Mesure de l’adéquation de l’échantillonnage (KMO) et Test de sphéricité de Bartlett

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La paléobiogéographie des Inocérames WALASZCZYK I

La paléobiogéographie du Crétacé basée sur les bivalves est utilisée ici comme le modèle de base pour la discussion qui va suivre. Aucune tentative n’a été faite pour simplifier sa nomenclature en fonction des suggestions récentes du Groupe de travail sur la paléogéographie (Westermann, 2000). Selon le schéma de Kauffman, Madagascar faisait partie de la Province Afrique de l’Est, qui, avec la province voisine Australe, sous-provinces de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, a formé une grande région biogéographique indopacifique. Lors de l’analyse au niveau de l’espèce, du Cénomanien jusqu’au début Campanien les assemblages d’Inocéramidés de Madagascar sont fortement endémiques, et typiques de la Province Afrique de l’Est. Les Inocéramidés semblent été effectivement caractérisés par Inoceramus pictus et des groupes de Mytiloides, respectivement pendant le Cénomanien supérieur et Turonien inférieur. Heinz, (1933) a vu que des Inocéramidés malgaches sont aussi étroitement alliés à ceux euro-américains. Ce qui suppose alors que les Inocérames étaient essentiellement mondiale dans leur distribution, même au niveau de l’espèce, une situation qui a eu un fort impact sur ses interprétations taxonomiques.
Les Inocérames de Madagascar : leurs relations avec les Inocérames d’Europe et d’autres régions de la Terre D’après les études faites par HEINZ, (1932), plusieurs espèces trouvées { Madagascar sont rencontrés également en Europe :
• Actinoceramus concentricus PARK, Mont Raynaud (Nord de l’île)
• Inaequiceramus virgatus SCHLUT, Ranonda (Ouest de Betioky)
• Paraceramus comancheanus CRAG,Berevo (Province de Maintirano)
• Mytiloides labiatus SCHLUT, Sud Animokotra, Ouest Iankara
• Striatoceramus hoepeni,Antsalova-Bekopaka
• Inoceramus ernsti HEINZ, Manasoa sur Onilahy
• Volviceramus cf koeneni MULL,Manasoa sur Onilahy
• Cordiceramus germanicus HEINZ, Tsianaloky
• Haenleinia (Besairieia) besairieia HEINZ, Est de Mitraiky
• Boehmiceramus regularis d’ORBIGNY, Andrafiavelo ; Andrakaraka ; Mitraiky ; Andranotakatra ; Bekopaka

Ces espèces sont aussi répandues dans d’autres régions :

• Actinoceramus concentricus PARK, au Zoulouland
• Inaequiceramus pictus SOWERBY, en Australie, Nouvelle Zélande, Nouvelle Calédonie
• Inoceramus ernsti HEINZ, au Caucase
• Volviceramus cf koeneni MULL,en Asie Mineure
Cf involutus SOWERBY, en Amérique du Nord
Les deux genres suivants sont trouvés partout dans le monde sauf en Australie :
• Boehmiceramus regularis d’ORBIGNY
• Mytiloides labiatus SCHLUT
L’aire de distribution des espèces est large .Cet accord paléogéographique s’accorde fort bien avec la stratigraphie. Les Inocérames de Madagascar montrent la même succession qu’en Europe.
II-Aire de répartition
Plusieurs espèces d’Inoceramus sont connues ayant cette large distribution mondiale durant le Crétacé. On en trouve de nombreux fossiles, par exemple :
• en Amérique du Nord : dans la Pierre Shale (formation géologique ou série stratigraphique du crétacé supérieur située dans les Montagnes Rocheuses du Nord-Dakota au Nouveau-Mexique), dans la Mer Intérieure de l’Ouest qui couvrait l’Amérique du Nord au Crétacé (Western Interior Seaway pour les anglophones) ou dans l’île de Vancouver en Colombie-Britannique (Canada), ou encore au Texas, dans le Tennessee, en Californie ou en Alaska aux États-Unis ;
• en Europe : en abondance dans l’argile du Gault (du crétacé inférieur) dans la région londonienne en Angleterre, mais aussi en Espagne, France ou Allemagne.

