Mémoire Online: Croissance et productivité d’un Taillis de chêne vert

Sommaire: Productivité d’un Taillis de chêne vert

Introduction
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I- Généralités sur le chêne vert
I.1- Aperçu taxonomique et biologique
I.2- Biogéographie et répartition du chêne vert
I.3- Phénologie du chêne vert
I.4- Contexte écologique et potentialité
I.5- Utilisation des chênaies vertes
I.6 – Résistance aux contraintes du milieu
II- La biomasse
II.1- La biomasse forestière
II.1.1- Rappels succincts
II.1.2- Méthodes d’estimation de la biomasse
II.1.3- Les modèles de l’estimation de la biomasse
II.2- Modélisation de la croissance
CHAPITRE II : METHODES
I- Situation et caractéristiques de la zone d’étude
I.1 – Le climat de la région
I.2- Synthèse climatique
I.3-Géologie et pédologie
I.4- La végétation
II- Méthodes
II.1- Récoltes des données sur terrain
II.2- Variables dendrométriques
II.3- Variables pondérales
II.4- Les variables transformés
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
1- Caractéristiques dendrométriques des brins échantillonnés
2- Modèle ajusté du volume des brins
3- Tarif biomasse de brin
4- Tarif biomasse feuilles
5- Relation entre le volume du brin et son poids
6- Production moyenne en biomasse
7- Croissance de la hauteur dominante
7.1. Détermination des classes de fertilité
7.2- Courbes de fertilité
8. Modèle de croissance en biomasse
9- Modéle de gestion des taillis
Conclusion
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

♣ Extrait du mémoire

CHAPITRE I Etude Bibliographique
I- Généralités sur le chêne vert
I.1- Aperçu taxonomiques et biologiques
La signification taxonomique du chêne vert a fait l’objet de controverses observations adoptées ou rejetées. Après l’individualisation sur la base des fruits de deux variétés dont une Genuina P. cout, à glands amers et une ballota (Desf) A.D.C, à glands doux, la distinction de deux taxons, Quercus ilex L et Quercus rotundifolia Lamk à été dans un premier temps fondée sur des critères morphologiques notamment foliaires ( SCHWARZ et ROTHMALER, 1941, SAENZ DE RIVAS, 1970-1972, MADJIDIEH, 1982, in DAHMANI, 1997).
Cette diversité foliaire est admise comme une stratégie adaptative aux contraintes du milieu. Le chêne vert est considéré, avec les espèces xérophiles sempervirentes, comme tolérant à la sécheresse. Il adopte un modèle de croissance consistant à ralentir la production de nouveau matériel (feuilles et branches) durant la saison sèche ( LILLIS M et al.
1992 ; BLONDEL et ARANSON, 1995). Sa croissance végétative présenterait trois pics, le 1 se situant en avril, le second fin juin – début juillet et le 3 1983 in DAHMANI, 1997).
I.2- Biogéographie et répartition du chêne vert
Le chêne vert est une espèce dont la répartition est très vaste et que l’on trouve depuis l’Himalaya jusqu’en Grande Bretagne. Elle est spontanée et très commune dans le bassin méditerranéen : France méridionale ; Espagne ; Portugal, Italie, Grèce. En Espagne et au Portugal, les forêts de chêne vert sont traitées en vue de la production de glands pour l’alimentation des troupeaux de porcs ( BOUDY, 1950).
Le chêne vert constitue avec ses 2.000.000 ha, un des arbres forestiers les plus  importants de la région méditerranéenne ( PEYEMIHOFF, 1941 in DAHMANI, 1997). En Afrique du Nord, il figure parmi les essences prépondérantes du patrimoine forestier où, il représente au Maroc 1500.000 ha et seulement 83.000 ha en Tunisie.
En Algérie, sa superficie potentielle est estimée à 1.807.000 ha ( BARBERO et al.
1990). BOUDY (1955), évalue sa superficie à 700.000 ha, ce qui le plaçait à l’époque en 2 position après le pin d’Alep. Sa superficie actuelle n’est plus que de 354.000 ha ( B.N.E.F, 1984).
Le chêne vert en Algérie a ainsi connu en 30 ans la perte de 83 % de sa superficie potentielle, il ne représente plus que 16 % des forêts (tableau n° 01). Aussi, l’estimation de la place du chêne vert dans la forêt algérienne, peut paraître en deçà de la réalité devant cette difficulté à distinguer entre forêt pure et forêt mixte, pré-forêt et matorral arboré ; que même l’analyse floristique ne permet pas toujours de trancher ; le bilan est difficile à établir ( BARBERO et al. 1992).

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