Mémoire Online: Les obstacles au développement de livg médicamenteuse en cabinet de médecine générale

Sommaire: Mémoire Online: Les obstacles au développement de livg médicamenteuse en cabinet de médecine générale

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
1. GENERALITES SUR L’IVG
1.1 Historique de l’avortement
1.1.1 L’IVG à travers les âges
1.1.2 L’IVG à travers les religions
1.1.3 L’IVG à travers le Monde
1.2 La législation française
1.3 Prise en charge de l’IVG médicamenteuse en ville
1.3.1 Déroulement médical
1.3.1.1 Les substances pharmaceutiques
1.3.1.2 Les protocoles médicamenteux
1.3.1.3 Le déroulement des consultations
1.3.2 La tarification
1.3.3 La clause de conscience
1.3.4 Études sur l’acceptabilité de l’IVG médicamenteuse en ville
1.3.4.1 En France
1.3.4.2 Dans le Monde / ailleurs
1.4 États des lieux de l’IVG médicamenteuse en France
2. L’ENQUETE: LES ENTRETIENS SEMI-DIRIGES
2.1 Matériel et méthode
2.1.1 Entretiens initiaux
2.1.2 Entretiens semi-directifs
2.1.2.1 Choix des médecins interrogés
2.1.2.2 Déroulement des entretiens
2.2 Résultats et Analyse
2.2.1 Résultats
2.2.1.1 Descriptif de l’échantillon des médecins interrogés
2.2.1.2 Recueil des données de l’entretien
2.2.2 Analyse des résultats
2.2.2.1 En fonction des données de civilité
2.2.2.2 Selon la participation à une FMC
2.2.2.3 En fonction de l’importance de la demandes d’IVG
2.2.2.4 En fonction de la pratique d’actes de gynécologie
2.2.2.5 En fonction de la proposition de formation
3. DISCUSSION
3.1 État des lieux de l’IVG dans l’Oise
3.2 Discussion sur la méthode
3.2.1 Biais des entretiens semi-dirigés
3.2.2 Les médecins interrogés
3.2.3 Le contenu de l’entretien
3.2.4 Les résultats et leur interprétation
3.2.4.1 La question de la libre association
3.2.4.2 La connaissance de la loi
3.2.4.3 La proposition de formation
3.2.4.4 Intérêt des praticiens en fonction des données de civilité
3.2.4.5 Les motifs évoqués
3.2.4.6 Le point de vue global des praticiens interrogés
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Annexe 1: L’avortement dans le monde
carte 1: législation en 2005
carte 2: législation en 2007
Annexe 2: Extrait de la ciculaire n° DGS/DHOS/DSS/DREES/04/569 du 26 novembre 2004 relative à l’amélioration des conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse
Annexe 3: La fiche de civilité
Annexe 4: Questionnaire pour les entretiens semi-dirigés
Annexe 5: Verbatim
MOTS CLES
RESUME

Extrait du mémoire

1. GENERALITES SUR L’IVG
1.1 Historique de l’avortement
1.1.1 L’IVG à travers les âges (4;5;6)
Les sociétés antiques
Le plus ancien texte trouvé semble être le code de Hammurabi, stèle babylonienne datant de 1730 avant Jésus Christ portant une inscription royale faite, en majorité, de décisions de justice. L’une d’elle est: « Si un homme a frappé une femme d’homme libre et a fait tomber son intérieur (avorter), il payera pour son fruit dix sicles d’argent ».
Au 5e siècle avant J.C., Hippocrate distingue Atokia (contraceptifs) et Phtonia (Abortifs). Opposé à la pratique de l’avortement, son fameux serment que tout médecin doit prêter contient: « Je ne remettrai à personne de poison si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion, ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif ».
Pourtant, presque tous les traités de médecine antique présentent, sans distinction, de nombreuses recettes contraceptives et abortives: mécaniques (sauter en touchant ses fesses avec les talons), empiriques à base de plantes (sabine, absinthe, rue), magiques (à base de crottes de chèvre, poils d’animaux, peau de serpent ou chauve-souris).
L’aménorrhée ne signe pas la grossesse; en conséquence, la malade peut bien vouloir retrouver ses « menstrues ».
En Grèce, le processus de « génération » est comparé à la fabrication du fromage: le sperme agissant comme la présure fait coaguler le sang de la femme. Selon Aristote, cela demande quarante jours pour un garçon et quatre-vingt dix jours pour une fille.
Ainsi, « si une femme vient à concevoir au-delà d’un nombre déterminé, elle devra se  faire avorter avant que l’enfant ne soit animé »; c’est-à-dire avant la fin de la coagulation. Après, il faut respecter les droits du géniteur qui, seul, peut décider qu’une femme fécondée peut se débarrasser de sa grossesse. Celle se faisant avorter sans autorisation est soupçonnée d’adultère et répudiée.
Les textes les plus anciens réprimaient cet acte non par respect de la vie embryonnaire mais par souci de protéger les intérêts lésés du père.
Cinq siècles plus tard, la législation d’Auguste exige que pour qu’un citoyen romain reçoive son héritage, il faut qu’il ait au moins 3 enfants légitimes. L’épouse, une fois son devoir accompli, peut demander à suspendre les relations conjugales. Sa chasteté
en est louée. L’homme peut alors envisager une relation avec une concubine stable, des prostituées ou des esclaves. Les contraceptifs sont peu efficaces et bon nombre de ces femmes doivent recourir à l’avortement. Si celui-ci se passe bien, la loi l’ignore. En revanche, il est punissable s’il aboutit à la mort de la patiente: c’est un crime. Nul ne considère encore le fœtus.
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