Mémoire comportement des végétaux vis-à-vis d’une contrainte hydrique, tutoriel & rapport en PDF.
Monographie de l’Arganier et germination des graines forestières
Monographie de l’Arganier
Taxonomie et caractères botaniques
Taxonomie
L’arganier (Argania spinosa (L) Skeels) est la seule espèce de genre Argania, de la famille des « Sapotacées » et de l’ordre des « Ebénales ».
L’arganier en français tire son nom de l’arbre « Argan », l’origine du nom d’arabe se trouve probablement dans le mot « irgen » qui désigne en berbère « tachelhait », qui est le noyau en bois dur de fruit de l’arbre, d’où les berbères tirent une huile réputée huile « d’argan ».
Il existe deux formes d’arganier l’une dite pleureur, l’autre dressé (ROUHI, 1991), ceci supposerait l’existence de deux variétés, ou races biologiques au sein de l’espèce.
L’arbre présente une structure typique de dicotylédone, de la famille des « Sapotacées », le genre « Argania » est très polymorphe, elle présente quelques analogie avec l’olivier, mais on ne la trouve que sur des vastes étendues dans le sud du Maroc. C’est la représentation la plus septentrionale d’une famille qui ne compte guère que des représentants tropicaux. Son aire de répartition pose problème, car l’arganier est séparé des autres arbres de sa nombreuse famille, par plusieurs milliers de kilomètres (LEWALLE, 1991) ;
Embranchement : Spermaphytes
Sous-embranchement : Angiospermes.
Classe : Dicotylédones.
Sous-classe : Gamopétales.
Série : Superovariées pentacycliques.
Ordre : Ebénales.
Famille : Sapotacées.
Genre : Argania.
Espèce : Argania spinosa L. Skeels.
Variétés : A. Sideroxylon Rom et Schlt.
A. Sideroxylon spinosium L.Sp.
Nom vernaculaire : Argan (Berb).
Caractères botaniques et dendrologiques
L’arbre ressemble quelque peu à un olivier, il atteint 8 à 10 mètres de haut et plus selon les conditions écologiques du milieu. La cime est très grande et étalée, dense et à contours arrondis en général ; le tronc est très vigoureux et court, il est constitué assez souvent par plusieurs tiges entrelacées provenant de la soudure de rejets très voisins ou de tiges issues d’un même noyau (BOUDY, 1952).
L’écorce du fût et des grosses branches est rugueuse, et présente un aspect du type « peau de serpent ». Les ramifications sont très denses, les extrémités des rameaux sont souvent épineuses (NOUAIM et al., 1991). Le feuillage est persistant. Toutefois, en cas de sécheresse sévère et prolongée, l’arbre peut perdre ses feuilles entièrement ou en partie (caractère d’adaptation assez poussé aux mauvaises conditions climatiques ou stationnelles telle que le déficit hydrique du substrat).
Souvent réunies en fascicules, entières lancéolées, lancéolées-obllongues ou spatulées, atténuées ou plus ou moins nettement pétiolées, les feuilles sont vert sombre à la face supérieure, plus claires en dessous, glabres, avec une nervure médiane très nette et des nervures latérales très fines et ramifiées (M’HIRIT et al., 1998).
……….
Mémoire Online: Evaluation de quelques paramètres de résistance à la sécheresse (2.8 MO) (Rapport PDF)