Migration et codéveloppement

Migration et codéveloppement 

 les programmes politiques de codéveloppement et les réalisations dans la commune de Louga 

 Présentation générale de la ville de Louga 

La commune de Louga se situe entre 15° 37’00’’ nord et 16° 13’00’’ ouest à 200 km au nord de Dakar et à 70 km au sud de Saint-Louis. Sur le plan topographique, la commune présente un relief plat et s’étale sur une vaste plaine sableuse avec quelques formations dunaires à sa périphérie Est. Les ressources pédologiques y sont appauvries par l’avancée du désert. Les types de sols présents dans la ville sont très peu variés. On y retrouve essentiellement les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés (sols diors) et aussi les sols halomorphes et les sols hydro morphes dont la diversité est liée à des phénomènes de salure ponctuels, à l’existence de vallées anciennes, au mouvement de l’eau et à l’altitude relative des terrains. A défaut d’avoir un réseau hydrologique, la commune de Louga bénéficie d’importants réseaux hydrogéologiques avec notamment la présence du maastrichtien profond avec une profondeur moyenne de 250 mètres, de la nappe de l’éocène inférieur qui est présente un peu partout dans la région avec une profondeur moyenne de 300 mètres qui diminue d’ouest en est, des nappes de l’éocène moyen à l’est de la commune et du continental terminal caractérisée par une faible profondeur. Au plan climatique, Louga appartient au domaine sahélien continental caractérisé par la présence d’une saison des pluies, de juillet à septembre et une saison sèche d’octobre à juin. La pluviométrie y est faible et dépasse rarement la normal pluviométrique de 1961-1990 qui est de 328,7 mm d’eau. Les températures restent élevées pendant la majeure partie de l’année. Les périodes les plus chaudes correspondent généralement aux mois de Mai et d’Octobre. Les températures minimales se situent en moyenne entre 22,5°C et 28°C et les températures maximales entre 31°C et 37°C (Profil environnemental de la ville de Louga, CNUEH, 2002). D’une manière générale, trois types de vents soufflent dans la commune de Louga : l’alizé maritime qui se fait moins ressentir du fait de la distance qui la sépare des côtes de l’océan atlantique ; l’harmattan qui représente le vent dominant de la zone et la mousson issue de l’anticyclone de Sainte-Hélène. En outre, le couvert végétal y est presque inexistant du fait que le bâti occupe l’essentiel des terres communales. La commune de Louga couvre en effet une superficie de 1800 hectares, définie par arrêté n° 7840 du 2 novembre 1954. Son périmètre s’est considérablement élargi à la suite de diverses mutations sociodémographiques souvent sous l’impulsion des variations climatiques entrainant de vaste mouvement de population des campagnes voisines vers la ville 31 de Louga. Sa population est passée de 13.200 habitants en 1975 à 53.500 en 1988 et à 72.528 habitants en 2002 (PDSEC, 2011). Tableau 2: répartition des populations dans les quartiers de la commune de Louga Quartiers Concessions Ménages Hommes femmes Populations Artillerie 902 991 4.783 5.362 10.145 Hlm (grand Louga) 86 92 278 273 551 Keur Serigne Louga est 628 667 2.703 3.006 5.709 Keur Serigne Louga nord 585 638 2.891 3.372 6.263 Keur Serigne Louga sud 1.130 1.201 5.627 6.406 12.033 Montagne 1.624 1.806 8.384 9.271 17.655 Santhiaba centre 444 523 2.606 2.966 5.572 Santhiaba nord 928 999 4.535 5.084 9.619 Santhiaba