METHODES D’ENQUETES ET TRAITEMENTS D’INFORMATIONS
Dans ce travail, les travaux de documentation ont fourni un bagage essentiel pour les travaux de terrain.
Préparation de travaux de terrain
La réalisation des travaux de terrain nécessite un maximum de préparation afin de se familiariser à la zone de recherche. De ce fait, l’élaboration de plusieurs cartes se montre indispensable, par exemple : la carte élaborée à partir d’une image satellitaire Google Earth (imprimée au 20 000e ). Avec cette image, les itinéraires provisoires ont pu être dressés afin de cibler les coupes naturelles et d’atteindre l’objectif de ce mémoire. L’image offre plus d’avantages sur l’occupation du sol. En outre, la numérisation de ces cartes ci-après a été réalisée : la carte géologique au 1/100 000 de Lenoble levée 1938 feuille N48 Faratsiho et la carte topographique au 1/100 000, feuille N48 Faratsiho ; pour les emporter sur terrain afin de savoir le substrat géologique ainsi que la topographique, et aussi de se localiser dans la zone de recherche. Ainsi, la lecture de ces cartes fournira un bagage essentiel pour l’élaboration de travaux de terrain. Pour bien mener les travaux de terrain, la constitution de la carte des itinéraires provisoires s’avère indispensable. Elle est dirigée par une logique bien connue des géomorphologues. La carte d’itinéraires faits par Claude Alsac lors de l’étude géologique et prospection de la feuille de Faratsiho (rapport de fin de mission 1962), puis reprise par A. Rasolofonjatovo a aussi contribué à la création de la carte des itinéraires provisoires. Pendant la préparation de travaux de terrain, l’élaboration des questionnaires se montre incontournable. Elle est basée sur l’évolution de la cuvette observée par les habitants comme l’ensablement des rizières et la localisation des éboulements, de même sur la modification apportée par l’homme et le drainage de la cuvette. 21 Rédaction du mémoire Source : Andomanana Tafita, octobre 2017 Figure 4. Illustrations de la démarche de recherche Travaux de documentation Problématique Hypothèse de recherche Approche théorique de la zone de recherches Analyse des documents cartographiques Se familiariser avec la zone de recherches Préparation des travaux de terrain Cibler les coupes naturelles Elaborer des cartes préliminaires (carte itinéraire)
Les travaux de terrain
Le séjour à Vinaninony se divise en deux : le mois d’août et le mois d’octobre. Les travaux pendant le mois d’août sont considérés comme une reconnaissance de la zone de recherche alors que le mois d’octobre est réservé aux travaux de terrain proprement dits. Ils se divisent en deux étapes. La première étape consiste à effectuer des enquêtes et des entretiens. Pour savoir l’évolution de la cuvette, les questions se sont basées sur le drainage des réseaux hydrographiques qui traversent la cuvette ainsi que sur la mise en valeur des versants représentée comme l’un des facteurs de l’érosion et aussi sur la localisation des éboulements dans la zone.
Les enquêtes
Pendant les enquêtes, le déplacement était nécessaire. Ainsi, c’est une occasion pour faire la lecture et l’interprétation des paysages. Celles-ci nous ont conduits à une perception personnelle de la forme de relief qui entoure la cuvette de Vinaninony. Plus précisément, elle a permis de constater que la cuvette est dominée par des reliefs très hardis du nord au sud et d’est en ouest. Ce sont des reliefs volcaniques qui peuvent être classés en trois catégories. Elle a aussi permis de constater l’encaissement la rivière en allant vers le sud de la cuvette. Tout au long du trajet, les questions tournent essentiellement sur l’ancien lit de la rivière ainsi que sur l’aménagement des canaux drainage, la principale cause de l’assèchement de la cuvette. Les questions se sont aussi posées sur la localisation des galets dans la cuvette. Les enquêtes ont été faites par sélection, c’est-à-dire, seules les personnes qui cultivent les terres ont été enquêtées. Donc, celles-ci se sont effectuées dans les champs de culture. Pour avoir une meilleure connaissance sur le drainage et l’histoire de la cuvette, des sondages ont été effectués sur les personnes enquêtées. Les questions ont été seulement posées sur les hommes âgés qui connaissent mieux l’histoire du drainage de la cuvette. Par conséquent, les enquêtes auprès de la population ont indiqué quelques nouveaux itinéraires à parcourir. De ce fait, le taux d’échantillonnage est de 0,10 % du nombre de la population qui est de 31 375 habitants en 2009. L’étape suivante repose sur la vérification des hypothèses établies par plusieurs chercheurs ainsi que par nous-même sur l’origine de la cuvette. Essentiellement, il s’agit de chercher les sédiments lacustres en parcourant les itinéraires provisoires faits lors de la préparation de travaux de terrain et des enquêtes.