MESURE DES PERTES PAR UNE METHODE D’OPPOSITION

MESURE DES PERTES PAR UNE METHODE D’OPPOSITION

La vérification des calculs par une comparaison avec des mesures soulève des questions quant à leur validité. En effet la mesure de la valeur des pertes se fait habituellement par la différence entre la puissance électrique en entrée et la puissance mécanique utile, de plus ces pertes se décomposent en des pertes dans l’onduleur, des pertes Joule dans le bobinage, des pertes magnétiques et des pertes mécaniques (frottements, ventilation). L’estimation des pertes magnétiques nécessite la connaissance des trois autres. Cette méthode ne permet pas une détermination précise compte tenu des ordres de grandeurs respectifs des pertes et des puissances absorbées et utiles. Dans le domaine de l’électrotechnique, des méthodes de mesure de pertes dites « d’opposition » ou de « récupération » consistent à mettre deux actionneurs identiques accouplés à un même arbre mais fonctionnant en mode symétrique, l’un en moteur, l’autre en générateur [87].

Nous pouvons citer en exemple les méthodes utilisées pour les machines à courant continu (Rayleigh, Potier, Hopkinson, Blondel), les moteurs séries (Hutchinson), les machines synchrones et asynchrones [83]. Cette méthode d’opposition est aussi employée dans d’autres domaines de l’électricité [84] ou encore dans d’autres domaines de la physique tels que la mécanique (par ex. caractérisation d’engrenages). Trois intérêts se dégagent de l’emploi d’une telle méthode : ! La source ne fournit que la somme des pertes,  » Mesure directe des pertes (précision accrue), # Tous les points de fonctionnement peuvent être testés sans nécessiter de charge mécanique réelle. Mais elle nécessite de réaliser et de commander deux machines identiques. En ce qui concerne notre application (convertisseur statique – machine à réluctance variable à double saillance), nous avons ajouté la possibilité de pouvoir mesurer séparément les pertes accessibles (Joule, onduleur, mécaniques) afin d’en déduire les pertes dans le circuit ferromagnétique. En ce qui concerne les pertes cuivre supplémentaires, n’ayant pas les moyens de les mesurer séparément, nous avons décidé de les minimiser en subdivisant suffisamment les conducteurs afin qu’elles soient négligeables devant les autres pertes. 

Présentation de l’actionneur

Dimensions de l’actionneur Les dimensions des actionneurs ont été guidées par différentes contraintes qui sont : Forme de perméance « proche » de celle rencontrée dans les autres MRVDS. Structure monophasée, permettant de mettre au point la méthode de mesure sans complexité inutile. Fréquence des grandeurs électromagnétiques proche du kilo Hertz, à la vitesse de rotation maximale. Couples et puissances mises en jeu compatibles avec les sources de tension disponibles. Structure circulaire pour minimiser les problèmes mécaniques liés à la vitesse de rotation proche de 15 000 tr/min.

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