sud 125 135 588 687 1.275 Thiokhna + Hlm 374 423 1.835 1.871 3.706 Total 6.826 7.475 34.230 38.298 72.528 Source : RPGH, ANSD, 2002 La population lougatoise est essentiellement jeune et la répartition par sexe reflète une prédominance des femmes sur les hommes (53,6% contre 46,4% en 1988 et 52,8% contre 47,2% en 2002). La ville est peuplée dans sa grande majorité de wolofs qui y représentent 75,83% de la population citadine, suivent les alpulaar qui représentent 20,16% de la population et les maures qui y sont représentés pour 2,4%.Les autres ethnies représentent 1,52% de la population (PDSEC, 2011). 32 Chapitre 2 : Les principaux facteurs d’émigration à Louga La migration est un phénomène universel que l’on retrouve partout et en tout temps avec une intensité variable. Rares sont les populations et les territoires qui n’ont pas été le théâtre de flux migratoires3 . La commune de Louga ne fait pas exception à ce postulat vu que son espace géographique a connu une large évolution et modification avec une excroissance rapide de son espace géographique depuis les perturbations écologiques qu’a connu la zone durant les années 1970, et de la crise arachidière. Durant cette période le taux d’accroissement urbain à Louga était de 4,7% largement audessus de la moyenne nationale qui était de 2,7% (PDSEC Louga, 2011). Les motifs qui poussent à la migration sont de plusieurs natures ce qui donne au phénomène migratoire un caractère complexe. Par ailleurs, une multitude de théories ont été développée pour apporter des explications rationnelles sur le phénomène migratoire sans qu’aucune d’elles ne soit arrivée à l’appréhender dans sa globalité. En ce qui concerne les facteurs de la migration internationale de main d’œuvre, les keynésiens l’expliquent par le chômage ou la pénurie de l’offre d’emploi et l’écart des revenus tandis que les défenseurs de la théorie de l’équilibre économique néo-classique se focalisent sur une analyse individualiste du mouvement des personnes avec la maximisation du revenu comme but recherché. Partant de ce constat, on aurait cru que les migrations internationales se font dans le sens sud-nord (des pays pauvres vers les pays développés) mais les chiffres semblent en dire autrement. « Les migrations SudSud dépassent légèrement les migrations Sud-Nord. En 2013, quelque 82.3 millions de migrants internationaux nés dans les pays du Sud y résidaient, dépassant légèrement le nombre de migrants nés dans les pays du Sud et vivant dans ceux du Nord (81.9 millions)4 » (source : Les migrations internationales en chiffres © OCDE – Nations Unies/DAES octobre 2013).Cependant, dans chaque théorie élaborée les facteurs push et pulls ont été avancés. Ces facteurs peuvent varier d’un pays à un autre et d’une société à un autre avec une connotation économique, sociale, culturelle, politique et parfois géopolitique. La multiplicité de ces facteurs fournit ainsi à l’étude des faits migratoires une diversité et une complexité d’approche. 3 Dumont, Gérard-François. 1995. Les migrations internationales : les nouvelles logiques migratoires, Paris, Collection Mobilité spatiale, SEDES. Cité par Seydi Ababacar Dieng dans « déterminants, caractéristiques et enjeux de la migration sénégalaise », REVUE Asylon(s), N°3, mars 2008, Migrations et Sénégal., url de référence: http://www.reseauterra.eu/article709.html 4 Les migrations internationales en chiffres © OCDE – Nations Unies/DAES octobre 2013

