variables. Groves et al ; (1991) et Barnicoart (1991) ont constaté que les gisements d’or pourraient être formés à une profondeur supérieure à 25 Km et à 700 °C. Par conséquent, le concept disant que le gisement d’or ne peut pas se former à des températures élevées serait à revoir. 

Classification métallogénique 

Le tableau suivant montre la classification métallogénique de Raguin (1958). Elle comporte cinq degrés dans le domaine hydrothermal – pneumatolytique :  Gisement téléthermal ;  Gisement épithermal ;  Gisement mésothermal ;  Gisement catathermal ;  Gisement pneumatolytique.  

Table des matières

FISAORANA
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES SYMBOLES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’OR
I.1 ETUDES DESCRIPTIVES DE L’OR
I.2 UTILISATION ET MARCHE MONDIAL DE L’OR
I.3 L’OR A MADAGASCAR
CHAPITRE II : METHODOLOGIE APPLIQUEE
II.1 PRESENTATION DU LOGICIEL R
II.2 APPROCHE SERIE TEMPORELLE
II.3 MODELE ARIMA
CHAPITRE III : modelisation et PREVISION
III.1 CADRE D’ETUDE : PRODUCTION AURIFERE
III.2 RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.3 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
ABSTRACT

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