Lamiae
Sommaire: Dynamiques rurales et mutations socio – spatiales dans la region d’albayda (LIBYE) de 1970 à 2009
Introduction générale
PREMIÈRE PARTIE : CARACTERISTIQUES DU MILIEU PHYSIQUE, HUMAIN ET APPROCHE HISTORIQUE DE LA REGION D’ALBAYDA
Chapitre 1 : Présentation générale de en zone d’étude
Chapitre 2 : La croissance démographique de la région d’Albayda
Chapitre 3 : Jusqu’au début des années 1970 : une société agro pastorale
DEUXIÈME PARTIE: MODERNISATION DE L’AGRICULTURE ET MUTATIONS SOCIO ÉCONOMIQUES
Chapitre 1 : Les politiques étatiques d’aménagent rural (fin des années 1970) : cadre général et stratégie
Chapitre 2 : La mobilisation des ressources en eau
Chapitre 3 : Les systèmes modernes de production agricole
TROISIÈME PARTIE : D’UNE SOCIÉTÉ AGROPASTORALE À UNE SOCIÉTÉ PAYSANNE
Chapitre 1 : Les mutations des genres de vie
Chapitre 2 : La croissance urbaine : formes et acteurs
Conclusion Générale
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES CARTES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOGRAPHIES
ANNEXES
QUESTIONNAIRES
♣ Extrait du mémoire
Chapitre 1 Présentation générale de notre zone d’étude
La région d’Albayda se situe au Nord- Est de la Libye dans le district de Djebel Alakhdar qui signifie « Montagne verte ». (Carte1). La région de Djebel Alkhdar est un haut plateau dont les limites Nord descendent de manière abrupte vers la côte, formant ainsi des ravines assez raides. Ils ne sont séparés de la Mer Méditerranée que par un littoral plus ou moins large selon les sites. Les bordures méridionales de Djebel Alakhdar accusent une descente plus modérée en plusieurs étages jusqu’à atteindre le même niveau physiographique. Les habitants de la région donnent à Djebel Alakhdar le nom d’Al Ghaba, car la plupart des versants de cette montagne sont recouverts de végétation boisée en toute saison, au même titre qu’ils donnent à certaines de ses parties des nominations locales, à l’exemple d’Al-Sahil (la côte) qui désigne l’étroite bordure qui sépare la montagne de la mer.
La partie Nord de Djebel Alakhdar, région d’Albayda se compose en trois plateaux distincts du Nord au Sud. Depuis la plaine littorale, nous avons un premier niveau à une altitude allant de 250 à 400 m. Cette région, qui abrite un de nos terrains d’étude, est connue localement par le nom d’Alosita. Cette zone accueille les déversements des oueds qui arrivent des hauteurs alentour,
chargés de sédiments qui fertilisent sa terre rouge (sols rouges caractéristiques de la région méditerranéenne). C’est à cela que cette zone doit la qualité de ses terres, considérées parmi les terres agricoles les plus fertiles de la région.
Le second plateau de Djebel Alakhdar se trouve plus en retrait, à une altitude allant de 450 à 600 mètres. Il abrite les secteurs d’Albayda, Shahhat, et Massah, les plus peuplés de la région.
Quant au dernier niveau, qui se développe sur les parties les plus hautes de la montagne (800 m), celui-ci abrite les secteurs de Sidi Al Hamri connu aussi sous le nom de Salantah.
Ces deux derniers plateaux, les plus hauts du Djebel Alakhdar sont connus localement sous le terme d’A-Dhahra. (Burney et Hey ,1955).
Si nous observons le réseau des écoulements des eaux dans la région de Djebel Alakhdar, nous constatons que c’est un réseau relativement dense et enchevêtré, dont les principales composantes commencent leur écoulement dans la zone de Sidi Alhamri, située au niveau du plus haut plateau.
De là, un grand nombre d’oueds très actifs se déversent vers le Nord pour se jeter dans la mer, comme oued Shissu, oued Alkouf, ou oued Albard, tous trois considérés parmi les plus grands oueds de la région de Djebel Alakhdar et parmi les plus importants qui traversent notre périmètre d’étude. Le second ensemble d’oueds, de régime endoréique, se déverse dans la région de Sidi Alhamri dans la partie méridionale (ITALCONSULT, 1980). Les plus grands oueds sont oued Ahtair, et oued Almahajjah (Carte3 et annexe 3).
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