Mise en œuvre de l’agriculture durable

La conférence de Rio de Janeiro

La CNUED (Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement), appelée aussi le « Sommet de la Terre » s’était réalisée en 1992 à Rio de Janeiro. Durant ce moment, des conventions sur le changement climatique et des diversités biologiques ont été signées par 173 gouvernements signataires. De cela, la charte de la Terre liée aux principes à respecter par le gouvernement et la population a été sortie. Suivit de son programme d’action qui est l’Agenda 21 (ou Action 21) (REED D., 1996: 31).
De surcroit, avec la pression de la société civile et les luttes politiques entre le Nord et le Sud, l’évolution du paradigme de développement durable s’est fortifiée.
Durant le troisième sommet de la Terre au Rio de Janeiro en 1992, le développement durable s’est élargi en trois piliers à savoir : une économie performent, une société équitable et un environnement respectueux (LAIREZ J., FESCHET P. et al., 2015:14). On peut dire que comme dans la conférence de Brundtland, pour les pays du Nord, ce sont le « schéma de croissance habituel » suivi des innovations techniques qui forment les deux piliers stratégiques du développement durable.
De plus, la conférence n’a abouti qu’à des accords verbaux. De cette manière, la concrétisation et l’application des réformes structurelles amenant au renforcement du développement durable sont encore remises à une date ultérieure.
La CNUED s’est mobilisée par le renforcement des dimensions économiques et environnementales. Mais, le fait de minimiser la dimension sociale a amené à des séries de sommets pour sa contestation.
Aussi, l’enrichissement de cette étude a contribué à un nouvel ordre intellectuel. Cela peut se voir par la liaison créée entre la science naturelle avec les sciences sociales. De même, de nouveau courant de chercheur dont Nicholas Georgescer Roegen, K. William Kapp, Kenneth Boulding… sont apparu. Par contre, il y a maintenant une remis en cause des fondements de l’œuvre de développement (REED D., 1996: 32-33). Surtout, à propos de ses domaines d’analyse où il y a l’existence;
 des contraintes physiques engendrant des besoins de croissance sans tenir compte de l’environnement.
 d’un développement qui s’actionne par des hypothèses basées sur des théories économiques de relance par le haut, du même par l’exigence de non recourir à la redistribution des richesses mondiales qui est en faveur de l’atténuation de la pauvreté.

Sommet de Johannesburg

Durant cette conférence de Johannesburg en 2002, un quatrième pilier s’est ajouté : « la gouvernance ». Comme le montraient LAIREZ J., FESCHET P. et al. (2015) ;
 Pour le concept de Gouvernance, Bertrand et Moquay (2004) le définissaient comme « l’ensemble des nouvelles formes d’action publique qui permettent sous le mode du partenariat la négociation entre l’État, les collectivités territoriales, les secteurs économiques et associatifs, les groupes d’intérêt et la société civile »
 Parallèlement à cela, il y a aussi le concept de « Participation citoyenne et développement durable », tiré du Sommet de la Terre en 1992, où il y avait l’élaboration de l’Agenda 21. À cela, une participation publique à la prise de décision est suggérée au niveau des collectivités territoriales. Ainsi, « C’est un projet de développement durable sur un territoire.
Il s’agit d’un plan d’action participatif, volontaire, transversal et adapté aux spécificités territoriales »

Sommet de Rio+20

Pour faire court, Dans l’ouvrage de LAIREZ J., FESCHET P. et al. (2015), le développement durable s’est accompagné de la notion d’ « économie verte » en 2012 dans la conférence de Rio+20. Dans cet accord, l’OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) doit être remplacé par les ODD (Objectifs de Développement durable).
Pour le terme « Rio+20 » ; C’est l’abréviation de la Conférence des Nations Unies pour le Développement durable à Rio 20 ans après le sommet de la Terre en 1992. Son but est de rechercher des mesures relatives à la diminution de la pauvreté, à la création d’emploi, à une utilisation d’énergie non polluante et à l’usage plus juste et plus durable des ressources naturels.
Toutefois ; pour l’Economie Verte, d’après la PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement), c’est une « Économie qui tend à améliorer le bien-être humain et l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et en évitant la pénurie de ressources ». Dans ce cas, elle est nécessaire pour atteindre les ODD, mais non à le remplacer.

