Mémoire l’espace vert urbain entre l’imaginaire et la réalité, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Les représentations
Toute identification d’un objet sonore ou visuel, par exemple, nécessite le recours à une représentation en mémoire de cet objet. Nous pouvons reconnaître un objet, le dénommer, même si son image a été présentée brièvement. Les informations sensorielles reçues sont incomplètes. Ce n’est qu’un point de vue sur l’objet, un échantillonnage des informations qui seraient nécessaires à une identification. L’efficacité de l’identification suppose que nous disposions de représentations mentales préalables des objets et que les mécanismes d’identification consistent à apparier l’information sensorielle actuelle avec ces représentations.
L’identification d’un objet correspond à la mise en jeu de trois types de représentations séparées. Des représentations lexicales permettent de dénommer l’objet, ou de l’imaginer à partir de son seul nom. Des représentations sémantiques permettent de savoir à quoi sert cet objet. Enfin, des représentations structurales visuelles, auditives, permettent de connaître sa forme sous tous les angles.
Le trajet anthropologique de l’imaginaire
C’est l’incessant échange qui existe au niveau de l’imaginaire entre les pulsions subjectives et assimilatrices et les intimations objectives émanant du milieu cosmique et social… il y a genèse réciproque qui oscille du geste pulsionnel à l’environnement matériel et social, et vice versa…
La dynamique de l’imaginaire s’organise selon un rythme cyclique : la création d’images originales, réactivant des archétypes fondamentaux, intervient sur l’ensemble du champ social et façonne pour une part l’inconscient collectif, base irréductible de toute création.
Dans cette circularité, l’image apparaît comme la trace socio-historique du trajet anthropologique : « Il faut nous placer délibérément dans ce que nous appellerons le trajet anthropologique, c’est-à-dire l’incessant échange qui existe au niveau de l’imaginaire entre les pulsions subjectives et assimilatrices, et les intimations objectives émanant du milieu cosmique et social. »
Mais les images n’arrivent pas toutes prêtes, elles se construisent dans l’interaction du sujet avec son milieu. En effet les dominantes-réflexes ne sont pas les seules à nous construire, elles sont un conditionnement lié à la nature humaine, auxquelles s’ajoutent des tendances secondaires liées à la culture ; ces dernières découlent des rapports de l’individu à son environnement, à son milieu primordial.
C’est cette interaction que Gilbert Durand appelle le Trajet Anthropologique, «l’incessant échange qui existe au niveau de l’imaginaire entre les pulsions subjectives et assimilatrices et les intimations objectives émanant du milieu cosmique et social ». Permanent va-et-vient, dit-il, entre les dominantes-réflexes et les intimations du milieu, permanent dynamisme des symboles.
Conclusion
L’image de l’environnement est formulée à partir des sensations immédiates de celui-là, c’est-à-dire les sensations que donne une image physique donnée avec les souvenirs de l’expérience passée ; cette dernière est influencé par les facteurs culturels et psychologiques d’un individu ; ces facteurs modifient l’image mentale.
Une image claire d’un environnement donné ou d’un espace vécu ; autrement dit d’un espace vert sert à jouer un rôle positif, et cette image claire ne peut être acquise sauf si on agît au niveau de la source elle-même.
Par la perception qui sert à prendre une direction plutôt qu’une autre ; le comportement de l’être humain dans son milieu pourra être modifié en clarifiant l’image.
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L’espace vert urbain entre l’imaginaire et la réalité (41.9 MB) (Rapport PDF)
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