Sommaire: Les syrphidés (Diptera Syrphidae) inventaire et écologie
Résumés
Table des matières
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale
Chapitre I : Biologie et Écologie des Syrphidés
1. Aperçu sur la famille des Syrphidés
1.1 Position systématique
1.2. Cycle de développement
1.3. Morphologie
1.3.1. Adultes
1.3.2. Œufs
1.3.3. Larves
1.4.Écologie des Syrphidés
1.5. Rôle des Syrphidés
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude
1. La région d’étude : Tébessa
1.1 Situation géographique
1.2. Géologie
1.3. Climat général.
1.4 Relief
1.5. Sol
1.6. Végétation
1.7. Stations d’échantillonnage
1.7.1. Stations de Tébessa
a- Plaine El Merdja
b- Campus universitaire de Tébessa
1.7.2. Station El Gaaga
1.7.3. Station de Bekkaria
1.7.4. Station de Hammamet
1.7.5. Station El Ouenza
2. La région d’étude : El Kala (Le Parc National d’El Kala : P.N.E.K)
2.1. Situation géographique
2.2. Climat
2.3. Géologie
2.4. Relief
2.5. Sol
2.6. Végétation
2.7. Description des stations d’étude
2.7.1. Station du Lac bleu
2.7.2. Station du Lac Tonga
2.7.3. Station de l’aulnaie du Lac Tonga
2.7.4. Station du Lac Oubeira
2.7.5. Station du Lac Mellah (plantation de pin maritime)
2.7.6. Station Djebel Ghora (forêt de chêne zeen et de chêne liège)
2.7.7. Station du Lac des oiseaux
Chapitre III : Méthodologie
1. Échantillonnage
1.1. Méthode de capture de la faune
1.1.1. Le piège Malaise
1.1.2. Filet à papillon
1.2. Récolte, préservation et identification des Syrphidés
2. Étude synécologique
2.1. Fréquence centésimale (Abondance relative AR %)
2.2. Richesse spécifique totale (S)
2.3. Fréquence d’occurrence (Constance) (C %)
2.4. Indice de diversité de Shannon-Weaver (H’)
2.5. Equitabilité de Pielou (équirépartition)
3. Étude autoécologique : phénologie
Chapitre IV : Résultats
1. Composition syrphidologique
1.1. La région de Tébessa
1.2. La région d’El Kala
2. Phénologie des espèces
3. Descripteurs biocénotiques
3.1. La région de Tébessa
3.1.1. Station de Hammamet en 2003-2006
3.1.1.1. Richesse spécifique ( S) et sa variation temporelle
3.1.1.2. Abondance relative AR(%)
3.1.1.3. Indices de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E)
3.1.2. Station de Bekkaria
3.1.2.1. Richesse spécifique (S) et sa variation temporelle
3.1.2.2. Abondance relative AR(%)
3.1.2.3. Indices de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E)
3.1.3. Station de Tébessa (Campus universitaire)
3.1.3.1. Richesse spécifique (S) et sa variation temporelle
3.1.3.2. Abondance relative AR(%)
3.1.3. 3. Indice de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E)
3.1.4. Station El Merdja
3.1.4.1. Richesse spécifique (S) et sa variation temporelle
3. 1.4.2. Abondance relative AR (%).
3.1.4.3. Indices de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E).
3.1.5. Station El Ouenza
3.1.5.1. la richesse spécifique.(S) et sa variation temporelle
3.1.5.2. Abondance relative AR(%)
3.1.5.3. Indices de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E)
3.1.6. Station El Gaagaa 2008
3.1.6.1. la richesse spécifique.(S) et sa variation temporelle
3.1.6.2. Abondance relative AR (%)
3.1.6.3. Indices de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E)
3.1.7. Fréquence d’occurrence C (%)
3.2. La région d’El Kala
3.2.1. Variation temporelle de la richesse spécifique
3.2.2. Abondance relative AR(%)
3.2.3. Indices de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E)
3.3. Fréquence d’occurrence C (%)
Discussion générale, conclusion et perspectives
Références bibliographiques
Annexes.