Enjeu du Développement durable

Différente interprétation du développement durable

Avant tous, le développement durable permet une croissance économique avec un revenu réel durable ou bien génère des flux de revenus en conservant du stock de Capital. Alors, le développement durable est un outil qui internalise les coûts surtout les coûts sociaux et environnementaux liés à la production et à l’écoulement de bien (REED D., 1996: 33).
Comme LAIREZ J., FESCHET P. et al. (2015) lui ont évoqué, la plus fréquente est celle du trépied où le Développement durable correspond à l’équilibre entre les trois piliers. Mais il y a ceux considérant le développement durable comme un générateur de changement clé au niveau de la société ou du système de production. Encore, il y a ceux qui pensent que le développement durable est un moyen de transmission des stocks de Capital pour les générations futures, en leur permettant la production de Bien et Service pour leur bien-être.
Pour les trois dimensions classiques du développement, il est à savoir qu’au niveau des cercles concentriques que des différences sont constatées pour leur ordre hiérarchique. En fait, cela dépend des préférences et des objectifs des acteurs. D’une part, pour les défenseurs de la « durabilité faible », l’importance prime uniquement au maintien dans le temps de la capacité productive ou bien au stock total de la production de l’homme et des ressources naturelles existants. Et c’est la constance qui aboutit au Développement durable. La dégradation inévitable d’un capital comme un capital naturel peut être remplacée par un autre type de Capital technologique ou même financier. À vrai dire, le Capital naturel est substituable à d’autres formes de capital. D’autre part, pour la « durabilité forte », il est impératif de préserver les écosystèmes. De plus, elles ne sont ni compensables ni substituables pour la production de services spécifiques des ressources naturelles.
Cependant ; à propos du Développement durable et de la durabilité, il est utile d’éviter l’amalgame.
En effet, ce sont deux notions complémentaire, mais non substituable.
D’une part, le développement durable est un processus dynamique donnant une amélioration du bien-être des individus et des générations actuelles et futures. Toutefois, la définition est tirée à partir de la notion de progrès social et du progrès humain. D’autre part, la durabilité est le caractère soutenable d’un modèle caractéristique de l’état d’un système et ses capacités à perdurer dans le temps.
Ainsi, l’amalgame est surtout au niveau de la durabilité, elle indique la dimension environnementale mais oublie l’idée de développement humain (LAIREZ J., FESCHET P. et al., 2015: 17).
C’est encore un concept difficile à saisir et à mettre en œuvre. Du fait des différents avis suscités et surtout qu’une certaine subjectivité y est afférente. Avec l’ « illusion motrice » de
Lascoumes (2005), la notion est encore mal définie, mais permet de réaliser beaucoup de projets.

Relation entre les composantes du développement durable

Principe de la dimension social :
 Interdépendance des communautés humaines,
 Egalité des chances ou une égalité dont chacun a accès à l’éducation permettant corollairement une offre de travail pouvant être productif et rémunéré.
Pour la dimension environnementale :
 préservation de l’intégrité,
 productivité à long terme des systèmes et infrastructures écologiques.
Or, Le pilier environnemental est menacé. En effet, Il est à constater que l’activité économique globale entre 1950 et 2000 s’est multipliée par sept (LEVEQUE C., 2008 :116).
Par conséquent, cela a entrainé trois effets :
 une augmentation des pressions sur les ressources naturelles
 une augmentation des déchets
 moins de réserves (pour les générations futures).
De nos jours, la principale source de développement économique a tendance à ne pas tenir en compte la dimension environnementale.
En fait, il n’y a qu’une seule vision : la croissance économique et sociale. Or, cela implique plus de PIB (Produit intérieur brut) et plus de consommation pour obtenir plus de production. Par contre, c’est catastrophique pour les ressources naturelles (Ibid.).
De surcroit ; par rapport à la dimension environnementale, les objectifs du point de vue économique sont difficilement compatibles.
En fait, l’économie du marché et la production de l’environnement obéissent à des logiques différentes.
 D’un côté, cela figure une limitation de l’usage des ressources naturelles pour permettre la conservation de la capacité à se renouveler.
 Et d’un autre côté, l’économie de marché privilégie une logique de productivité maximale suivie d’une rentabilité à court terme.
Ainsi, l’économie de marché peut provoquer une utilisation accrue de ressource naturelle et une surexploitation de celle-ci.
Contrairement à cela, comme la montré REED D. (1996) ; la convergence des trois piliers permet :
 un revenu continu,
 d’assurer l’égalité sociale à travers un niveau de population tolérable
 la préservation des ressources naturelles et la protection des services de l’environnement.

