Méthodes d’étude des effets sur les animaux

Méthodes d’étude des effets sur les animaux

Estimation de la toxicité

La toxicité des HE est évaluée par voie orale ou gavage de 0,3 ml d’HE. Pour chaque test, deux lots de 4 souris de 20 g ± 2 g chacune sont utilisés. Un autre lot de 4 souris de même poids, gavé de 0,3 ml d’eau physiologique sert de témoin. Les souris sont observées pendant 24 h.

Test sur les larves de moustique (TIWARY et coll., 2007)

Le test est effectué sur des larves de « Culex quinquefasciatus », vecteur de la filariose bovine. Réalisation du test proprement dit : Quatre lots de 25 larves au stade 3 de développement sont utilisés. Ces larves sont prélevées au moyen d’un tamis et placées dans des cristallisoirs contenant 250 ml d’eau de source avec différentes concentrations de l’HE à tester mélangée avec de l’acétone (agent dispersant). Un autre lot placé dans 249 ml d’eau mélangée à 1 ml d’acétone sans HE sert de témoin. Chaque concentration est testée en triple. Par ailleurs, le test est répété trois fois afin de confirmer les résultats.

Les larves mortes sont dénombrées au bout de 24 h. Les larves sont considérées comme :  mortes, lorsque touchées par une aiguille dans la région cervicale, elles ne bougent plus ;  moribondes, quand elles sont incapables de plonger ou de monter en surface, lorsqu’on agite l’eau. Détermination de la concentration létale 50 % 24 h (BOYD, 1966) La CL50 (24 h) ou la concentration létale qui tue 50 % des animaux testés au bout de 24 h, est déterminée par une méthode graphique, en appliquant la régression linéaire de la relation : Où C : concentration en mg/ml % de mortalité = f (logC) Méthodes d’étude des effets sur les animaux

 Chez la souris 

L’équation de la droite de régression linéaire est de la forme : Y = A + BX Où : Y : % de mortalité ; A : une constante ; B : le coefficient de régression ; X : le logarithme décimal de la concentration (log C).

Méthodes d’étude des effets sur les microorganismes

Les effets sur les microorganismes sont étudiés selon des techniques de mesure de sensibilité aux antibiotiques. Il s’agit de : – la méthode de diffusion en milieu solide (méthode des disques ou test d’antibiogramme) ; – la méthode d’aérodiffusion ou méthode de microatmosphère.

La stérilisation (LARPENT et LARPENT-GOURGAUD, 1997 ; MARCHAL, 1992)

Les milieux de culture, les disques et les cônes des micropipettes sont stérilisés à l’autoclave (Webeco) à 121°C sous une pression de 2 bars pendant 20 min. Les verreries et les pinces sont stérilisées à l’étuve (Jouan, B 463) à 180°C pendant 60 à 90 min. Remarque : La paillasse de travail ainsi que les mains du manipulateur sont nettoyées préalablement à l’alcool. Quant aux manipulations, elles sont effectuées autour de deux flammes de bec Bunsen. 

Coloration de GRAM 

Principe (AVRIL et coll., 1992 ; MARCHAL, 1992 ; MERCK, 1997 ; MEYER et coll., 2000 ; MOUNIDATI, 2009) La coloration Gram permet de distinguer les bactéries Gram positif (+) des bactéries Gram négatif (-), non seulement d’après leur forme, mais aussi selon leur affinité pour les colorants, liée à la structure de leur paroi

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