Mémoire Online: Image de la ville dans le texte législatif algérien analyse semio-lexicale

Sommaire: Image de la ville dans le texte législatif algérien analyse semio-lexicale

INTRODUCTION GENERALE
1. Introduction
2. Projet du mémoire
3. Hypothèses
4. Objectifs et enjeux
5. Structure du mémoire
PREMIER CHAPITRE: METHODOLOGIE DE RECHERCHE
I. Introduction
1. Origine de la sémiotique
2. Nouvelle discipline : la sémiotique
3. Définitions de la sémiotique
II. Analyse sémiotique
Introduction
1. Le parcours génératif
3. Le niveau de surface ou structure de surface
3.1. La composante narrative
3.1.1. L’actant
3.1.2. Le modèle actant iel
3.1.3. Le programme narrat if
3.1.3.1. La dimension cognit ive du programme narrat if
3.1.3.2. La dimension pragmat ique du programme narratif
3.1.4. La séquence narrative
3.1.5. La segmentation du texte
3.1.6. Les modalités
3.1.6.1. Les modalit és du faire
3.1.6.2. Les modalit és de l’être
3.2. La composante discursive(ou figurative).
3.2.1. Les figures
3.2.2. Les parcours figuratifs et les configurations discursives
3.2.3. Le rôle thématique
4. Le niveau profond (ou thématique)
4.1. Les sèmes
4.2. L’isotopie
4.3. Le carré sémiotique
III. Analyse lexicale
1. Définit ion et enjeux de l’analyse lexicale
1.1. L’occurrence
1.2. La fréquence
1.3. L’étendue du vocabulaire
1.4. Le noyau stable
1.5. La distance lexiclae
1.6. La coocurrence
1.7. Le champ lexical
1.8. Le champ semantique
1.9. Les types de verbe
1.9.1. Les verbes fact ifs
1.9.2. Les verbes statifs
1.9.3. Les verbes declarat ifs
IV. L’analyse sémio-lexicale et les caractéristiques du texte legislatif
1. Relation entre analyses semiotique et lexiclae
2. L’analyse sémio-lexicale et le texte legislat if
3. Caratérist iques générales de l’énoncé legislat if
4. Le figuratif et le narratif dans le texte legislat if
5. Le lexique du texte legislat if
5.1. La frequence ou degré de presence
5.2. Les relations entre les frequences
5.3.Le noyau stable
6. Le rapport du texte legislat if au réel
V. Protocole d’analyse
1. Introduction
1.1. Réorganisation du parcours génératif de Greimas
1.2. Les niveaux d’analyse
1.2.1. Niveau 1 : Identificat ion des éléments constitutifs de l’image de la ville
1.2.1.1.L’aspect syntaxique de l’image de la ville
1.2.1.2.L’aspect sémant ique de l’image de la ville
1.2.2. Niveau 2 : Evaluation du mode de production de la ville
DEUXIEME CHAPITRE ANALYSE DU CORPUS
1. Introduction
2. Présentation du corpus
3. Analyse du corpus
3.1.La segmentation discursive du parcours
3.1.1. Première séquence : format ion du périmètre utile
3.1.2. Deuxième séquence : la régularisation et ses valeurs
3.1.2.1.Sanct ion de l’état antérieur
3.1.2.2.Organisation de la structure actantielle de la 2ème séquence
3.1.2.3.Organisat ion des programmes narrat ifs
3.1.2.4.Significat ion de la régularisation
3.1.3. Troisième séquence : rétablissement du plan d’urbanisme
3.1.4. Quatrième séquence : l’effondrement du parcours narratif
3.2.Ident ification du noyau stable
3.2.1. Analyse lexicale du premier texte
3.2.2. Analyse lexicale du troisième texte
3.3.Analyse sémio-lexicale du noyau stable
3.3.1. Segmentation narrative du texte
3.3.2. Analyse du troisième texte
3.3.2.1.La séquence englobante
3.3.2.2. La séquence englobée
a. savoir sur les règles générales d’aménagement et d’urbanisme
b. savoir sur les instruments d’aménagement et d’urbanisme
c. savoir sur les actes d’urbanisme
3.4.Conclusion
4. Lecture interprétative de l’image de la ville dans le texte
4.1.L’inert ie du système clos
4.2.La ville du plan
4.3.La crise actantielle de la ville algérienne
4.4.Absence de l’actant collect if
4.5.La ville atemporelle
4.6.Du texte législat if comme espace public
4.7.La récurrence thémat ique et la vie antérieure
4.8.L’ordre et le pouvoir
CONCLUSION GENERALE
1. Comment le texte législatif urbain pense –t-il la ville ?
2. Comment le texte législatif urbain pense –t-il la fabrication de la ville ?
3. Quelle est l’origine de la pensée propre aux textes législatifs urbains algériens ?
4. La contribution du travail
4.1. Contribution méthodologique
4.1.1. Combinaison du sémiotique et du lexical
4.1.2. Mode d’utilisat ion de l’analyse sémio-lexicale
4.2. Les résultats contingents
4.2.1. La connaissance du texte législat if urbain algérien
4.2.2. La connaissance de la polit ique urbaine
4.2.3. La connaissance du fait urbain
5. Les limites
5.1. Le choix des concepts
5.2.Le corpus choisi
5.3.Limite méthodologique
6. Les perspectives
Bibliographie
Table des illustrations
Annexes

