Pour une meilleure exploitation de l’entreprise, il faut tenir compte du système de contrôle de gestion dont les différentes démarches doivent être suivis de près afin de pouvoir utiliser les paramétrages d’amélioration. Ce système occupe une place importante car l’art de management ne peut se limiter à prévoir et à décider des actions mais il faut surtout les contrôler. En effet, contrôler la gestion de l’entreprise, c’est maîtriser sa conduite en s’efforçant de prévoir les évènements pour s’y préparer avec son équipe et s’adapter à une situation évolutive. Il faut arriver à ce que les activités individuelles se déroulent conformément aux objectifs de l’organisation. Pour ce faire, l’entreprise doit disposer des outils de gestion plus efficaces.
L’entreprise doit tenir compte de son environnement qui aura un impact considérable sur ses activités. Le milieu dans lequel elle évolue est multidimensionnel. Il se présente sous des aspects économique, social, politique, mais aussi technologique, culturel et écologique, et peut être national ou international. C’est ce que l’on appelle l’environnement élargi ou macroenvironnement par opposition à l’environnement immédiat ou microenvironnement dont : les clients, les concurrents, les fournisseurs … Elle ne peut se priver de la croissance économique du pays, du niveau de l’activité économique et de sa variation, de la productivité globale, …
Sous la pression des changements économiques et sociaux, l’entreprise doit faire face à l’internationalisation et à la mondialisation qui entraîne une concurrence très dure entre firmes.
La mondialisation , qui est un ensemble de processus techniques et légaux permettant la libre circulation des biens et des services , des capitaux et des hommes dans le monde entier est favorisé par le progrès technique . Elle permet l’universalisation des marchés. Elle nous procure une croissance de l’économie mondiale, une amélioration du niveau de vie et une opinion politique mondiale. Toutefois, l’entreprise évolue dans un environnement qui est loin d’être parfaite. Cependant, en raison de l’ouverture des marchés, de l’internationalisation des activités et de la mondialisation de l’économie, la concurrence s’accroît fortement dans de nombreux secteurs. L’évolution du contexte juridique augmente également la concurrence, la privatisation et la réglementation sur la libre concurrence. En effet, la concurrence est la liberté des prix qui permet aux consommateurs de repérer le fournisseur le moins cher, et qui encourage les producteurs à chercher un accroissement de la clientèle en comprimant les coûts. Elle n’est pas spontanée et néanmoins un combat. L’objectif de toute firme est de faire des profits. Or la concurrence les grignote en permanence. C’est pourquoi les firmes doivent s’adapter au marché pour exploiter toutes les poches de profits possibles, avant que la concurrence ne vienne.
Présentation de la Société SOCOBIS
Historique
En 1965, le Bureau pour le Développement de la Promotion Industrielle ou «BDPI» décidait d’investir à Tananarive. A ce moment, la SOCOBIS fut née. Elle était constituée d’un groupement destiné aux artisans confiseurs et biscuitiers, et se trouvait à Masikara. De nouveaux matériels et de nouvelles techniques ont été acquis, grâce au financement de la Société Nationale d’Investissement (SNI), pour produire, en plus des biscuits, des gaufrettes et d’autres nouveaux produits.
En 1967, la Société s’est divisée en trois unités industrielles à savoir :
– la CETA, fabricant des meubles et des produits artisanaux,
– l’EMIC, l’Entreprise Malgache pour l’Industrie de la Chaussure
– la SOCOBIS, Société de Confiserie et de Biscuiterie.
En 1978, l’unité de production de biscuits était transférée à Tanjombato et l’Usine Confiserie restait à Masikara.
En 1979, sous la révolution socialiste, bon nombre de sociétés, dans divers secteurs ont été nationalisés, la Société devenait une entreprise d’Etat au capital de 216.000.000 Fmg par Arrêté N° 3882/79 du 05 Mai 1979. Les principaux actionnaires étaient :
– La BNI, qui détenait le 83,9% du capital
– L’Assurance ARO : 14,1 %
– Et la SOGEDIS : 2% .
