Sommaire: Activité larvicide sur les larves de moustiques vecteurs de maladies
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Liste des tableaux
Abréviation
Sommaire
Introduction générale
I- Généralités
I.1- Maladies à transmission vectorielle
I.1 .1- Définition
I.1.2- Quelques maladies à transmission vectorielles
I.2- Situation épidémiologique mondiale
I.3- Situation épidémiologique nationale
I.4- Situation épidémiologique de la région Fès Boulemane
I.4.1- Présentation de la ville de Fès
I.4.2- Découpage administratif de la ville
I.4.4- Données climatiques
I.5- Facteurs amplifiant le danger des maladies à transmission vectorielle
II- Parasite
II.1- Définition
II.2- exemples de certains parasites responsables de maladies parasitaires
II.3- Classification de quelques parasites
II.4- Cycle parasitaire
III- Vecteurs
III.1 Moustiques vecteurs
III.2- Classification
III.3- Cycle de développement des moustiques
III.3.1- Les œufs
III.3.2- Les larves
III.3.3- Les nymphes
III.3.4- Les adultes
III.4- Intérêts des moustiques dans l’écosystème
IV- Lutte antivectorielle (LAV)
IV.1- Surveillance des gites
IV.2- Méthodes de luttes antivectorielle
IV.2.1- Limiter ou empêcher le contact homme-vecteur
IV.2.2- Diminuer la densité vectorielle
V- Plantes aromatiques
V.1- Huiles essentielles : définition
V.2- Utilisation des huiles essentielles
V.3- Extraction
V.3.1- Extraction à la vapeur d’eau
V.3.2- Hydrodistillation
V.3.3- Distillation à la vapeur saturée
V.3.4- Hydrodiffusion
V.3.5- L’expression à froid
V.3.6- Autres méthodes
V.4- Composition chimique des huiles essentielles
V.5- Localisation et lieu de synthèse
V.6- Facteurs influençant la composition
V.7- Activité insecticide : mécanismes d’action
V.7.1- Effets physiologiques :
V.7.2- Effets sur le system nerveux :
VI- Extraits aqueux
VI.1- Macération
VI.2- Infusion
VI.3- Décoction
Matériels & Méthodes
I- Lieu et période d’étude
I.1- Institut National des Plantes Médicinales et Aromatique de Taounat
I.2- Laboratoire Régional de Diagnostic Épidémiologique et d’Hygiène du Milieu de Fès
I.3- Gites dans la ville de Fès
II- Matériels végétales
II.1- Choix des plante
II.2- Récolte des plantes
II.3- Identification des plantes
II.4- Taux d’humidité et rendement (plante et HE) :
II.5- Extraction des huiles essentielles
II.5.1- Extraction par Alambique
II.5.2- Hydrodistillation par Clevenger :
II.6- Analyse de la composition chimique des huiles essentielles
II.7- Préparation des extraits aqueux
II.8- Estimation du résidu sec des extraits aqueux
III- Matériel biologique
III.1- Choix des larves
III.2- Collecte et conservation des larves
III.3- Identification des larves
IV- Produits chimique : insecticides
V- Tests de sensibilités
V.1- Test de sensibilité en employant les extraits aqueux
V.2- Test de sensibilité en utilisant les huiles essentielles
V.3- Test de sensibilité en utilisant les insecticides
Résultats et Discussion
I- Matériels végétales
I.1- Identification des plantes
I.1.1- Pistacia lentiscus
I.1.2- Juniperus communis
I.1.3- Cupressus sempervirens
I.1.4- Citrate cymbopogon
I.1.5- Citrus aurantium et sinensis
I.2- Evaluation du résidu sec des extraits aqueux
I.3- Rendement des huiles essentielles
I.4- Composition des huiles essentielles
I.4.1- Composition de chimique Pistacia lentiscus
I.4.2- Composition chimique de Juniperus communis
I.4.3- Composition chimique de Cupressus sempervirens
I.4.4- Composition chimique de Cymbopogon citratus
I.4.5- Composition de l’huile essentielle Citrus aurantium
I.4.6- Composition de l’huile essentielle Citrus sinensis
II- Matériel biologique
II.1- Gîtes retenus pour les tests de sensibilité
II.2- Espèces rapportées lors des prospections
II.3- Espèces retenue pour les tests de sensibilité
III- Résultats des tests de sensibilité
III.1- Résultat des tests réalisés par les Extraits aqueux
III.2- Résultats des tests réalisés par les huiles essentielles
III.2.1- Résultats du test de sensibilité en utilisant Citrus aurantium
III.2.2- Résultat du test de sensibilité en utilisant Pistacia lentiscus
II.2.3- Résultat du test de sensibilité en utilisant Cymbopogon citrate (citronnelle)