Le facteur démographique 

Les principaux facteurs de la croissance démographique tournent principalement autour de la migration (le solde de la migration durée de vie par région montre un solde migratoire de – 134.437 dans l’ancienne région de Louga ; RGPHAE 2013) et de l’accroissement naturel de la population. Les chiffres sur le solde migratoire du RPGHAE 2013 font état du caractère répulsif de l’ancienne région de Louga et secondairement du département et de la commune de Louga qui concentre l’essentiel des activités de productions de biens économiques et culturels de la zone. Le Sénégal de manière générale et la ville de Louga en particulier ont connu d’importantes évolutions démographiques avec le recul de la mortalité surtout infanto-juvénile sous l’impulsion des campagnes de vaccination et des programmes de lutte contre les maladies infectieuses et des maladies transmissibles de la mère à l’enfant. Malgré une large diffusion des programmes de planning familial et des méthodes de contraception (Plan national de développement sanitaire et social (PNDS 1998-2007 et 2009-2018), Programme de développement intégré de la santé (PDIS) pour la période 1998-2002), le niveau de la fécondité n’a pas enregistré d’importante baisse et est jusqu’à présent jugé élevé. Selon le schéma traditionnel de la transition démographique, la mortalité connaît d’abord une baisse significative avant que le nombre d’enfants, dorénavant plus nombreux à survivre jusqu’à un certain âge, ne subisse à son tour un ajustement à la baisse5 . L’indice synthétique de fécondité au Sénégal a connu une baisse de 1,4 point entre l’Enquêtes démographiques et de santé de (Eds) 1986 et l’Enquête démographique et de santé à indicateurs multiples Sénégal (Eds-Mics 2010-2011) avec notamment des indices qui passent de 6,4 en 1986, à 6,0 en 1992, à 5,7 en 1997, à 5,3 en 2005 et à 5,0 en 2010-2011. 5La transition de la fécondité au Canada: l’explication culturelle revisitée ; Texte présenté au Congrès de l’Union internationale pour l’étude scientifique de la population Salvador de Bahia, août 2001, par Danielle Gauvreau, Département de sociologie et anthropologie Université Concordia 34 Graphique 1 : Évolution de l’indice synthétique de fécondité au Sénégal et à Louga entre les Enquêtes démographiques et de santé de 1986 à 2012-2013 Source : ANSD, 2015 Le Sénégal n’a pas encore amorcé sa transition de la fécondité de même que Louga qui enregistre des indices de fécondité parfois supérieurs à la moyenne nationale (7,7 en 1980-82 Eds 1986 et 4,8 Eds-Mics 2010-2011). Par ailleurs, l’analyse des relations entre pauvreté et fécondité tourne autour d’un certain nombre de paramètres dans lesquels les facteurs de niveau de vie, d’instruction et de degré/type d’activité économique jouent des rôles déterminants. Ces relations sont décrites et regroupées de manière générale en cinq grandes catégories à travers une absence de relation, une relation plutôt positive, une relation légèrement négative, une relation en J-inversé et une relation fortement négative (Bruno Schoumaker, Dominique Tabutin, 1999). 6,4 6 5,7 5,3 5 5,3 6,9 6,26 6,2 5,6 4,8 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Eds 1986 Eds 1992 Eds 1997 Eds 2005 Eds- Mics 2010-11 Eds continue 2012-13 Isf du Sénégal Isf de Louga 35 Graphique 2 : ISF selon le quintile de bien-être économique durant l’Eds 2005 et l’EdsMics 2010-2011 Source: ANSD, Eds 2005, Eds-Mics 2010-2011, Graphique 3 : ISF selon le niveau d’étude durant les EDS 1992, 1997, 2005 et l’EDSMICS 2010-2011 Source: ANSD, Eds 1992, Eds 1997, Eds 2005, Eds-Mics 2010-2011 Eds 2005 Eds- Mics 2010-2011 0 1 2 3 4 5 6 7 Le plus pauvre Second Moyen Quatrième le plus riche 7 6,3 5,5 4,3 3,6 7 6,2 5 4,3 3,3 Eds 2005 Eds- Mics 2010-2011 Eds 1992 Eds 1997 Eds 2005 Eds-Mics 2010-2011 0 1 2 3 4 5 6 7 Aucun Primaire Secondaire ou plus 6,51 5,67 3,75 6,28 5,19 3,07 6,1 4,8 3 5,8 4,5 2,9 Titre du graphique Eds 1992 Eds 1997 Eds 2005 Eds-Mics 2010-2011 36 Dans cette situation interrelationnelle entre les dynamiques de fécondité et de pauvreté, le Sénégal et (par extension) l’ancienne région de Louga y enregistrent des relations négatives avec une fécondité beaucoup plus élevée chez les démunies et qui recule face à l’augmentation du niveau de vie et aussi du niveau d’instruction. Toutefois ces interrelations ne permettent pas de décrire directement un cycle tournant dans le sens de : nous sommes pauvres parce que nous sommes féconds et du fait de notre fécondité nous resterons pauvre mais plutôt dans le sens du dynamisme des faits démographiques qui constituent un des facteurs explicatifs du niveau élevé du chômage dans les conditions où le rythme de la création d’emploi se retrouve plus faible que celui de la croissance démographique. La pauvreté est souvent considérée comme un des facteurs-clés à l’origine des fortes croissances démographiques et des fécondités élevées, ainsi qu’un des éléments qui bloque ou ralentit les transitions démographiques.

