MECANISME D’ACTION DES CONTRACEPTIFS ORAUX

Evaluation de l’état d’exploitation des ressources halieutiques de la ZEE sénégalaise à partir d’indicateurs écologiques

LES DIFFERENTES METHODES DE CONTRACEPTIONS 

Elles s’appliquent au sexe masculin et plus largement au sexe féminin. 

METHODES MASCULINES 

Préservatif masculin ou« condom» 

 Il s’ agit d’ un capuchon en caoutchouc ou en collagène traité, qui s’adapte parfaitement sur le pénis en érection et constitue une barrière mécanique qui empêche le sperme de passer dans le vagin. Le partenaire masculin doit le retirer aussitôt après éjaculation avant que le pénis ne diminue de volume et que le préservatif qui devient trop lâche ne laisse. fuir le sperme. b- Interruption du coït [18) Comme son nom l’indique, il consiste à retirer le pénis au moment précis où l’homme a la sensation qu’ il va éjaculer. En cas de renouvellement de l’acte sexuel un lavage du gland et une miction sont recommandés entre deux actes sexuels. C- Gossypol chinois [2 J l ‘-… »‘ 0″ » OH;ç 😕 » »‘–.:_….OH HO· 1 t l . ‘1(~~~ ~ . « t ·oH Ho » »~X~ OH «  »o Figure 1 : Structure chimique de Gossypol rt9l En Chine, au cours des années 50, il a été remarqué que la cuisine à l’huile de graines crues de coton (Gossypium barbadense, Malvacées) pouvait induire une in1ëcondité masculine. Des études pharmacodynamiques ont permis d’ extraire des graines de coton, un composé phénoliquc jaune, le gossypol, conditionné sous forme de comprimé de 20mg en 1972. Le gossypol a été administré à 4000 hommes en Chine, sur des périodes d’au moins 6 mois et plus de la moitié de ces 4000 hommes ont été observés pendant 2 ans. Il est apparu alors que le gossypol supprime la production de spenne et altère la structure et la mobilité des spermatozoïdes dans l’épididyme. On a pu observer également une diminution du taux de potassium sanguin, une diminution de la libido, un manque d’appétit, un inconfort épigastrique, des nausées, et des irrégularités cardiaques. Cependant, ce procédé fut abandonné puisque le gossypol détruit les cellules séminales de façon définitive rendant l’homme stérile.

Les méthodes naturelles

La méthode d’OGINO F.T KNAUSS l2J

La méthode naturelle de contrôle des naissances d’Ogino-K.nauss, fondée sur les principes physiologiques de l’ovulation, tient son nom du médecin japonais K YNSJ\KU OGINO et de l’obstétricien autrichien HERMANN KNAUSS, découvreurs de la loi qui porte leur nom, et exprimée dans les termes suivants : << la femme dont le cycle ovarien est normal a une période fertile comprise entre les 12ème et 19ème jours précédant la menstruation, tous deux inclus >> La méthode des températures [7) Le principe est basé sur la prise de la température rectale, vaginale ou buccale le matin à jeun, dès le réveil. L’ovulation est détectée en identifiant une élévation de température de 0,5 à 1 °C. Pour cela, la femme doit établir une courbe de température. La phase d’abstinence se situerait du début au 3ëme ou 4eme jour après l’élévation de température. La méthode de la glaire cervicale [14] Elle est basée sur l’auto observation des changements cycliques de la glaire cervicale de la femme. L’ influence des œstrogènes produits pendant la phase folliculaire du cycle menstruel rend la glaire opaque trouble, floconneuse et épaisse. En période ovulatoire, la progestérone produite par le corps jaune inhibe la production de glaire cervicale. La femme peut ainsi apprendre à déceler sa période fëcondc ct éviter un rapport fécondant. LaMAMA [71 La MAMA est un acronyme qui signifie Méthodes de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée. Elle est basée sur l’infécondité de la lactation. Son efficacité est supérieure à 98%. Les critères de MAMA sont au nombre de trois et doivent être simultanément réalisés : • la mère opte pour un allaitement maternel complet exclusif; • le bébé est âgé de moins de six mois ; • la mère n’a pas son retour de couches. Il s’agit d’une méthode temporaire qui cesse lorsque l’un de ces critères n’existe plus. Cette méthode n’est utilisable seulement pour la femme allai tante La méthode des jours thes (MJF) (14] C’est une méthode naturelle basée sur la détermination d’une période fe rtile fixe (du gème au 19t.me jour) utilisable par des femmes ayant des cycles sexuels réguliers (compris dans la fourchette de 26 à 32 jours). La méthode des deux .iours [14J Cette méthode était également mise au point par l’Université Georgetovvn aux USA. Son taux d’e1Tieacité est estimé à 96,5%. Son utilisation est très simple. l.a femme se pose deux questions : h- n • ai-je des secrétions aujourd’hui ? Si oui la femme se considère comme fertile et devrait éviter une union sexuelle si le couple ne désire pas de grossesse. Si non elle doit se poser la deuxième question ; • avais-je des sécrétions hier ? Si oui, elle reste fertile el le couple ne devrait pas avoir une union sexuelle s’il ne souhaite pas de grossesse. Par contre si la femme n’a observé de sécrétion ni aujourd’hui ni hier, alors le risque de grossesse est faible. Figure 2 : Stérilet en cuivre [19] Ces dispositifs en plastique ou en cuivre sont placés dans l’utérus empèchant atnst la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde.

