Mémoire online: Etude théorique des interactions intermoléculaires de s-alkylaminotriazines protonés avec la guanine

Sommaire: Etude théorique des interactions intermoléculaires de s-alkylaminotriazines protonés avec la guanine

Chapitre I : Rappels Bibliographiques
I -1– INTRODUCTION
I-2 -Rappel sur les grandes familles de pesticides
I-3- Etendue des risques liés à l’usage des pesticides
I-4- Caractéristiques déterminant le devenir des molécules
I-5- Dégradation et minéralisation
I-5-a-Dégradation abiotique
I-5-b-Dégradation biotique
I-6-Toxicité
I-7-Les acides nucléiques
I-7-1-Types d’acide nucléique
I-7-2-Localisation
I-7-3-Composition
I-7-4-Liaisons
I-7-4-1-Liaisons phosphodiester
I-7-4-2-Liaisons covalentes
I-7-4-3-Liaisons hydrogène
I- 7-5-Création du squelette
I-7-6-Rôles
I-7-6-a-Rôle de l’ADN
I-7-6-b-Rôle de l’ARN
I-7-7-Les acides nucléiques dans les virus
I-8-Les mutation (génétique)
I-8-1-Agents mutagènes
I-8-2-Transmission des mutations
I-8-3-Différents types de mutation
I-8-4-Les sites réactifs de l’ADN
I-8-5-L’oxydation des bases nucléiques
I-9-L’effet mutagène
Références
Chapitre II : Aspect théorique et méthodologie
II-1- Introduction  II.2-La chimie quantique
II-3- Les méthodes de calculs utilisés
II-3-1. L’équation de Schrödinger
II-3-2. L’approximation de Born-Oppenheimer
II-3-3. L’approximation orbitale
II-3-4. La méthode de Hartree-Fock
II-4- Outils et méthodes de calcul
Références
Chapitre III : Description des Réactifs
III-1-Introduction
III-2-La guanine
III-2-1-Les sites de protonation
III-2-2- Discussion:
III-2-3-Distribution des orbitales frontières
III-2-4-Etude spectroscopique
III-2-5-Modes de vibration de N7-H
III-3-Les s-triazines
III-3-1-Affinité protonique
III-3-2-l’analyse d’un mélange des pesticides
III-3-3-les spectres théoriques
III-3-4-Les moments dipolaires
Conclusion
Références
Chapitre IV : développement des réactions
IV-1-Introduction
IV-2-Les paramètres géométriques
IV-3-L’analyse des orbitales frontières
IV4-Description de l’état de transition
IV-5-Discussion
Conclusion
Références
Conclusion générale
Annexe

Extrait du mémoire

Chapitre I : Rappels Bibliographiques
I -1– INTRODUCTION :
Le terme de pesticide provient du mot anglais « pest » qui désigne toute espèce végétale ou animale nuisible aux activités humaines. Les pesticides regroupent un nombre important de molécules, aujourd’hui presque toutes de synthèse, destinées à lutter contre de nombreux groupes d’organismes (algicides, fungicides, nématicides, insecticides, rodonticides…). Ces dénominations sont trompeuses, dans la mesure où ces produits ont en général une action sur l’environnement qui dépasse largement la cible officiellement visée.
I-2 -Rappel sur les grandes familles de pesticides
Les pesticides utilisés de nos jours sont des molécules organiques de synthèse inconnues à l’état naturel sur notre planète à quelques exceptions près (« bouillie bordelaise », nicotine, roténone…). On les classe habituellement en plusieurs grandes familles selon leur composition chimique :
Les organochlorés :sont des molécules préparées par chloration d’hydrocarbures aromatiques. Historiquement, le DDT a été le premier pesticide de synthèse mis massivement sur le marché à partir de 1945. Il a été largement utilisé dans la zone intertropicale, comme insecticide, tant pour l’agriculture que pour lutter contre le paludisme. Cette molécule ainsi que ses successeurs (Lindane, Dieldrine, Chlordane, Chlordecone, Perchlordecone…) sont caractérisées par une forte rémanence temporelle et une faible spécificité. Ces propriétés, considérées comme des atouts au début de leur utilisation, se sont révélées être catastrophiques à long terme pour l’environnement.
Ils présentent souvent une toxicité aigue pour de nombreux animaux et végétaux (tout particulièrement le phytoplancton) autres que les insectes cibles. Leur demi-vie, de l’ordre de 10 ans ou plus, leur a permis de se stocker durablement dans une grande partie de la biomasse de la planète.
les organophosphorés :sont des esters obtenus en faisant réagir divers alcools avec l’acide orthophosphorique ou l’acide thiophosphorique (Dimefox, TEEP, Schradan, Parathion, Malathion, Phosdrin…). Ils ont, historiquement, remplacé les organochlorés car ils présentent une faible rémanence (de l’ordre de 48 heures dans l’eau), une toxicité aiguë plus élevée, une meilleure sélectivité vis-à-vis des insectes. Peu solubles dans l’eau, ils ne sont pas stockés dans les organismes car facilement biodégradables. Ils agissent par inhibition de l’acétylcholinestérase, de façon irréversible, au niveau des terminaisons nerveuses.
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