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Les pratiques agricoles

L’agriculture demeure un pilier important faisant partie des secteurs d’activités sur lesquels doit s’appuyer tout pays pour son décollage et son développement économique. « Une transition économique réussie implique un flux continu de ressources de l’agriculture vers l’industrie. Ce transfert de ressources dépend de facteurs structurels affectant la demande, des productivités marginales du travail, du progrès technique, de la dotation des secteurs en facteurs de production et du rôle des politiques publiques7 » : le réservoir de la main d’œuvre agricole comme carburant de la croissance économique telle est la base fondamentale de la théorie du surplus8 . L’Agriculture au Sénégal fait partie des leviers de l’économie nationale et occupe une bonne partie de la population. En 2002, la main d’œuvre agricole était estimée à 3.420.000 individus dont 69% étaient composés de la main d’œuvre familiale9 . Malheureusement l’agriculture au Sénégal ne tend pas vers ce qui est communément appelé la « transition agricole » dont tous les pays industriels développés ont eu à traverser et qui se caractérise par une diminution progressive de la main d’œuvre agricole poussé bien sûr par une mécanisation progressive des systèmes de production au service du secteur secondaire et particulièrement à l’industrie. La population agricole continue même d’accroitre et de 1997 à 2011, elle a connu une augmentation moyenne de 1,9% (DPEE) 10 . Ces caractéristiques de l’agriculture sénégalaise reflètent de manière générale les singularités dans les diverses collectivités du pays dont le département et la commune de Louga où l’agriculture y est essentiellement rurale. Sur 72.031ménages agricoles recensés en 2013, 62.676 vivent en milieu rural et les communes n’en regroupent que 9.355 soit 13,0%. Le Recensement national de l’Agriculture n’en disait pas moins. 7Pierre Berthelier et Anna Lipchitz, Quel rôle joue l’agriculture dans la croissance et le développement? In: Tiers-Monde. 2005, tome 46 n°183. pp. 603-624. 8Cette théorie se fonde sur les travaux d’Arthur Lewis (1954) 9Ministère de l’agriculture – DAPS, mars 2009 10Dpee, Politique Agricole, Productivité et Croissance à Long Terme au Sénégal, aout 2013 38 Tableau 3 : répartition de la main d’œuvre agricole selon le statut, l’âge et le sexe Catégorie de main d’œuvre et groupe d’âge Sexe masculin Sexe féminin Ensemble Effectif % Effectif % Effectif % Permanents nonsalariés 8-14 ans 46 704 19,94 33735 19,91 80 439 19,92 15-59 ans 110 726 47,26 105 560 62,29 216 286 53,57 60 ans ou + 12 035 5,14 8 561 5,05 20 596 5,10 Élèves et étudiants 32 666 13,94 17 717 10,46 50 383 12,48 Autres aides familiaux 13 347 5,70 3 643 2,15 16 990 4,21 Permanents salariés 8-14 ans 76 0,03 – – 76 0,02 15-59 ans 1 741 0,74 – – 1 741 0,43 Temporaires salariés 8-14 ans 453 0,19 – – 453 0,11 15-59 ans 16 522 7,05 242 0,14 16 764 4,15 Ensemble 234 271 100,00 169 458 100,00 403 729 100,00 Source: Sénégal, Recensement national de l’agriculture 1998-99 La question que l’on se pose, au regard de ce tableau, tourne autour d’une explication rationnelle sur le fait qu’un secteur d’activité qui emploie autant de main d’œuvre ne puisse pas servir de soubassement pour le développement économique et retenir les jeunes actifs qui se voient souvent obliger de migrer à la recherche de travail. Beaucoup de facteurs naturels11 dont la saisonnalité des pluies qui y dépasse