Diaphragme 

Ce sont des capes en fonne de dôme avec un bord mou et flexible. Ils sont utilisés comme spem1icides et introduits dans le vagin de façon à couvrir le col de 1 ‘utérus pour empêcher la pénétration du spem1e. L’utilisatrice doit elle-même être capable de placer le diaphragme en cas de besoin. d- Spermicides [17] Tls sont appliqués dans un vagin peu avant les rapports sexuels. Ils agissent en inactivant les spermatozoïdes et les empêchant aussi de pénétrer dans l’utérus. Ces spermicides sont plus souvent des ammoniums quaternaires tels que le Bcnzalkonium ct le Benzethonium et se présentent sous forme de gels, decrèmes, d’ovules ou de tampons . Figure4: Structure chimique de Benzalkonium [19] e- Implants sous cutanés(NORPLANT) l17J C’est un implant à action prolongée placé sous la peau de l’avant-bras ou du bras au moyen d’un trocmt spécialement conçu. Cette méthode pennet une contraception en continue pendant Sans et permet l’établissement d’une grossesse dès son interruption. f- Contraceptif injectable 

Le DEPO-PROVERA 

Il est administré en intramusculaire tous les trois mois. fi renferme un progestatif analogue à l’honnone naturelle que produit le corps fémi nin. L’hormone est libérée lentement dans le sang, il s’agit de 1′ acétate de médroxyprogesterone. Il agit principakment t:n arrêtant l’ovulation et épaissit aussi la glaire cervicale, ce qui rend ditlicilc le passage des spermatozoïdes. Il n’interrompt pas une grossesse existante. Un apport adéquat de calcium et de vitamine D est rec.ommandé chez toutes les patientes. g- Contraceptifs ora ux [17] Figure 5 : Structures chimiques de contraceptifs oraux Les contraceptifs oraux sont des préparations hormonales, dosées, susceptibles de modifier temporairement la physiologie hypophyso-ovarienne, et capables selon des modes d’action différents d’empêcher la survenue d’une grossesse ou de la rendre très peu probable, de façon efficace et réversible. [8] (15) Les contraceptifs stéroïdiens utilisés comprennent deux types de produits : • les associations oestroprogestatives el; • les progestatives micro-dosées ; Ces pilules ~ont de trois types : ./ les préparations associées : elles renferment un œstrogène et un progestatif administrés en proportion et en quantité pendant 20,21 ou 22 jours suivis d’ un intervalle sans médication pendant lequel se produit l’hémorragie utérine; ./ les préparations séquentielles :elles comportent un œstrogène seul, administré du 7ème ou du 15ème jusqu’au 22ème jour ; ./ les préparations continues :il s’agit de prendre quotidiennement sans interruption et faible dose un progestatif seul. h- Contraception du lendemain [111 Cette méthode contraceptive doit rester exceptionnelle à cause de l’importance de ses effets secondaires. Le principe consiste à administrer le plus rapidement possible, après un rappott sexuel non protégé, une forte dose d’hormone destinée à modifier rapidement les paramètres gynécologiques favorisant Lmc grossesse. Les œstrogènes doivent être utilisés dans les 72 heures après Je rapport : l’éthinyl œstradiol à 5mg par jour. Les progestatifs doivent être utilisés aussi dans les 72 heures qui suivent Je rapport Levonorgestrel (NORLEVO) 1 ,Smg soit 1 comprimé en une seule prise. