Sommaire: Confortement des Pentes Instable
Introduction
Chapitre I exemples de glissements
1. La Clapiere (France)
2. Ruine de Séchilienne en Isère (France)
3. L’Indonésie
4. Philippines
Chapitre II Les principaux types de glissement de terrain
1. Introduction
2. Description des glissements de terrain
3. Les écroulements et les éboulements
3.1 Chutes de pierres et de blocs
3.2 Eboulement
3.3 Ecroulement
4. Les glissements
4.1 Les glissements de type rotationnel
4.2 Les glissements translationnels
4.3 Vitesse moyenne de mouvement des glissements
4.4 Classification
5. Solifluxion, coulées boueuses et glissements coulées
6. Le fluage
7. Forme de la surface de rupture
8. Causes de glissements
8.1 L’eau et les risques de glissements de terrain
8.2 La présence des fractions fines
9. Identification de danger de glissement
9.1 Cartes topographiques
9.2 Cartes géologiques
10. Conclusion
Chapitre III Les méthodes de calcul
1. Introduction
2. Le principe d’équilibre limite
3. Définition du coefficient de sécurité
4. Glissement plan
5. Les méthodes classiques pour l’analyse de la stabilité
5.1. Méthodes de l’équilibre des moments
5.1.1. La méthode générale des tranches pour une surface de rupture circulaire
51.2.Méthodes ordinaire des tranches ou de FELLINUS
5.1.3. La méthode de Bishop simplifiée
6. Complément
7. Rupture non circulaire Méthode de perturbation
Chapitre IV Méthodes de confortement
Introduction
1. Drainage
1.1. Collecte et canalisation des eaux de surface
1.2. Massifs drainants
1.3. Tranchées drainantes
1.4. Drains subhorizontaux
1.5. Drains verticaux, puits et galeries drainantes
2. Modifications géométriques
2.1. Butée de pied
2.2. Allégement en tête
2.3. Purge
2.4. Reprofilage
2.5. Substitution totale ou partielle
3. Renforcement
3.1. Organes résistants en pied
3.1.1. Les ouvrages de soutènement rigides
3.1.2. Ouvrages de soutènements souples
3.2. Techniques de renforcement par inclusions
3.2.1. Clous et micropieux
3.2.2. Pieux et barrettes
3.3. Tirants d’ancrages
3.4. Techniques de remblai renforcé
3.4.1. Renforcement par géosynthétiques
3.4.2. Le Pneusol
3.4.3. Texsol
4. Marge de sécurité
5. Autre méthodes
5.1. Le traitement thermique
5.2. L’électro-osmose
5.3. Les injections de ciment
5.4. Injection de colonnes de chaux
5.5. Les colonnes ballastées
5.6. la végétation
5.7. Protection de surface contre l’érosion
5.8. Traitement par arcades
Chapitre V Présentation du probléme
1. Description du site à étudier
2. Historique des événements
3. Visite du site
4. Analyse du phénomène
Chapitre VI Données géotechniques du projet
1. Introduction
2. Consistance de la campagne géotechnique réalisée
3. Interprétation des résultats de la campagne géotechnique
Chapitre VII Solution technique
1. Calcul du coefficient de sécurité du talus
1.1. Choix des paramètres
1.2. Modélisation
1.3. Conclusion
2. Travaux de confortement à envisager
2.1. Classification des ouvrages selon leur destination
2.2. Aperçu théorique
2.2.1. Modélisation de l’interaction sol structure
2.2.2. Détermination de l’effort de cisaillement mobilisable par pieu
2.3. Modélisation
3. Résultats de la modélisation
4. Efforts dans les inclusions
5. Dimensionnement des pieux
6. Ferraillages
6.1. Ferraillage longitudinal
6.2. Ferraillage transversal
7. Avant métré estimatif
8. Modélisation des tranchées drainantes
8.1 Résultats
8.2 Calcul du coefficient de sécurité avec tranchées drainantes
Conclusion
Bibliographie
Annexes
♣ Extrait du mémoire
Introduction
Les glissements de terrain sont des déplacements lents (quelques millimètres par an à quelques mètres par jour) d’une masse de terrain cohérente le long d’une surface de rupture généralement courbe ou plane.
L’extension des glissements de terrain est variable, allant du simple glissement de talus très localisé au mouvement de grande ampleur pouvant concerner l’ensemble d’un versant.
Les profondeurs des surfaces de glissement varient ainsi de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. On parle de glissements superficiels dont les signes visibles en surface sont souvent spectaculaires (fissures dans les murs des habitations, bourrelets dans les champs, poteaux penchés…) et de glissements profonds qui présentent moins d’indices observables et qui sont donc plus difficilement détectables.
Confortement des Pentes Instable
1. La Clapiere (France)
On cite le glissement de terrain survenu au Sud de la France dans une région dénommée la Clapiers en rive gauche de la vallée de la Tinée, au cœur du massif cristallin du Mercantour et à seulement 50 kilomètres de Nice. Dont la constitution géologique du terrain est composée de gneiss plus ou moins altéré.
La comparaison des photographies prises entre 1952 et 2002 permet de suivre les modifications géomorphologiques de la surface du glissement (Voir photos N° 1).dont nous montrons ci-dessous des photos prises de 1976 à 2002.
La photo N° 1 présente une série photographique des années (1976), (1984), (1987),(1992), (1997) et (2002) ci-dessous, montrent l’évolution des différentes instabilités du site de la région concernée.
Confortement des Pentes Instable
3. L’Indonésie
La photo N° 3 ci-dessous montre un cas pathologique très concret de catastrophes survenues lors d’un glissement de terrain en Indonésie (île de Java). Au moins 30 personnes sont mortes dans un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies. Quelques maisons ont été recouvertes par une coulée de boue, alors que des résidants se trouvaient à l’intérieur. Les glissements de terrain sont fréquents en Indonésie à ce temps-ci de l’année (Hiver). Plus de 150 Indonésiens sont décédés, début janvier, dans des glissements de terrain sur l’île de Java.
Confortement des Pentes Instable
4. Philippines
Comme le montre la photo N° 4 ci-dessous, le glissement de terrain a eu lieu dans une région très peuplée et dont la catastrophe a été causée par une forte pluviométrie dépassant une dizaine de jour et provoquant des coulées boueuses.
Le glissement de terrain a touché le village de Guinsaugon, dans le sud de l’île de Leyte.
Selon la Société nationale philippine de la Croix-Rouge il y a 200 morts et 1 500 personnes disparues. Sur les 300 maisons du village, il n’en reste plus que 3 qui sont encore debout. L’école primaire a aussi disparu sous la boue.
Chapitre 2
1. Introduction :
L’objectif de ce chapitre est de définir en premier lieu les différents types de glissements de terrain selon leur vitesse (les écoulements, les coulées, le fluage et les glissements) et selon la morphologie de leur surface de rupture et d’envisager en second lieu les principales causes qui peuvent mobiliser ces glissements et de citer en dernier lieu les différentes informations nécessaires pour identifier le type de glissement de terrain probable et son degré de danger vis-à-vis à son intensité. La détermination du type de glissement de terrain (glissement plan, circulaire ou quelconque) selon les informations disponibles tel que la géométrie, les caractéristiques mécanique et élastique, et surtout la présence des eaux souterraines et des nappes phréatiques, permet de proposer des analyses et méthodes de calculs pour les différentes modes de rupture.
Qu’il s’agisse de glissements de terrain, d’éboulements ou encore de coulées boueuses, on est cependant toujours en présence du déplacement gravitaire d’un volume de roche ou de sols déstabilisées sous l’effet de sollicitations naturelles (forte pluie, cycle gel/dégel, séisme, fonte des neiges…) ou anthropiques (terrassement, déboisement…).
2. Description des glissements de terrain :
Il existe de nombreuses classifications des glissements de terrain basées sur différents critères (nature de terrain, cinématique du mouvement, vitesse du mouvement, morphologie de la surface de rupture, cause de la rupture…). Nous ne décrirons dans ce paragraphe que celles basées sur la cinématique du mouvement et la morphologie de la surface de rupture. Nous rappelons dans la figure (1) le schéma en bloc diagramme d’un glissement de terrain avec sa terminologie détaillée.