Mémoire Online: Effet du cumul de pluie hivernale sur la réponse du cultivar waha (triticum durum desf) a la fertilisation azotee

Sommaire: Effet du cumul de pluie hivernale sur la réponse du cultivar waha (triticum durum desf) a la fertilisation azotee

Introduction
Chapitre I : Revue bibliographique
1- Le blé, sa nutrition azotée et hydrique
1-1- Les stades de développement du blé
1-1-1- La germination levée
1-1-2- Le tallage
1-1-3- La montaison
1-1-4- L’épiaison et la floraison
1-1-5- Le remplissage du grain et la maturation
1-2- La nutrition azotée de la plante
1-2-1- Importance et rôle de l’azote dans le végétal
1-2-2- L’assimilation de l’azote par la plante
1-2-3- Variation des besoins azotés du blé au cours du cycle
1-3- La dynamique de l’azote
1-3-1- Cycle de l’azote dans le sol
A- L’ammonification
B- La nitrification
1-3-2- Les voies de pertes de l’azote minéral du sol
1-3-2-1- Les pertes par lessivage
1-3-2-2- Les pertes par voie gazeuses
1-3-2-3- La réorganisation
2- La fertilisation azotée du blé
2-1- Les engrais azotés
2-2- L’effet de l’azote selon les stades végétatifs
2-3- Principes de raisonnement de la fertilisation azotée
3- L’alimentation hydrique du blé
3-1- Importance et rôle de l’eau
3-2- Circulation de l’eau dans la plante

Extrait du mémoire effet du cumul de pluie hivernale sur la réponse du cultivar waha (triticum durum desf) a la fertilisation azotee

CHAPITRE -I- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1- LE BLE, SA NUTRITION AZOTEE ET HYDRIQUE
1-1- LES STADES DE DEVELOPPEMENT DU BLE
1-1-1- LA GERMINATION LEVEE
Elle correspond à la reprise d’une activité physiologique importante du germe et se traduit par une croissance rapide des méristèmes embryonnaires. Les conditions du milieu, telles que la température, l’humidité et l’aération du sol doivent être, pour cela favorables. La teneur en eau du sol optimale est comprise entre 30 40% de la capacité du champ et la température dans l’intervalle 15°- 22°C. La levée se distingue par l’apparition, hors de la surface du sol, de la coléoptile.
1-1-2- LE TALLAGE
Le stade tallage est caractérisé par la manifestation et le développement des tiges secondaires (talles) correspondant aux entre- nœuds situés au niveau de la couronne. Le stade tallage dépend de plusieurs facteurs dont la variété qui intervient par sa longueur de la phase de formation des ébauches des épillets. Les conditions du milieu et en particulier la température agissent directement sur la durée de la phase tallage.
La nutrition azotée induit généralement la profusion des talles herbacées (BENJAMAA, 1977). La profondeur du semis, lorsqu’elle est importante, réduit de la capacité de tallage de la plante. BELAID (1987) mentionne qu’un tallage excessif est cependant peu intéressant, car il augmente les besoins en eau de la plante, et sous conditions de déficit hydrique une part importante de ces talles ne monte en épis.
1-1-3- LA MONTAISON
Elle se distingue par la montée de l’épi sous l’effet de l’élongation des entre nœuds qui constituent le chaume.
Les talles montantes entrent en compétitions pour les facteurs du milieu avec les talles herbacées qui de ce fait n’arrivent pas à monter en épis à leur tour. Ces dernières régressent et meurent (MASLE, 1982). Ce phénomène se manifeste chez les jeunes talles par une diminution de la croissance puis par un arrêt de celle-ci (MASLE-MEYNARD, 1981).

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Effet du cumul de pluie hivernale
1-1-4- L’EPIAISON ET LA FLORAISON
L’épiaison se caractérise par l’émission de l’épi hors de la gaine de la feuille étendard (GATE, 1987). Les épis sortis de leur gaine, fleurissent, généralement, 4 à 8 jours après l’épiaison. Le nombre de grains par épi est fixé, à ce stade. Les facteurs du milieu qui agissent sur le nombre de grains par épi sont la lumière, la température, l’eau et l’azote disponible pour la plante.
1-1-5- L E REMPLISSAGE DU GRAIN ET LA MATURATION
GESLIN et JONARD (1948) mentionnent que cette phase se compose de trois étapes successives. Il y a augmentation rapide du volume et du poids du grain en eau et en matière sèche, au cours de la première étape. Le grain atteint sa forme définitive au delà de 20 jours après épiaison. Le contenu en eau du grain se stabilise au cours de la seconde étape, si aucune contrainte hydrique ou thermique ne se manifeste. C’est le pallier hydrique.
C’est une étape qui est sensible aux effets de la variation environnementale, qui se répercute sur le rendement grains (GRIGNAC, 1964; LELIEVRE et NOLOT, 1977). La troisième étape correspond à la dessiccation du grain, ce dernier perd de son humidité et s’assèche rapidement.

Effet du cumul de pluie hivernale
1-2- LA NUTRITION AZOTEE DE LA PLANTE
1-2-1- IMPORTANCE ET ROLE DE L’AZOTE DANS LE VEGETAL
La teneur en azote des plantes est de l’ordre de 2 à 4 pour cent par rapport au poids sec (MENGEL et KERKBY, 1982). Il intervient dans l’élaboration des protéines (JUSSIAUX, 1980). Le maximum de production de chacun des organes du végétal ne correspond pas à une même concentration en azote dans le milieu (BLANC, 1971).
L’effet de l’azote sur la plante varie selon l’organe considéré, c’est ainsi que la production des parties aériennes est étroitement liée à la teneur en nitrates du milieu, tandis que le développement racinaire y est peu sensible.

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