rarement les 30 jours de pluie et aussi la barre des 400mm d’eau faisant du milieu naturel une zone très souvent déficitaire en pluviométrie ainsi que de la discontinuité dans sa distribution spatiale peuvent expliquer cet état de fait. 11 Les facteurs hydrologiques et hydrogéologiques entrent aussi en jeu dans l’explication du manque de pratiques agricoles durant la saison sèche. En effet Louga se situe à 52km du lac de Guièr ainsi que l’accès à ses eaux souterraines est souvent difficile du fait de leurs profondeurs (le maestrichtien profond est à 250m de profondeur et l’éocène inférieur y est à 300m) et aussi de la qualité des eaux. 39 Graphique 4 : régime pluviométrique de la commune de Louga Source : DRDR, Louga La faiblesse pluviométrique combinée à une disproportion de la distribution spatiale des pluies impactent fortement sur les rendements ainsi que sur les revenus des agriculteurs. Les principales variétés de cultures produites à Louga n’ont pas beaucoup évolué (l’arachide, le mil, le niébé et un peu tardivement le maïs) même si les superficies emblavées ont connu une forte variabilité ponctuée par une instabilité linéaire en ce qui concerne les emblavures. Cependant, le problème majeur des agriculteurs de Louga et de manière générale du Sénégal reste la lente progression des prix des matières premières agricoles comparée à celle du coût de la vie.« La question alimentaire, au-delà de son impact sur les consommateurs, souligne les fragilités d’un modèle économique extraverti construit depuis la fin du XIXe siècle autour de l’arachide12 ». En effet, les prix à la vente des principaux produits agricoles cultivés à Louga ont connu quelques moindres sinon rares et faibles augmentations contrairement à certains produits de première nécessité. L’arachide, la principale production agricole locale a vu ses prix à la production faiblement accroitre de 1980 à 2013. Les prix du kilogramme d’arachide non décortiqué sont passés de 60frs en 1980 à 80frs en 1990 et à 160frs en 1998 avant de chuter pour valoir 145frs en 2000 et enfin atteindre 175frs en 2011. Sur une période de 30 longues années, le prix à la production de l’arachide n’a cru que de 115frs.

Table des matières

Problématique
Cadre théorique et conceptuel
A. Cadre théorique
B. Cadre conceptuel
Cadre opératoire
Méthodologie
A. La documentation bibliographique
B. Enquête sur le terrain
a) La fiche de questionnaire à Louga
b) Le guide d’entretien
C. Le traitement des données
D. Les difficultés rencontrées
Introduction générale
Première partie : les acteurs du codéveloppement et leurs réalisations
Chapitre 1 : Présentation générale de la ville de Louga
Chapitre 2 : Les principaux facteurs d’émigration à Louga
Chapitre 3 : Les différents programmes de codéveloppement touchant la commune de Louga et les effets de leurs réalisations sur les facteurs d’émigration
Deuxième partie : L’ONG italien CISV, un acteur du codéveloppement à Louga et les effets de ses réalisations sur les facteurs d’émigration dans la commune
Chapitre 1 : les sources de financement de la CISV et les effets des projets réalisés sur les facteurs d’émigration dans la commune de Louga
Chapitre 2 : Essai d’orientation des investissements des émigrés vers des secteurs d’activités à effets structurants : la réutilisation des eaux usées traitées dans l’arboriculture périurbaine
Conclusion générale
Bibliographie
Table des matières
Liste des annexes

 

 

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