Extrait du mémoire les syrphidés (Diptera Syrphidae) inventaire et écologie
Introduction générale
1. Contexte et problématique
Le concept de biodiversité, en tant que problème d’environnement, s’est formalisé au début des années 1980, et s’est concrétisé lors de la Conférence sur le Développement Durable de Rio de Janeiro en 1992, avec la signature de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) (Lévêque & Mounolou, 2008).
De la forme la plus simple, il est défini comme étant la variété de la vie, à tous les niveaux (Gaston, 1996). Ce terme regroupe la diversité génétique (en termes d’allèles différents pour certains gènes ou marqueurs) à l’intérieur d’une population ou d’un ensemble de populations pour une espèce donnée ; la diversité taxinomique, aux niveaux supérieurs de la classification ; et la diversité écosystémique, pour laquelle les catégories considérées sont les écosystèmes (Gosselin et Laroussine, 2004 ).
2. Pourquoi le choix a porté sur la famille des Diptères Syrphidés ?
A côté des Lépidoptères (papillons) et des Coléoptères (Scarabés, Carabes) et des Hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis), les Diptères sont incontournables lorsqu’il s’agit d’évaluer la qualité ou les changements dans la diversité biologique d’un milieu. Leur nombre et les fonctions qu’ils accomplissent dans les milieux naturels (recyclage de la matière organique), pollinisation, proies d’autres espèces, parasites…) expliquent cette position (Castella et al., 2008). Numériquement, Les Diptères et les Coléoptères sont les plus importants ordres de la classe des insectes. Et comme leur nom l’indique, ces insectes ne possèdent qu’une paire d’ailes membraneuses, l’autre paire d’ailes s’est transformée en une paire d’organes stabilisateurs, connus sous le nom d’haltères ou balanciers. Ces Diptères ont une importance de par leur rôle dans la transmission d’agents parasites ou pathogènes à l’homme ou au bétail (Culicidae, Glossinidae, Phlebotominae) ou bien en tant que phytophages ou auxiliaires des cultures (Cecidomiidae, Tephritidae, Psyllidae, Syrphidae) (Speight et al., 2007).
Les Syrphidés ou bien Hoverflies ou Flowerflies comptent prés de 6000 espèces dans le monde, cette famille dont la taille varie de quelques millimètres à 24 mm est reconnaissable facilement sur le terrain, à cause de son vol particulier en faisant du sur place (Hovering) (GRETIA, 2009).
Ils sont notamment connus pour leur ressemblance avec les Hyménoptères (guêpes, bourdons et abeilles), dont ils miment non seulement l’apparence mais aussi parfois le comportement.
Ce groupe d’insectes se particularisent par plusieurs traits écologiques :
-ce sont d’intéressants bioindicateurs. Ils permettent de juger du degré de « naturalité » des forêts (Sarthou et Speight, 2005). Ils comptent des espèces à sténoécie plus ou moins marquée, tant au stade adulte que larvaire, d’où une présence proportionnelle à l’état écologique des divers habitats. Ils associent des caractéristiques biologiques et écologiques propres, mais aussi des éléments opérationnels qui en font un groupe remarquable dans l’évaluation écologique. En comparaison avec d’autres groupes d’insectes, cette conjonction semble actuellement unique.
Ainsi, il est possible à l’aide d’une famille d’insectes, de couvrir à la fois la quasitotalité des habitats naturels, une grande variété de leurs niches écologiques et les trois principaux niveaux trophiques (Castella et al., 2008) ;
-le piégeage est facilement standardisé par l’utilisation de pièges Malaise ; ces pièges d’interception passifs ne nécessitent que des relevés hebdomadaires voire bimensuels en pleine saison de vol (avril à septembre) ;
-l’échantillonnage ne demande qu’une courte période : 2 ou 3 ans pour un inventaire quasi exhaustif ou une seule année pour une étude comparative synchronique entre sites (Speight et al., 2000) ;
-les Syrphidés renseignent sur l’ensemble des processus clés des cycles écologiques : production primaire, consommations et décomposition ;
– et ils révèlent rapidement une atteinte à l’intégrité de l’écosystème.
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Les syrphidés (Diptera Syrphidae) inventaire et écologie (10.7 MB) (Rapport PDF)