Mémoire Online: Etude in vitro des flavonoïdes purifies sur la méthanogènese ruminale chez les ovins (cas de la quercetine)

Sommaire: La méthanogènese ruminale chez les ovins

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Anatomie de tube digestif des ruminants
1.1.Cavite buccale
1.2. Pré estomac
1.2.1. Rumen
1.2.2. Réseau
1.2.3. Feuillet
1.3. Caillette
1.4. Intestin
2. Physiologie de la digestion chez les ruminants
2.1. Paramètres physico-chimiques
2.1.1. pH
2.1.2. Température
2.1.3. Potentiel d’oxydo-réduction
2.1.4. Pression osmotique
2.1.5. Phase gazeuse
2.1.6. Phase hydrique
2.2. Microorganismes impliqués dans la digestion ruminale
2.2.1. Bactéries
2.2.1.1. Classification selon leur fonction
2.2.1.2. Classification selon leur état de présence de rumen
2.2.1.3. Autres bactéries
2.2.2. Protozoaires
2.2.3. Champignons
2.3. Bilan de la digestion dans le rumen-réseau
2.3.1. Production d’acides gras volatiles
2.3.2. Production de gaz digestif par les ruminants
3.1. Différentes formes d’aliments pour ruminants
3.1.1. Aliments grossiers
3.1.2. Aliments succulents
3.1.3. Aliments concentré
3.2. Aliments communément utilisés dans les rations des ruminants
3.2.1. Aliments simples
3.2.1.1. Foins
3.2.1.2. Pailles
3.2.1.3. Ensilages d’herbe et d’autres fourrages verts
3.2.1.4. Céréales
3.2.1.5. Tourteaux
3.2.2. Aliments composés
4. Effet de serre
4.1. Gaz à effet de serre
4.1.1. Dioxyde de carbone (CO2)
4.1.2. Chlorofluorocarbures (CFC)
4.1.3. Protoxyde d’azote (NO2)
4.1.4. Monoxyde de carbone (CO)
4.1.5. Méthane
4.2. Production du méthane dans le rumen des ovins
4.2.1. Fermentations microbiennes du tube digestif
4.2.2. Facteurs influençant la méthanogenèse dans le rumen
4.2.2.1. Influence de la ration
4.2.2.2. Influence de l’animal
4.3. Estimation des émissions de méthane par les ovins
4.4. Réduction des émissions de méthane chez les ruminants
4.4.1. Augmentation de la productivité animale
4.4.2. Défaunation du rumen et acétogenése réductrice
4.4.3. Additifs nutritionnels (l’utilisation de gras alimentaire)
4.4.4. Additifs alimentaires
4.4.5. Utilisation d’additif naturel
4.4.5.1. Saponines
4.4.5.2. Tanins
4.4.5.3. Huiles essentielle
5. Aperçu général sur les flavonoïdes
5.1. Définition
5.2. Classe des flavonoïdes
5.2.1. Flavonols (hydroxy-3-flavone)
5.2.2. Flavones
5.2.3. Isoflavones
5.2.4. Flavanones
5.2.5. Flavanes
5.3. Sources
5.4. Biosynthèse
5.5. Intérêt des flavonoïdes
5.5.1. Intérêt vis-à-vis des plantes
5.5.2. Intérêt physiologique
5.5.3. Intérêt pharmacologique
5.5.4. Intérêt économique
6. Etude de la quercetine
6.1. Définition de quercetine
6.2. Propriétés
6.2.1. Propriétés physiques et chimiques du quercétol
6.2. 2. Propriétés sensorielles
6.3. Absorption et métabolisme
6.4. Propriétés médicinales
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
1. Matériel végétal et animal
1.1. Matériel végétal
1.2. Matériel animal
2. Expérimentation in vitro
2.1. Principe de la technique
2.1.1. Préparation de la salive artificielle
2.1.2. Inoculation
2.1.3. Incubation
2.2. Analyse quantitative de la phase gazeuse
2.3. Analyse qualitative de la phase gazeuse
2.4. Mesure du pH
2.5. Détermination de la digestibilité apparente
Digestibilité de la matière sèche
Digestibilité de la matière organique
3. Analyse statistique
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
1. Faciès fermentaire de l’inoculum
1.1. pH de jus de rumen
1.1.1. pH après 72h de fermentation
2. Effet de la quercetine sur les paramètres fermentaires
2.1. Production de gaz in vitro
2.1.1. Dans l’essai blanc
2.1.2. Dans l’essai témoin
2.1.3. En présence de la quercetine (après 2, 4, 6 et 8 heures d’incubation)
2.1.4. En présence de la quercetine (après 24, 48 et 72 heures d’incubation)
3. Analyse qualitative des gaz produit in vitro
3.1. Production du CO2 in vitro
3.2. Production du méthane in vitro
3.2.1. Après 72 heures d’incubation
4. Effet de la quercetine sur la digestibilité in vitro de la matière sèche et de la matière organique
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
RESUMES.