Constatation dans la mise en œuvre

L’idée de développement durable sous-entend une limitation de la croissance.
Effectivement, Pour certains économistes du XIX é siècle : l’accroissement démographique représente la contrainte économique absolue à la croissance. Toutefois ; il y aussi la limitation des terres exploitables et les ressources disponibles.
Suite à cela, l’idée a été reprise par le rapport Meadows ( » Halte à la croissance » ; 1992): « Seul le ralentissement de la croissance économique pourrait permettre de maintenir durablement l’activité ».
En effet, il y avait une proposition d’institution de surveillance envers l’état de l’environnement en vue de contrôler l’activité économique. Alors, la possibilité de la préservation du Capital naturel d’une génération à une autre peut dépendre de la mise en place de gendarme de l’environnement qui devrait assurer l’application de la réglementation.
Néanmoins, cette nouvelle théorie a reçu de vives critiques. Notamment ; la négligence des besoins d’aujourd’hui et aussi une injustice pour le cas de PED à propos du maintien de l’activité économique.
Face à cela, certains économistes optent pour une décroissance des économies des Pays développés seulement, mais cela risquerait d’être difficile (LEVEQUE C., 2008 :116).
Jusque dans les années 1980 ; comme on a vu précédemment, les forces politiques ont fait des observations sur l’évolution des bases conceptuelles du développement durable. De ce fait, une augmentation de mouvement autorisant la redéfinition de l’environnement à cause des crises environnementales et des catastrophes causées par les usines qui risquent de provoquer l’appauvrissement de la couche d’ozone et l’augmentation des gaz à effet de serre.
Cela a amené :
 des séries de nouveaux accords internationaux,
 l’adoption de comportement nouveau,
 la création de nouvelle incitation financière.
Puis, il y a la fondation en 1974 du NOEI (Nouvel Ordre économique international) dans le but d’assurer une souveraineté nationale des pays du Sud vis-à-vis des pays industrialisés. À savoir, permettre une meilleure répartition et rendement des revenus du Nord vers le Sud compte tenu de son accès aux ressources et aux échanges dans les pays du Sud (REED D., 1996: 27-28).
Les consensus autour du développement durable ne sont pas clairs. Il y a encore quelques controverses qui nécessitent des approfondissements et des éclaircissements pour son application et surtout dans les PED (AKNIN A., GERONIMI V.et al., 2002: 52).
Le développement durable doit être combiné à d’autres disciplines pour permettre une opérationnalité. Divers acteurs et enjeux sont impliqués. C’est pour cela qu’une certaine complexification existe au sein de la définition des objectifs du développement durable. Cela implique une transparence qui dépend de la définition et des traitements ou la mise en œuvre du concept (LAIREZ J., FESCHET P. et al. 2015:18).

Enjeux pour l’agriculture aux sorties de la guerre

Après la Seconde Guerre mondiale ou plus précisément l’époque de la reconstruction en Europe. Des projets agricoles européens se sont enclenchés dans le but de développer l’agriculture productive. Cette initiative est dans l’espoir de nourrir la population et de donner des revenus aux paysans. Or, l’agriculture est une activité peu modernisée et ne pouvant pas amener à la sécurité alimentaire de la population.

