Mémoire Online: Stress oxydatif, différentiation et mort cellulaire chez le parasite leishmania

Sommaire: Stress oxydatif, différentiation et mort cellulaire chez le parasite leishmania

Liste des Figures
Liste des abréviations
Chapitre I. Leishmania et la leishmaniose
1.1 Le parasite Leishmania : Généralités
1.2 Cycle de vie du parasite
1.2.1 Stade extracellulaire promastigote
1.2.2 Métacyclogénèse
1.2.3 Stade intracellulaire amastigote
1.3 La leishmaniose
1.3.1 Epidemiologic et distribution géographique
1.3.2 Manifestations cliniques
1.3.3 Diagnostic
1.3.4 Vaccins
1.3.5 Traitements
Chapitre II. Mode d’action des drogues et mécanismes de résistance
2.1 Mécanismes d’action des drogues anti-Leishmania
2.1.1 L’antimoine et ses dérivés
2.1.2 La pentamidine
2.1.3 L’amphotéricine B
2.1.4 La miltéfosine
2.1.5 La paromomycine
2.1.6 Autres molécules : sitamaquine, terbinafine et methotrexate
2.1.7 L’induction de l’apoptose par les drogues anti-Leishmania 30
2.2 Nouveau paradigme pour le mode d’action des antibiotiques et des drogues anticancéreuses
2.3 Mécanismes de résistance
2.3.1 Mécanismes de résistance spécifiques
2.3.2 Mécanismes de résistance généraux et nouveau paradigme
Chapitre III. Leishmania et les stress oxydatifs
3.1 Cycle de vie et stress oxydatifs
3.2 Mécanismes de résistance aux stress oxydatifs
3.2.1 Les thiols et le métabolisme du trypanothion
3.2.2 Les ptérines
3.2.3 Autres mécanismes de défense contre le stress oxydatif
Chapitre IV. Problématiques, hypothèses et objectifs
Problématiques
Hypothèses
Objectifs
Chapitre V. Le rôle des ptérines réduites dans la résistance au stress oxydatif et nitrosatif chez le parasite Leishmania
5.1 Résumé
5.2 Article
Chapitre VI
6.1 Résumé
6.2 Article
Chapitre VII. La tolérance à la mort cellulaire induite par les drogues favorise l’acquisition de résistances multiples chez Leishmania
7.1 Résumé
7.2 Article
Chapitre VIII. Discussion générale
8.1 Leishmania et les stress oxydatifs : un nouveau rôle dans la résistance au stress oxydatif pour PTR1 et les ptérines réduites
8.2 Analyse protéomique du rôle des ptérines dans la métacyclogénèse du parasite
8.3 Dichotomie du mécanisme d’action des drogues anti-Leishmania : implication pour l’acquisition de la résistance
Conclusions
Bibliographie

Extrait du mémoire stress oxydatif, différentiation et mort cellulaire chez le parasite leishmania

Chapitre L Leishmania et la leishmaniose
1.1 Le parasite Leishmania : Généralités
Leishmania est un parasite protozoaire unicellulaire appartenant à l’ordre des Kinetoplastidae et à la famille des Trypanosomatidae. Il a été décrit pour la première fois en 1903 de manière indépendante par William Leishman et Charles Donovan (qui donneront respectivement leurs nom à l’espèce et à un genre responsable d’une pathologie humaine, Leishmania donovani, voir section 1.2.2). L’ordre des Kinetoplastidae regroupe un ensemble d’eucaryotes unicellulaires flagellés qui se distingue par la présence d’une organelle nommé le kinétoplaste. Le kinétoplaste est une mitochondrie géante fournissant l’énergie cellulaire nécessaire au fonctionnement de la cellule et au flagelle (du grec kineto signifiant mouvement). La famille des Trypanosomatidae (du grec trypano signifiant vrille) regroupent plusieurs parasites dits hémoflagellés. Le genre le plus important, en termes de nombre d’espèces, est le genre Trypanosoma (regroupant notamment les espèces responsables de la maladie du sommeil ou trypanosomiase africaine (Trypanosoma brucei) et de la maladie de Chagas ou trypanosomiase américaine (Trypanosoma cruzi). Le second genre le plus important est le genre Leishmania responsable de plusieurs pathologies qui présentent des manifestations cliniques différentes chez l’humain : les leishmanioses (voir section 1.3.2). Leishmania possède un cycle de vie complexe impliquant un vecteur du genre Phlebotomus (en Afrique, Asie et Europe, soit le « Vieux Monde ») ou Lutzomyia (en Amérique centrale et en Amérique du sud, soit le « Nouveau Monde »), communément dénommé mouche des sables, et un hôte mammifère. Leishmania est un parasite intracellulaire de son hôte mammifère. Il infecte et se multiplie au sein des cellules phagocytaires mononucléés, principalement les macrophages (section 1.2). Les leishmanioses constituent un problème de santé publique majeur dans les pays tropicaux et subtropicaux, avec une réémergence dans certains pays développés, justifiant les recherches conduites pour lutter contre les différentes formes de cette maladie. Par ailleurs, ce parasite est devenu depuis quelques années un modèle d’étude important, de part sa divergence évolutive précoce au sein du domaine des Eucaryotes et sa biologie unique.

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