♣ Extrait du mémoire

1. Anatomie de tube digestif des ruminants
L’appareil digestif s’étend de la bouche à l’anus, il comprend le tube digestif et ses annexes. Le tube digestif des ruminants est composé de différentes parties ; la cavité buccale, le pré-estomac, l’estomac et les intestins (le petit et gros intestin) (Figure 01).
1.1. Cavite buccale
La fente orale est bordée par une lèvre supérieure et inférieure, ces lèvres sont minces, mobiles et préhensibles (Barone, 1984 ; Sautet, 1995). Elle contient également les dents qui sont en nombre de 32 et implantées sur les deux mâchoires. Les 8 incisives sont implantées uniquement sur la mâchoire inférieure, sur la mâchoire supérieure, elles sont remplacées par un bourrelet incisif (Soltner, 1999).

La méthanogènese ruminale chez les ovins
1.2. Pré estomac
Comme chez tous les ruminants, le pré-estomac est composé de trois poches : le rumen (panse), le réseau (bonnet ou réticulum), le feuillet (omasum). Cet ensemble a une capacité de 30L chez l’ovin (Barone, 1984), ce qui occupe presque 2/3 de la cavité abdominale (Chatelain, 1987).
1.2.1. Rumen
Ce réservoir très volumineux (90% du volume du pré-estomac) est logé dans la partie gauche de l’abdomen (Thivend et al., 1985; Soltner, 1999). Il est bilobé et possède deux orifices (Figure 02.a) : le cardia raccordé à l’œsophage et le col de la panse qui s’ouvre sur le réseau (Hafid, 2006). Il offre un milieu idéal à la prolifération intense et variée des micro-organismes grâce aux conditions regroupées dans le bio-fermenteur naturel:
*Un milieu riche en eau (85 à 90%).
*Un apport régulier de nutriments fournis à la fois par l’ingestion des aliments et par la rumination.
*Un pH compris entre 6,4 et 7,0 tamponné par l’apport des minéraux de salive.
*Une température de 39 à 40°C, cependant elle peut atteindre la valeur de 41°C lors d’activité fermentaire intense (Chenost et Kayouli, 1997).
*Une élimination continue des produits terminaux de la digestion microbienne.
*Des échanges permanents de la paroi du rumen (Hungate, 1966; Hungate, 1990).

La méthanogènese ruminale chez les ovins
1.2.2. Réseau
Le plus antérieur et le plus petit (Figure 02.b), le réseau possède une ouverture assez large sur le rumen. Les particules alimentaires qui franchissent l’orifice réticuloomasal doivent avoir une taille moyenne inférieur ou égale à 1mm (Jouany, 2000 ; Sauvant, 2002). Le rôle du réseau est d’assurer la circulation des particules grâce à ses contractions ayant une fréquence de l’ordre d’une contraction par minute. Il assure également la motricité de l’ensemble des réservoirs gastriques et intervient dans la remontée du bol alimentaire lors de la rumination (Rachedi, 2005).
1.2.3. Feuillet
Le feuillet est un organe ovoïde plissé comme un livre. Sa surface intérieure est constituée de lamelles longitudinales de grande taille (Gadoud, 1992) (Figure 02.c). Le feuillet est largement ouvert sur la caillette (Jouany, 2000) et intervient dans la filtration et l’absorption importante de l’eau.
1.3. Caillette
La caillette est l’estomac proprement dit chez les ruminants (Hafid, 2006). C’est à ce niveau qu’à lieu la sécrétion de l’HCl et du pepsinogène (Guignard, 2000). La caillette est l’organe dans lequel s’effectue la digestion des protéines ayant échappé à la fermentation ruminale ainsi que la majorité des lipides (Figure 02.d) (FAO, 2003).

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