Sommaire: Etude des métabolites secondaires de Centaurea pubescens ssp, omphalotricha (Asteraceae)
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I- Rappel bibliographique
I-1-Position systématique de la famille Asteraceae
I-2-Caractéristiques botaniques de la famille Asteraceae
I-3-Utilisation en médecine traditionnelle
I-4-Présentation du genre Centaurea
I-5-Métabolites secondaires isolés du genre Centaurea
Chapitre II- Etude des Flavonoїdes et Triterpénoїdes
II-1- Les flavonoïdes
II-1-1- Généralités sur les flavonoïdes
II-1-2- Biosynthèse des flavonoïdes
II-1-3- Structures chimiques et classification
II-1-4-Substitution du squelette flavonique
II-1-5-Rôle des flavonoïdes dans les plantes
II-1-6- Importance des flavonoïdes dans l’alimentation
II-1-7- Propriétés biologiques des flavonoïdes
II-2-Les triterpènes
II-2-1- Introduction
II-2-2- Biosynthèse des triterpènes
II-2-3- Intérêts des triterpènes
Chapitre III- Etude phytochimique de l’espèce Centaurea pubescens Willd. ssp. omphalotricha Batt.
III-1- Rappel botanique
III-2- Extraction
III-3- Purification des composés
III-4- Caractérisation des produits obtenus
III-4-1- Elucidation structurale du composé CP2= CP5
III-4-2- Elucidation structurale du composé CP3
III-4-3- Elucidation structurale du composé CP4
III-4-4- Elucidation structurale du composé CP8
III-4-5- Elucidation structurale du composé CP9
III-4-6- Elucidation structurale du composé CP6
III-4-7- Elucidation structurale du composé CP11
III-4-8 Elucidation structurale du composé CP1
III-4-9- Elucidation structurale du composé CP10
CONCLUSION
Chapitre IV- Activités biologiques
IV-1- Introduction
IV-2- Travaux antérieurs
IV-2-1- Microbiologie
IV-2-2- Bactéries
IV-2-3- Procaryotes
IV-2-4- Paroi cellulaire
IV-2-5- Types de bactéries
IV-2-5-1- Gram négatif
IV-2-5-2- Gram positif
IV-2-6- Gélose de MUELLER-HINTON (MH)
IV-2-7- Les antibiotiques
IV-2-8- Activités biologiques des flavonoides
IV-2-9- Activités biologiques des triterpènes
IV-2-10- Mécanisme de l’effet anti-microbien des polyphénols
Résultats et discussion
IV-3- Résultats
IV-3-1- Activité anti-bactérienne
IV-3-2- Activité anti-oxydante
IV-4- Discussion
IV-4-1- Activité anti-bactérienne
IV-4-2- Activité anti-oxydante
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
Chapitre V- Partie expérimentale
Partie phytochimie : Extraction-purification et donnés spectrales
V-1- Matériels et appareillage
V-1-1- Récolte de la plante Centaurea pubescens Willd. ssp. omphalotricha Batt.
V-1-2- Chimie extractive
V-1-2-1- Chromatographie sur couche mince (CCM)
V -1-2-2- Chromatographie liquide sous vide (VLC)
V -1-2-3- Chromatographie sur colonne ouverte (CC)
V -1-3- Chimie structurale
V -1-3-1- Spectroscopie de RMN
V-1-3-2- Spectrométrie de masse
V-1-3-3- Spectrométrie UV-Visible
V-1-3-4- Spectrométrie Infra-Rouge (IR)
V-1-3-5- Pouvoir rotatoire
V-1-4- Etude de l’espèce Centaurea pubescens ssp. omphalotricha
V -1-4-1- Extraction de l’espèce C. pubescens
V -1-4-2- Contrôle chromatographique
V-1-4-3- Etude de l’extrait CH de l’espèce C. pubescens ssp. omphalotricha.
