METHODE D’EVALUATIONDE L’EXPOSITION AUX POLLUAN

METHODE D’EVALUATIONDE L’EXPOSITION AUX POLLUAN

Méthodes directes

La dose externe

Elle peut être effectué à la hauteur des voies de pénétration comme les voies respiratoires; ou bien des mesures individuelles sur le corps, les vêtements (capteurs cutanés, etc.). Le choix de l’instrumentation dépendra de sa sensibilité, de sa sélectivité, de son coût, de sa rapidité d’exécution et de sa rapidité à obtenir les résultats. Plus spécifiquement aux contaminants chimiques, de sa durabilité dans l’échantillonnage en fonction des variations environnementales tel que la température et l’hygrométrie, du choix entre des mesures ponctuelles ou des mesures en continu permettant un suivi optimisé de l’exposition. Et dans le cas de polluants aériens et de mesures individuelles, de la portabilité du matériel.

Ces appareils doivent satisfaire généralement à des normes.  Les particules et l’aérosol La nocivité des particules dépend de la granulométrie, de la concentration massique, et de la nature chimique du contaminant. Aussi, les échantillons d’airs sont prélevés à l’aide de filtres ou de plaques à impaction avec ou sans coupure granulométrique. Dans le premier cas elle permettrait de sélectionner les particules collectées selon leur diamètre aérodynamique, et dans le second cas d’élargir l’échantillonnage de particules selon le débit d’aspiration d’air et la nature du filtre de l‘appareillage.

La charge globale des particules se mesure par les méthodes gravimétrique, radiométrique, réflectométrie et de variation de fréquence. Les méthodes analytiques permettent l’analyse de la composition chimique. Les chromatographies en phase gazeuse (GPC) et en phase liquide haute performance (HPLC), liées à des détecteurs spécifiques, sont principalement utilisées pour l’analyse de la composition chimique de composés organiques (Mathé et coll, 1998)  Les gaz, vapeurs et contaminants chimiques dans l’air L’échantillonnage est passif ou actif. Le premier est basé sur le principe de diffusion moléculaire naturelle des gaz à travers une membrane ou une couche d’air statique. Les contaminants sont collectés imprégné pour les gaz  réactifs particuliers. Cette méthode n’est pas adaptée à une atmosphère à basse vitesse d’air, ou pour un dosage sur une personne statique

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. Elle est privilégiée lors de mesure d’exposition de longue durée. Le second consiste à collecter le gaz grâce à une pompe durant le temps d’exposition. Il est prélevé dans un sac en matériaux inertes (cas de la technique sans concentration) ou sur un support solide par adsorption ou chimisorption (technique avec concentration). Elle s’utilise dans le cas de mesures individuelles ou d’ambiance. Quelque soit le principe, les supports subissent ensuite une désorption des polluants pour être analysé selon les méthodes de chimie analytique précédemment abordées. On trouve également des supports contenant un réactif à coloration positive en présence d’un gaz spécifique permettant une détection et une concentration immédiate du polluant. Dans le cadre de mesure individuelle, il existe deux types de capteur positionnés au voisinage des voies de pénétration, les badges et les tubes qui diffèrent par leur sensibilité et leur durée d’exposition (Person et coll, 1998).

Les polluants chimiques dans l’eau sont analysés par les méthodes de séparation, d’analyse chimiques précédemment abordé, ainsi que des méthodes immunologiques (WHO, 2004)  Les contaminants des solides (sols, aliments etc. ) et les bioindicateurs L’analyse de ce type de contaminants s’exécute par les techniques analytiques en vigueur. La méthodologie de prélèvement de sol remué, semi remué ou non remué permet de prendre également en compte l’aspect volatil de certains contaminants chimiques (FAO, 2000) Les études d’évaluation de l’impact de polluants sur l’environnement ne se résument pas essentiellement à des analyses physico-chimiques car elles ne peuvent être exhaustives. Aussi, pour représenter la qualité du milieu et de l’écosystème, l’étude de bioindicateurs animal ou végétal apporte une réponse sur l’état de la biodiversité, sur le niveau de pollution et permet de caractériser précocement les modifications provoquées. On peut citer faire des tests bactériens, ses tests sur la faune, des tests sur la flore.

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