Extrait du mémoire Image de la ville dans le texte législatif algérien analyse semio-lexicale

Chapitre I: METHODOLOGIE DE RECHERCHE
I. Introduction

Image de la ville dans le texte législatif
L’objet de ce travail de recherche, tel qu’énoncé dans l’introduction générale consiste à définir l’image de la ville dans les textes législatifs algériens. La sémiotique qui a fait de la signification son projet scientifique a la capacité d’aborder ce sujet et de procurer une compréhension objective de la ville offerte par ces textes législatifs. La sémiotique s’attache au texte lui-même et le considère comme un tout signifiant. Le mode de construction de sa signification est rendu possible par la lecture sémiotique dotée d’un dispositif de description opératoire.

Image de la ville dans le texte législatif
Ce chapitre présente brièvement l’origine et l’objet de la sémiotique, ses courants et ses définitions les plus reconnues. Il explicite ensuite et de manière détaillée, la procédure d’analyse sémiotique en mettant en exergue ses règles de fonctionnement et les concepts opératoires qui la régissent. Une partie de ce chapitre est destinée à l’exposé de l’analyse lexicale, qui par ses enjeux adhère au projet scientifique de la sémiotique. Enfin, un protocole d’analyse est élaboré pour répondre à l’objet de cette étude.

Image de la ville dans le texte législatif
1. Origine de la sémiotique
La civilisation humaine, dit C. Morris (1974) dépend des signes et des systèmes de signes. On vit dans un univers de signes qu’on interprète selon nos propres codes culturels. A partir des interactions des signes, de leurs utilisations et de leurs interprétations, nous pouvons accéder à la signification de toutes les manifestations et de toutes les pratiques dans une culture donnée. Ces signes en tant qu’éléments du processus de communication ou de signification ont été étudiés à partir de points de vue différents par de nombreux chercheurs, linguistes, philosophes, psychologues, anthropologues, sociologues, etc.
Le signe selon F.de Saussure (Barthes, 1985) est constitué de deux faces, le signifiant et le signifié. Le plan des signifiants constitue le plan de l’expression et celui des signifiés le plan du contenu. Le signifiant est, dit-il, l’image acoustique du mot et le signifié le concept associé à l’image acoustique. Pour C.S.Peirce (Eco, 1988) le signe est « quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelques chose sous quelque rapport ou à quelque titre ».

Image de la ville dans le texte législatif
L’intérêt réservé au signe a des racines qui remontent à l’antiquité. Le terme sémiotique vient du grec « sêmeion » qui veut dire signe. Chez les grecs les signes sont utilisés dans l’astrologie pour interpréter les messages célestes et en médecine pour interpréter les symptômes par lesquels se manifestent les maladies (séméiotique). Dans ce cas, le signe est un indice et une manifestation dont on peut tirer des conclusions sur autre chose dont il est le signifiant. Par la suite, les stoïciens (IIIe siècle av. J.-C) ont décomposé le signe en signifiant (le son), en signifié (la chose désignée) et en objet (ce qui existe à l’extérieur). Le signe est dès lors un élément de raisonnement et de logique et non un concept de la théorie du langage et de la communication (Sassi, 2007). À leur tour, les penseurs musulmans se sont intéressés aux signes linguistiques et à leurs manipulations. Le texte sacré leur a donné l’occasion de se pencher sur la signification et la compréhension du vouloir divin par la maîtrise des règles linguistiques. L’ouverture sur les autres civilisations a vu l’émergence de plusieurs écoles qui se sont formées à partir de la grammaire, la lexicologie, la sémantique et la rhétorique. La culture islamique dans son aspect linguistique a non seulement abordé le domaine du signifié (el-madloul), du signifiant (eddel) et de la situat ion d’énonciation, mais elle a aussi developpé un ensemble de sciences qui s’y rattachent : (3ilmu-l-bayân, 3ilmu-l-makân, 3ilmu-l-badi3, 3ilmu-l-kalam) (Sassi, 2007). Le philosophe J. Locke (1632-1704) est le premier à utiliser le terme de sémiotique (sémiotiké) au sens de « connaissance des signes ». Locke écrit : « je crois qu’on peut diviser la science en trois espèces. (…) la troisième peut être appelée sémiotique ou la connaissance des signes(…) son emploi consiste à considérer la nature des signes dont l’esprit se sert pour entendre les choses, ou pour communiquer la connaissance aux autres » (Domenjoz, 1998). Le signe, selon Locke, est un moyen à la fois pour produire des idées et pour communiquer avec les autres. Le terme « sémiotique » a été repris par la suite par Peirce.

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