Mémoire Online: Impact d’une intervention formative sur l’application des recommandations pour la prise en charge de la bronchiolite aigue mesure par l’utilisation d’un cas vignette

Sommaire: Impact d’une intervention formative sur l’application des recommandations pour la prise en charge de la bronchiolite aigue mesure par l’utilisation d’un cas vignette

LISTE DES ABREVIATIONS UTILISEES DANS LE TEXTE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: POURQUOI DES RECOMMANDATIONS ET DES CONSENSUS?
POURQUOI EVALUER ?
1. UN PEU D’HISTOIRE
1.1. Qualité de soins : définition et évolution
1.1.1. Définition « classique »: début du XX ieme siècle (1915-1980)
1.1.2. Législation pour la qualité des soins
1.1.3. Définition Moderne par DONABEDIAN (1980)
1.1.4. Améliorer la qualité des soins
1.1.5. Les outils de l’amélioration de la qualité
1.2. Qu’est-ce que l’Evidence Based Medicine: la médecine par les preuves mais pas seulement
1.3. Des recommandations et des conférences de consensus : Faisons le point !
2. EVALUATION : OBJECTIFS, DÉFINITION, MÉTHODES
2.1. Définitions et objectifs
2.2. Outils disponibles pour l’évaluation de pratiques
2.2.1. Les « faux-patients », standardised patients
2.2.2. Informations issues de dossiers médicaux, médical records
2.2.3. Données standardisées
2.2.4. Les Cas-vignettes = written case simulation
DEUXIEME PARTIE: APPLICATION EN PRATIQUE CLINIQUE : LA BRONCHIOLITE, UN SUJET D’ETUDE PERTINENT ?
1. BRONCHIOLITE, UN « ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE »
1.1. Epidémiologie et réseaux de surveillance
1.2. Enjeu de Santé Publique
1.2.1 Les conséquences sanitaires de l’épidémie
1.2.2. Population concernée par la bronchiolite
1.2.3. Modifications des habitudes professionnelles en hiver
1.2.4. Coût de la bronchiolite
2. MISE EN PLACE DE RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES
2.1. Recommandations dans le monde
2.1.1 Australie : les premières recommandations
2.1.2. Suisses : 2003
2.1.3 Etats-Unis : recommandations locales et nationales
2.1.4 Quelques exemples de pays sans recommandation nationale
2.2. En France : conférence de consensus du 21 Septembre 2000
2.2.1 Organisation de la conférence de consensus
2.2.2 Communication et diffusion des recommandations
2.3. En conclusion
TROISIEME PARTIE: MATERIEL ET METHODE
1. TYPE DE L’ÉTUDE
2. DESCRIPTION DES CAS-VIGNETTES
3. POPULATIONS MEDICALES INTERROGÉES : 2 GROUPES
4. RÉALISATION DE L’ENQUÊTE
5. INTERVENTION
5.1. Dans le groupe témoin
5.2. Dans le groupe formé
5.2.1. Description du réseau bronchiolite Île-de-France
5.2.2. Description de la population au sein du réseau
5.2.3. Description de la formation
6. TAILLE DE L’ECHANTILLON
7. DONNEES ANALYSEES
QUATRIEME PARTIE: RESULTATS
1. RESULTATS GLOBAUX
2. IMPACT DE LA FORMATION
2.1. Impact global de la formation
2.2. Analyse stratifiée par vignette
3. LES VARIABLES EXPLICATIVES
CINQUIEME PARTIE: DISCUSSION
1. RAPPEL DES DONNEES
2. LIMITES ET AVANTAGES DE L’ETUDE
2.1. Intérêts et limites du cas-vignettes
2.2. Intérêts et limites du questionnaire
2.3. Limites de la population
3. FORCE DES RESULTATS
4. COMPARAISON AUX DONNEES DES ETUDES PREALABLES
4.1. Etudes françaises
4.2. Etudes internationales
5. AMELIORATION DE LA QUALITE DES SOINS ET
STRATEGIES DE MODIFICATION DES COMPORTEMENTS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
MOTS CLES

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Extrait du mémoire

PREMIERE PARTIE : POURQUOI DES RECOMMANDATIONS ET DES CONSENSUS ?
POURQUOI EVALUER?
1. UN PEU D’HISTOIRE
Pour comprendre l’intérêt de notre étude et situer sa place dans le domaine de la santé aujourd’hui en France, commençons par faire un peu d’histoire et rappelons-nous quelques notions importantes, fondatrices de la conception actuelle de la médecine et de la recherche médicale.
1.1. QUALITÉ DE SOINS : DÉFINITION ET ÉVOLUTION
Depuis le début du vingtième siècle, les acteurs de santé ont le désir légitime d’améliorer constamment leurs pratiques et la santé de leurs patients. Si les principes de l’approche courante de l’amélioration de la qualité des soins sont anciens (remontant au début du vingtième siècle), le développement des méthodes visant à sa réalisation et le progrès dans ce domaine sont relativement récents.
1.1.1. Définition « classique » : début du XX ième siècle (1915-1980)
La notion de qualité de soin et d’amélioration des pratiques s’est concrétisée à partir du début du vingtième siècle avec en particulier l’étude de CODMAN « the product of a hospital » parue en 1914, et connue comme la première étude d’évaluation de qualité de soin. CODMAN introduit en médecine l’idée d’un contrôle régulier des pratiques médicales et de qualité de soin, conçue alors comme la garantie de l’accès aux techniques et aux procédés les plus récents à tous les patients, et synonyme d’amélioration des pratiques.
1.1.2. Législation pour la qualité des soins
En établissant la responsabilité médicale, l’arrêt Mercier du 20 mai 1936 (Cassation civile) donne une dimension juridique à la nécessité pour tout médecin de rechercher la meilleure qualité de soins pour tous ces patients, impliquant un contrat de soin (par entente tacite) en vertu duquel le médecin s’engage à «donner des soins, non pas quelconques…mais consciencieux, attentifs et, réserve faite de circonstances exceptionnelles, conformes aux données acquises de la science…» Précisons que Le médecin n’est pas tenu d’un résultat, il doit mettre « les données acquises de la science » au service de son patient. Sa responsabilité ne sera engagée que s’il manque à cette obligation.
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