En 1989, la BNI cédait une partie de ses actions (15%) au personnel de la Société.
En 1992, la totalité des actions de la BNI ont été vendue à la Société Nationale de Participation (SONAPAR : 68,9%) .
En 1993, une Société étrangère, la PROPARCO (Promotion et Participation pour la Coopération) rachetait une partie des actions de la SONAPAR. En cette même période, la SOCOBIS devenait une Société Anonyme par Arrêté Gouvernemental N° 92029 du 17 Juillet 1997 au capital de 1.123.000.000 Fmg suite à la politique de privatisation adoptée par l’Etat.
Actuellement, les Actionnaires dans cette Société sont au nombre de quatre, à savoir :
– le Personnel de la SOCOBIS, tenant la majeure partie de ces actions
– la SONAPAR
– l’Assurance ARO
– quelques particuliers .
Rappels théoriques sur le Tableau de Bord
La notion de tableau de bord d’entreprise est apparue aux Etats-Unis en 1948. Ce terme a été emprunté par référence au tableau de bord d’un avion, navire ou automobile, qui évoque l’image des cadrans et instruments de contrôle, permettant à leur conducteurs d’avoir des indications sur les paramètres principaux, reflétant l’état de fonctionnement de son appareil. Dans une entreprise, les responsables éprouvent constamment le besoin de disposer d’un tel instrument de synthèse leur permettant de connaître en permanence et le plus rapidement possible, les donnés nécessaire à leur réflexion et à leur action à court terme, et de contrôler les responsabilités déléguées. Le tableau de bord de gestion est donc conçu pour répondre à ces besoins.
Approches générales et notions
Dans une optique de contrôle de gestion, il est bien souvent nécessaire de compléter le système comptable par outil qui paille ces déficiences, c’est-à-dire qui fournit plus rapidement et plus fréquemment les informations essentielles. C’est notamment qu’autorise le tableu de bord. Le tableau de bord correspond, en effet, à un système d’information permettant de connaître en permanence et le plus rapidement possible les données indispensables pour contrôler la marche de l’entreprise à court terme, et faciliter, dans celle-ci, les exercices des responsabilités.
Définitions
• Le tableau de bord est un instrument d’actions à court terme, d’établissement rapide étroitement lié à la définition des points clés de décisions (missions et objectifs principaux) et responsabilités de l’entreprise. (1)
• Le tableau de bord de l’entreprise est avant tout un outil de gestion orienté vers l’action. C’est un système de communication du Contrôleur de gestion, un outil de synthèse qui permet au Contrôleur de gestion de diriger l’attention du Responsable sur les points clés de décision qui devront être ensuite, éventuellement, étudiés plus en détail à l’aide de l’ensemble des informations issues des documents comptables ou statistiques.
• Le tableau de bord de Gestion est constitué par les flux d’informations nécessaires à tout système décentralisé de gestion prévisionnelle. (3)
• Le tableau de bord de gestion est un système d’information qui permet de déceler le service responsable des écarts (entre le budget et la réalisation) dans un délai suffisamment bref pour qu’une action corrective puisse être efficacement menée à bien.
Le tableau de bord et les autres outils de gestion
La comptabilité générale est la première source d’information de l’entreprise. Par ses différents aspects, elle forme un outil d’analyse non négligeable pour le contrôle de gestion. Elle peut donc servir de norme et devenir un outil de contrôle. Le système d’information, dans toute organisation, doit d’abord servir à connaître l’environnement et les ressources internes afin de déterminer la stratégie et les objectifs organisationnels, et contribuer ainsi à la définition de la zone de fonctionnement possible de l’organisation. Ce système est donc un instrument de contrôle d’une organisation. Le système budgétaire , étant un système de gestion prévisionnelle à court terme, comprenant un budget et un processus de contrôle budgétaire , bien adapté au contrôle d’un fonctionnement de l’organisation, peut arriver à contrôler les changements en tenant compte du temps, du risque et de la complexité de l’environnement et permet de prendre des mesures correctives éventuellement nécessaires.
INTRODUCTION |