Existence d’une révolution silencieuse : l’émergence d’un nouveau modèle agricole

Durant les trente glorieuses, des instruments de la politique économique sont utilisés. De ce fait, on a pu aboutir à des perspectives aux secteurs agricoles et agroalimentaires.
Les objectifs du PAC (Politique agricole commune européenne) de 1960 à 1980 :
 produire plus,
 atteindre l’autosuffisance,
 réaliser des exportations avec protection face aux concurrents.
On parle de révolution silencieuse du fait que les mutations aux niveaux agricoles sont voulues par les décideurs politiques et agricoles (période de cogestion). De plus cela s’accordait aussi avec les intérêts des agriculteurs.
Cette révolution s’est accompagnée de la révolution agroalimentaire industrielle grâce aux moyens permettant la conservation de la nourriture et des aliments « prêts à manger » pour les consommateurs. L’agriculture permet de fournir des matières premières. De plus, avec la baisse tendancielle des prix, les agriculteurs sont remplacés par les exploitants agricoles. Ce sont eux qui fournissent les capacités de production nécessaire pouvant amener à une augmentation de la production agricole. Alors, l’industrialisation de l’élevage comme les abattoirs et les usines de transformation ont amené à l’industrialisation agricole.
L’augmentation de l’industrie de transformation peut se montrer par :
 la hausse des entreprises de transformation et la disparition ou fusion des petites entreprises artisanales,
 les transferts des produits agricoles vers les industries de transformation.
Donc, c’est la diminution de la part de marché des fermes de petite taille qui a conduit à la baisse des prix des produits agricoles.

Changement et stratégie économique de l’agriculture contemporaine

 D’une politique de soutien à l’agriculture productiviste à la libéralisation des échanges. L’objectif du PAC est atteint. On peut montrer cela par l’existence de l’autosuffisance (beurre, sucre, céréale, viande bovine) à partir des années 1980. Les coûts de la politique publique ont augmenté à cause du soutien des prix. Or, des surproductions commençaient à se voir en Europe. Et dans les années 1990, dans le contexte de la mondialisation des échanges, les marchés agricoles sont devenus concurrentiels en Europe.
Les stratégies employées par l’Europe sont :
 l’abandon du soutien des prix,
 la diminution des droits de douane,
 une politique de maitrise de l’offre par : d’un côté, des droits à produire par exemple le droit à la plantation, la mise en place des quotas dans la production, et de l’autre côté, l’incitation à réduire la production. En contrepartie à cela, des aides directes à la production sont exigées par les agriculteurs.
Dans le contexte d’aide publique ; en 2015, le droit à paiement unique est devenu le droit à paiement de base ou encore il y a les droits à l’allocation de revenu agricole sous contrainte de respect des bonnes conditions agricoles et environnementales et ainsi à l’abandon des anciens dispositifs comme le cas de la fin des quotas sucrière en 2017. Cependant, il y a des cas où les agriculteurs sont de plus en plus fatalistes, en d’autres termes, ils ne sont pas à sa place ni dans cette agriculture libéralisée, administrée et réglementée ni dans le modèle de développement utilisé dans son temps.
D’où, l’idée de crise des vacations, par ailleurs, on constate
 une diminution du nombre d’agriculteurs, pour cause : le manque d’attractivité, le nombre important de capitaux à engager et le temps de travail à fournir.
 et aussi l’existence de production pas adaptable aux dispositifs d’aide.
La mondialisation des échanges a entrainé : la mise en concurrence des agriculteurs et les pressions qui incitent à baisser les prix. Par exemple : le prix de produit agricole en € est de l’indice de 100 en 1980 à l’indice de 60 en 2010.
L’abandon des politiques de soutien de prix notamment par l’instauration des mécanismes de maitrise de l’offre, du stockage, du contingentement de la production… depuis les années 1990.
Cela a amené à l’exposition des agriculteurs aux risques du marché c’est-à-dire la volatilité des prix.
Il est nécessaire de contractualiser les relations entre agriculteurs et industrielles et aussi les relations entre agriculteurs et clients collecteurs d’une part et les relations entre agriculteurs et décideurs publiques d’autres parts à la portée des prix, volumes et niveaux de qualité attendue pour réduire l’incertitude économique. De cela, le soutien de groupement de producteur pour faire face aux industriels et distributeurs est d’une importance capitale.