III.2.4- Résultat du test de sensibilité en utilisant Juniperus communis (genevrier)
III.2.5- Résultat du test de sensibilité en utilisant Citrus sinensis
III.2.6- Résultat du test de sensibilité en utilisant Cupressus sempervirens ( cypre)
III.3- Synthèse des résultats des tests de sensibilité utilisant les huiles essentielles
III.4- Résultats des tests réalisés par les insecticides
III.5- Comparaison de l’activité larvicide des huiles essentielles et des insecticides
Références bibliographiques
Annexe
Extrait du mémoire activité larvicide sur les larves de moustiques vecteurs de maladies
I- Généralités
I.1- Maladies à transmission vectorielle
I.1 .1- Définition
Les maladies à transmission vectorielle sont responsables de près de 20 % de la charge mondiale que l’on estime due aux maladies infectieuses. Ce sont des maladies qui sont transmises principalement par des espèces d’arthropodes qui jouent un rôle essentiel dans le maintien d’une partie du cycle de vie d’un agent pathogène (Comité régional de la Méditerranée orientale, 2005).
Larvicide sur les larves de moustiques
I.1.2- Quelques maladies à transmission vectorielles
I.1.2.a- Le paludisme
Le paludisme est dû à un parasite, le Plasmodium, transmis par les moustiques qui en sont porteurs. Chez l’être humain, ces parasites se multiplient dans le foie puis s’attaquent aux globules rouges.
Le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement dix à quinze jours après la piqûre de moustique. En l’absence de traitement, le paludisme peut entraîner rapidement le décès par les troubles circulatoires qu’il provoque. Dans de nombreuses régions du monde, les parasites sont devenus résistants à plusieurs médicaments antipaludéens.
Quatre espèces plasmodiales peuvent être responsables de l’infection chez l’homme, la forme la plus grave du paludisme est causée par Plasmodium falciparum, responsable d’une grande majorité des décès. Plasmodium vivax, Plasmodium ovale, Plasmodium malariae provoquent des formes de paludisme « bénignes » qui ne sont généralement pas mortelles. Il est transmis par les anophèles.
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I.1.2.b- Les leishmanioses
Les leishmanioses sont un groupe de maladies dues à des protozoaires flagellés appartenant au genre Leishmania. Ces parasites affectent de nombreuses espèces de mammifères, dont l’homme, auxquelles ils sont transmis par la piqûre infestante d’un insecte vecteur, le phlébotome. Largement répandues à la surface du globe, les leishmanioses connaissent une aire géographique globalement circumterrestre, mais débordant largement sur les zones tempérées d’Afrique du Nord, du Sud de l’Europe et d’Asie. Présentes sur quatre continents, elles affectent 88 pays, dont 72 parmi les plus faiblement développés. La population exposée au risque des leishmanioses est estimée à 370 millions de personnes et le nombre de nouveaux cas annuellement diagnostiqués, toutes formes cliniques confondues, est évalué entre 1,5 et 2 millions (Desjeux P et al., 1999).
Les leishmanioses incluent des affections viscérales ou tégumentaires dont les taux de morbidité-mortalité sont variables et comprennent des formes mortelles (leishmaniose viscérale : LV) et d’autres sévèrement mutilantes (leishmaniose cutanéomuqueuse : LCM), des formes spontanément curables (leishmanioses cutanées localisées : LCL) et d’autres rebelles à toute thérapeutique (leishmaniose cutanée diffuse : LCD).
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I.1.2.c- La dengue
La dengue est une maladie due à un virus transmis par les moustiques, qui existe sous quatre formes distinctes (stéréotypes 1 à 4). Cette maladie représente une menace pour près de la moitié de la population mondiale. On estime à 220 millions le nombre annuel de personnes infectées, dont deux millions – essentiellement des enfants – développent une dengue hémorragique (DH) forme grave de la maladie.2 La dengue hémorragique est une des principales causes d’hospitalisation ; elle entraîne une surcharge pour les systèmes de santé aux ressources limitées, avec un impact économique et social important.
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