Mémoire Online: Contribution à l’étude de la résistance naturelle de la fève au puceron noir de la luzerne Aphis craccivora

Sommaire: Contribution à l’étude de la résistance naturelle de la fève

– Introduction
I- Synthèse bibliographique sur la résistance des plantes et sur Aphis craccivora
II- Partie expérimentale
II.1- Matériels et méthodes
2.1.1- Matériel végétal
2.1.2- Matériel animal
2.1.3- Méthodes expérimentales
2.1.3.1- Caractérisation du matériel végétal
2.1.3.2- Evaluation de la résistance en plein champ
2.1.3.3- Evaluation de la résistance sous abri serre
2.1.3.3.1- Evaluation de la résistance par antixénose
2.1.3.3.2- Evaluation de la résistance par antibiose
2.1.3.3.3- Evaluation de la résistance par tolérance
2.1.3.4- Analyse statistique
II.2- Résultats
2.2.1- Evaluation de la résistance en plein champ
2.2.2- Evaluation de la résistance sous serre
2.2.2.1- Antixénose
2.2.2.2- Antibiose
2.2.2.3- Tolérance
II.3- Discussions
2.3.1- Evaluation de la résistance en plein champ
2.3.2- Etude des mécanismes de résistance sous serre
2.3.2.1- Antixénose
2.3.2.2- Antibiose
2.3.2.3- Tolérance
– Conclusion
– Références bibliographiques

Extrait du mémoire contribution à l’étude de la résistance naturelle de la fève

I- Synthèse bibliographique sur la résistance des plantes et sur Aphis craccivora
1.1- Définition de la résistance
La résistance des plantes a été identifiée comme un élément important de la lutte intégrée (integrated pest management IPM) en agriculture et en foresterie (Coyle et al., 2002). Elle peut activement contribuer à la lutte contre les aphides (Sauge et al., 1998).
De sa part, Smith (2005) a définit la résistance des plantes aux insectes comme  étant l’ensemble de qualités génotypiques que possède un cultivar et qui agissent de telle sorte que ce dernier soit moins endommagé comparativement à un autre ne possédant pas ces qualités.
1.2- Différents types de résistance
1.2.1- Résistance verticale
La résistance verticale ou spécifique est définie comme étant une résistance totale d’un végétal à certaines souches du ravageur mais il reste sensible à d’autres (Seilleur, 1989). Si cette résistance est spécifique à une seule souche ou race du ravageur, elle est désignée dans ce cas par la résistance race-spécifique (Cuartero et al., 1999).
1.2.2- Résistance horizontale
Si le cultivar est doté d’une résistance de type horizontale, il conservera dans ce cas le même niveau de résistance à l’égard de l’ensemble des biotypes d’un agent pathogène ou d’un ravageur déterminé (Seilleur, 1989). Ce type est désigné également  par la résistance non-race-spécifique (Cuartero et al., 1999).
1.3- Niveau de résistance
La résistance d’une plante à un parasite se manifeste par différents phénomènes :
* Immunité : parasite ne pénètre pas ou ne laisse aucune trace ;
* Hypersensibilité : le ravageur pénètre ou s’alimente mais ne se développe pas ;
* Résistance partielle : elle se manifeste de façons diverses: pénétration ou alimentation difficile du parasite, développement lent, multiplication ralentie, dispersion retardée ;
* Tolérance : le bioagresseur se développe et se multiplie, mais la productivité de la plante en est peu affectée (Maciejewski, 1991).
1.4- Origine de la résistance
Les systèmes de résistance des plantes aux attaques des bioagresseurs sont séparés en 2 groupes selon la période d’investissement des ressources d’énergie dans la défense.
1.4.1- Résistance préformée
Dans ce cas, les ressources sont investies dans la défense avant les attaques des ravageurs. Les métabolites secondaires et les structures histologiques interviennent souvent dans la résistance préformée. Les systèmes de résistance préformée représentent la première ligne de résistance à l’égard du ravageur lorsqu’il attaque la plante (Lieutier, 2004). Selon le besoin pour l’activation, 2 types de défenses préformées peuvent être distinguées (Karban et Balwin, 1997 cités par Lieutier, 2004) :
– Lorsque les structures défensives sont actives au même niveau qu’avant et après l’attaque, elles correspondent à une résistance (ou une défense) constitutive.
– Lorsque les structures défensives ont besoin d’être activées pour intervenir dans la résistance, elles correspondent dans ce cas à une défense active ou une défense préformée induite (Lieutier, 2002).

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Contribution à l’étude de la résistance naturelle de la fève au puceron noir de la luzerne Aphis craccivora (1.7 Mo) (Rapport PDF)
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