Variation intraspécifique

Il existe une variation intraspécifique au sein de l’espèce Inoceramus arculiferus :
 Les histogrammes de fréquence montrent la distinction de la taille des coquilles affectant la longueur, la hauteur de la coquille et le diamètre de la coquille.
 L’analyse bivariée informe le parallélisme de croissance entre les variables la longueur, la hauteur de la coquille et le diamètre de la coquille.
 La synthèse des résultats représentée en ACP montre que sur les six variables étudiées (H, L, Lc, E, Nc, D) ; la croissance globale est traduite par le diamètre de la coquille.
Notons que d’après les résultats statistiques, les variations intraspécifiques n’influencent pas l’homogénéité de la population.
propos des méthodes de détermination des Inocérames Les méthodes de détermination des Inocérames sont les mêmes que celles employées pour la détermination des autres Lamellibranches. Elles sont basées sur les formes, les dimensions de la coquille et sur l’allure de l’ornementation : côtes concentriques ou radiales, bourrelets et sillons.

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Méthode de Heinz

R.Heinz a proposé de baser les descriptions d’espèces sur des nouveaux caractères tirées des rapports entre les stries d’accroissements de la coquille. Deux grands spécialistes Allemands des Inocérames, CI.SHLÜTER ,(1987, p.278) à la fin du siècle dernier et J.Böhm, (1912, p.403) concernant des caractères tiré des stries d’accroissement pour la détermination .Heinz dans le cadre d’une étude détaillée de la morphologie de la coquille, a créé pour désigner les éléments d’ornementation distingués par lui, une terminologie grâce { laquelle les diagnoses d’Inocérames sont { la fois simplifiés et précisées. La coquille des Inocérames est caractérisée par la présence des stries d’accroissement qui ont plus ou moins concentriques au sommet, ce qui constitue pour Heinz la plus simple de l’ornementation. C’est l’élément de base sur lequel viennent se greffer les autres formes d’ornementation plus complexes.

Méthode d’O. Seitz

O. Seitz constate que l’ornementation considéré par Heinz est un caractère extrêmement variable alors que la forme générale est un caractère plus important et plus stable ; les modifications de la forme des stries d’accroissement au cours de la croissance conditionnent les modalités de cette forme générale. Il repose sa détermination en grande partie sur l’analyse de la représentation graphique de la déformation des stries d’accroissement au cours de la croissance, c’est-à-dire l’étude de l’évolution ontogénique de la forme générale de la coquille.

Table des matières

Remerciements
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Introduction
Première partie : Généralités
I-Généralités
I-1-Bassin de Morondava
I-1-1-Cadre géographique
I-1-2-Cadre géologique
II-Les Inocérames
II-1-Caractères généraux des Inocérames
II-1-1-Définition
II-1-2-Organisation générale (figure 2, 3,4)
II-2-Quelques Inocérames du Sud – Ouest de Madagascar
II-3-Etat de conservation et historique
II-3-1-Préservation
II-3-2-Historique
Deuxième partie : Matériels et méthodes
I-Localisation de la zone d’étude (Antsirasira)
II-Matériels utilisés
III-Matériels biologiques
III-1-Espèce étudiée
IV-Méthodologie
IV-1-Méthode de mensurations
IV-2-Processus de l’analyse univariée et bivariée
IV-2-1-Analyse univariée
IV-2-2-Analyse bivariée
IV-3-Processus de l’analyse multivariée
Troisième partie : Résultats et Interprétations
I-Analyse morphologique
II-Analyse descriptive univariée
II-1-Echantillons à une valve
II-2-Echantillons à deux valves accolées
II-3-Echantillons à deux valves ouvertes
II-4-Echantillons à deux valves semi-ouvertes
III-Analyse descriptive bivariée
III-1-Echantillons à une valve
III-2-Echantillons à deux valves accolées
III-3-Echantillons à deux valves semi-ouvertes
III-4-Résultats de corrélations de l’espèce
IV-Analyse descriptive multivariée
IV-1-Echantillons à une valve
IV-1-1-Corrélations entre les variables
IV-1-2-Mesure de l’adéquation de l’échantillonnage (KMO) et Test de sphéricité de Bartlett
IV-1-3-Choix de la méthode d’extraction des composantes principales
IV-1-4-Matrice des composantes
IV-2-Echantillons à deux valves accolées
IV-2-1-Corrélations entre les variables
IV-2-2-Mesure de l’adéquation de l’échantillonnage (KMO) et Test de sphéricité de Bartlett
IV-2-3-Choix de la méthode d’extraction
IV-2-4-Matrice des composantes
IV-3-Echantillons à deux valves ouvertes
IV-3-1-Corrélations entre les variables
IV-3-2-Mesure de l’adéquation de l’échantillonnage (KMO) et Test de sphéricité de Bartlett
IV-3-3-Choix de la méthode d’extraction
IV-3-4-Matrice des composantes
Quatrième partie : Discussion
I-La paléobiogéographie des Inocérames WALASZCZYK I
II-Aire de répartition
III-Variation intraspécifique
IV-A propos des méthodes de détermination des Inocérames
CONCLUSION
Références bibliographiques

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