V-1-4-4-Purification 2Cl2
V-1-4-4-1- Etude de la fraction F-3’= F-3 + F-4
V-1-4-4-2- Etude de la fraction F-6’ = F-5 + F-6
V-1-4-4-3- Etude de la fraction F-8’= F-8 + F-7
V-1-4-4-4- Etude de la fraction F-10
V-1-5- Composés isolés de l’espèce Centaurea pubescens
Partie biologie : Activités biologiques
V-2-Matériel et méthode
V-2-1-Matériel végétal
V-2-2-1-Matériel biologique
V-2-2- Activité anti-bactérienne
V-2-2-1-1-Les germes testés
V-2-2-1-2-Caractéristiques des souches bactériennes utilisées
V-2-2-2-Méthode
V-2-2-2-1-Préparation de l’extrait végétal
V-2-2-2-1-a-Pulvérisation
V-2-2-2-1-b-Préparation des extraits organiques de Centaurea pubescens
V-2-2-2-1-c-Tests de l’activité anti-bactérienne
V-2-2-2-1-d-Lecture des résultats
V-2-3-Activité anti-oxydante
Bibliographie
Liste des Figures
Liste des Tableaux
Extrait du mémoire étude des métabolites secondaires de Centaurea pubescens ssp, omphalotricha (Asteraceae)
Chapitre I- Rappel bibliographique
I-1- Position systématique de la famille Asteraceae
Etude des métabolites secondaires
La famille Asteraceae est la plus vaste de la classe des dicotylédones, car elle comprend environ 900 genres et entre 15 000 et 20 000 espèces selon les estimations, distribuées principalement dans les zones tempérées du globe. Ce sont des plantes herbacées, rarement arbustives, arborées ou rampantes.
I -2- Caractéristiques botaniques de la famille Asteraceae
Les Astéracées ont la caractéristique commune d’avoir des fleurs réunies en capitules, c’est-à-dire serrées les unes à côté des autres, sans pédoncules, placées sur l’extrémité d’un rameau ou d’une tige et entourées d’une structure formée par des bractées florales. Cette structure en forme de coupe ou de collerette est appelée un involucre [9].
La fleur des Astéracées est très particulière : les étamines sont soudées par leurs anthères déhiscentes vers l’intérieur. Sous les stigmates sont situées des « brosses à pollen ».
La croissance rapide du style permet un brossage du pollen et sa récupération. Une fois que le stigmate a traversé le tube formé par les anthères, les stigmates se déplient et exposent leur face gluante au pollen. Il faut penser qu’à ce moment-là, du nectar est sécrété.
L’inflorescence est ordinairement un compact de fleurs sessiles tubulées et/ou ligulées sous-tendu par un involucre de bractées disposées sur un à plusieurs rangs. Les bractées peuvent être herbacées, scarieuses ou épineuses. Sur le réceptacle, les bractéoles, si elles sont présentes, peuvent prendre la forme d’écailles, de soies ou de paillettes. Les capitules sont disposés en cymes ou en corymbes ou quelques fois réunis en glomérules, dans ce cas, ils sont uniflores (Echinops).
Les fruits sont des akènes, souvent couronnés d’une aigrette de soies appelée pappus qui favorise la dispersion des graines par le vent [10] (figure-I-1).
I -3- Utilisation en médecine traditionnelle
Les plantes Asteraceae sont largement utilisées en médecine populaire pour guérir bon nombre de maladies [11]. Cette utilisation à grande échelle par les sociétés ne pouvant pas accéder à la médecine moderne, en fait un argument prépondérant qui justifie les travaux intensifs de recherches réalisés tant du point de vue phytochimique que pharmacologique. A ce jour, nombre d’espèces sont utilisées en médecine traditionnelle. On citera :
Centaurea chamaerhaponticum Bail.: A Marrakech et à Fès, les racines, fraîches ou sèches, en décoction, sont utilisées dans le traitement des maladies du foie, de l’estomac et des intestins.
Centaurea maroccana Ball. et C. calcitrapa L.: A Marrakech et dans la région de Kalâa des Sraghna, les sommités fleuries, en décoction, sont employées contre les palpitations.
Centaurea pungens Pomel.: A Tissint, la plante entière, réduite en poudre, est utilisée par voie orale pour combattre les refroidissements.
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