Mémoire Online: Variabilité génotypique du blé dur (Triticum durum Desf) vis à vis de la nuisibilité directe du brome (Bromus rubens L) en conditions semi – arides

Sommaire: Variabilité génotypique du blé dur (Triticum durum Desf) vis à vis de la nuisibilité directe du brome (Bromus rubens L) en conditions semi – arides

INTRODUCTION
I-BIBLIOGRAPHIE
A/ LES MAUVAISES HERBES ET LES PLANTES CULTIVEES
1.1- : REVUE GLOBALE
1.1.1-Notion de mauvaises herbes
1.1.2- Compétition entre les adventices et la culture
1.1.2.1- Notions d’interférence et de tolérance
1.1.2.2- Différence spécifique dans la capacité concurrentielle
1.1.2.3- Différence génotypique dans la capacité concurrentielle
1.1.2.4 – Paramètres de capacité concurrentielle
1.1.2.4.a – La durée de l’émergence
1.1.2.4.b – Compétition racinaire
1.1.2.4.c- La durée de semi
1.1.3-Conséquence des mauvaises herbes
1.1.3.1-Conséquences agronomiques
1.1.3.2-Conséquences sur la teneur en protéines du grain
1.1.4-Effets des pratiques culturales sur le développement des adventices
1.1.5-Nuisibilité des mauvaises herbes
1.1.5.1-Différents types
1.1.5.1.1-La nuisibilité réelle
1.1.5.1.1.a- La nuisibilité réelle directe
1.1.5.1.1.b- La nuisibilité réelle indirecte
1.1.5.1.2- La nuisibilité due à la flore potentielle
1.1.5.2- Les seuils de nuisibilité
1.1.5.2.a – Les seuils de nuisibilité biologique
1.1.5.2.b- Les seuils de nuisibilité économique
1.1.5.3- Facteurs influençant le degré de nuisibilité des mauvaises herbes
1.2- CAS DES BROMES
1.2.1-Caractéristiques botaniques
1.2.2- Répartition géographique
1.2.3- Biologie
1.2.4- Exigences écologiques
1.2.5-Conséquences économiques
1.2.6-Spécificités du brome rougeâtre
1.2.6.1- Morphologie et écologie
1.2.6.2- Biologie de la germination
B/ APERCU SUR LE CYCLE BIOLOGIQUE DU BLE
2.1- La période végétative
2.1.1-Phase germination – levée
2.1.2- Phase levée – tallage
2.2- La période reproductrice
2.2.1- La montaison – gonflement
2.2.2- l’épiaison – fécondation
2.3- Période de formation et de maturation du grain
2.3.1- Le grossissement du grain
2.3.2- Maturation du grain
II- MATERIELS ET METHODES
2.1-Emplacement géographique et caractéristiques pédoclimatiques de la station expérimentale
2.2- Matériel et méthode
2.2.1- Matériel végétal
2.2.1.1- génotypes de blé dur
2.2.1.2- l’adventice
2.2.2- Méthode
2.2.2.1-Téchniques et conduites culturales
2.2.2.2- Dispositif expérimental
2.2.2.3- Echantillonnage des plantes
2.2.2.4- Paramètres évalués
2.2.2.4.1- Biomasse sèche aérienne du blé
2.2.2.4.2- Hauteur à la floraison
2.2.2.4.3- Précocité à l’épiaison
2.2.2.4.4- Paramètres de rendement
2.2.2.4.4.1- Nombre d’épis /m²
2.2.2.4.4.2- Nombre de grains/Epi
2.2.2.4.4.3- poids de mille grains
2.2.2.4.5- rendement grains et paille
2.2.2.4.6- Teneur en azote
2.2.2.4.7- teneur en protéines
2.2.2.5- outil statistique
III- RESULTATS ET DISCUSSIONS
3.1- Effets compétitifs du brome sur la production de biomasse sèche du blé aux différents stades
3.1.1- Variation de la production de matière sèche inter stade et inter variétale
3.1.2- contribution à l’aptitude de production de la masse végétale des variétés à la variation des pertes inter stade et inter variétale en situation de compétition
3.1.2.1- Contribution de la capacité de production de la variétés à la variation des pertes inter stade
3.1.2.2- Contribution de la capacité de production de la variétés à la variation des pertes inter variétale
3.2- Variation de la hauteur et la précocité à l’épiaison du blé en présence du brome rouge
3.3- variation du rendement grain et ses composantes
3.3.1- Composantes du rendement
3.3.2- Rendement grain champ
3.3.2.1- Analyse des moyennes
3.3.2.2- phase du cycle affectée par la compétition du brome
3.3.2.3- Relation entre la perte de rendement grain, la hauteur, la précocité et la biomasse paille des variétés
3.3.2.3.a – Relation entre la perte de rendement grain et la hauteur à la floraison
3.3.2.3.b – Relation entre la perte de rendement grain, la précocité et la hauteur
3.3.2.3.c – Relation entre la perte de rendement grain, la hauteur, la précocité et la biomasse combinées
3.4 – richesse des grains en protéines
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes

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A – LES MAUVAISES HERBES ET LES PLANTES CULTIVEES
1.1-REVUE GLOBALE
1.1.1-Notion de mauvaise herbe
L’envahissement des cultures par la végétation spontanée est un des problèmes les plus importants dans la pratique agricole à travers le monde. La réduction de la production agricole et de la productivité peut résulter de la concurrence qui s’exerce entre les plantes cultivées et les mauvaises herbes (Diehl, 1975).
Toutes les espèces qui s’introduisent dans les cultures sont couramment dénommées « Adventices »ou « Mauvaises herbes ». Bien que généralement employés dans le même sens, ces deux termes ne sont pas absolument identiques. Pour l’agronome, une « adventice » est une plante introduite spontanément ou involontairement par l’homme dans les biotopes cultivés (Bournerias, 1979), une mauvaise herbe est une plante indésirable (Godinho, 1984). Le terme de mauvaise herbe fait donc intervenir une notion de nuisance. Dans les milieux cultivés en particulier, toute espèce non volontairement semée est une adventice qui devient mauvaise herbe au-delà d’une certaine densité, c’est-à-dire dés quelle entraîne un préjudice qui se concrétise, notamment par une baisse de rendement (Barralis, 1984).

L’amélioration de la production agricole ne peut se réaliser que si elle s’accompagne d’une lutte efficace contre l’enherbement. La mise au point de techniques de désherbage adéquates doit passer inévitablement par une connaissance approfondie de la flore adventice des cultures (Barralis et Chadoeuf, 1980; Real, 1988). L’utilisation de génotypes d’espèces cultivées compétitifs rend la lutte plus efficace et plus rentable.

1.1.2- Compétitions entre les adventices et la culture
1.1.2.1- Notions d’interférence et de tolérance
Les espèces cultivées et les mauvaises herbes sont toutes deux classées comme espèces compétitives, raison pour laquelle elles occupent les mêmes niches écologiques (Harper, 1977).
La capacité compétitive d’une culture, peut être évaluée en terme de capacité d’interférer ou de tolérer la croissance des mauvaises herbes.
L’interférence (effet de la compétition) peut être définie comme la capacité de la plante à supprimer la croissance des mauvaises herbes par des modifications de l’environnement immédiat pouvant inclure l’appropriation des ressources ou le dégagement de substances chimiques (Harper, 1977 et Jordon, 1993).
La tolérance aux mauvaises herbes (réponse à la compétition) est la capacité des cultures à maintenir leur rendement sous la concurrence, tout en n’affectant pas la fécondité de l’espèce concurrente (Callaway, 1992 ; Jordan, 1993 et Torner et al., 2000).
Lemerle et al (1995 et 2001) et Mohler (2001) indiquent que l’interférence et la tolérance sont toutes deux des mesures de la capacité concurrentielle. Ces deux composantes de la compétitivité, expriment des comportements contradictoires ou une apparente indépendance, empêchant toute généralisation (Goldberg, 1990, in Assemat, 2000). Jordan (1993) estime que, l’interférence et la tolérance devraient être discernées l’une de l’autre parce qu’elles sont conduites par des mécanismes différents.

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