Limite de l’agriculture productiviste

La logique d’intensification productiviste doit être remise en cause. En plus, l’agriculture productiviste est une agriculture intégrée dans un complexe agro-agri-industriel. Cela signifie qu’il y a une certaine dépendance de l’agriculture à d’autres secteurs afférents (FERET S., DOUGUET J. M., 2001:59).

Faille du système agricole

Tout d’abord, le monde est formé en majorité d’agriculture familiale (JACQUET P. et al. (eds), 2009 : 286). Ce type d’agriculture est maintenant menacé du fait de l’évolution accélérée du système agricole. En effet, il est tout à fait insensé d’user d’engrais pétroliers ou de tracteurs pour atteindre un meilleur rendement ou réduire les impacts sur l’environnement.

Non prise en compte de son impact sur l’environnement

L’agriculture productiviste ne prend pas en compte les enjeux environnementaux.
Assurément, l’agriculture se mobilise au moyen de la consommation des ressources et quelquefois des ressources naturelles. Mais, en raison de la croissance démographique, de l’industrialisation et de la société de consommation, des pressions s’exercent sur les ressources.
De ce fait, il faut reconnaitre l’implication des activités de l’homme, dont les agriculteurs aux déséquilibres environnementaux (CAPITAINE M., JEANNEAUX P., 2016: 21). Cependant, cela doit amener les agriculteurs à se questionner sur les effets de leurs pratiques sur les ressources et capacités à répondre aux enjeux agroenvironnementaux que surtout l’agriculture productiviste a tendance à oublier.

Contribution au développement durable

L’agriculture durable s’active par l’amélioration des propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols grâce à des résidus de la ferme et quelques technologies. Elle permet une productivité des terres à long terme du fait du remplacement des intrants externes par des processus naturels. Par conséquent, Nahal (1998) résume qu’il n’y a pas de développement durable sans agriculture durable. En effet, une certaine dépendance apparait entre le développement durable et l’agriculture durable.
Il ajoute aussi que les systèmes de production et la localité sont liés. Autrement ; pour avoir une production durable, il faut d’abord comprendre les liens qui existent entre : les facteurs physico-chimiques et leurs changements. Cela constitue une condition favorable pour les éléments biologiques en tenant compte des agrosystèmes, mauvaises herbes, pestes… Puis, on peut combiner cela avec des technologies convenables, qui s’adaptent avec le niveau social et culturel. Ainsi, la viabilité économique peut être déterminée. Cependant, ces différentes mesures qui assurent le long terme ne suscitent pas l’intérêt de l’agriculteur à court terme. Par ailleurs, l’État muni d’une bonne gouvernance peut faire preuve d’encouragement. Bref, Comme le souligne Feret et Douguet (2001), l’agriculture durable implique alors une vision élargie de l’évolution de l’exploitation. En effet, à propos de cette agriculture, la concentration des élevages, la dépendance des consommations intermédiaires, les financements sont plutôt moindres. C’est de cela qu’arrivent la réconciliation des performances économiques et les équilibres écologiques. Mais aussi, ses pratiques permettent une préservation du sol à long terme, des eaux et la qualité de produits, de l’air, du paysage…Cela accorde de l’importance à l’idée de Nahal (1998) que l’agriculture durable permet alors de renforcer l’économie locale et la capacité productive de la terre. Ainsi, elle peut assurer le développement durable.

Table des matières

INTRODUCTION 
Partie 1 : CONCEPT D’AGRICULTURE QUI CONTRIBUE AU DEVELOPPEMENT DURABLE
Chapitre I : Développement durable
Chapitre II : Agriculture contribuant au développement durable
Partie 2 : MISE EN OEUVRE DE L’AGRICULTURE DURABLE ET DÉFIS POUR MADAGASCAR 
Chapitre III : Mise en œuvre de l’agriculture durable
Chapitre IV : Cas de Madagascar : défis pour la mise en œuvre de l’agriculture durable
CONCLUSION 

projet fin d'etude

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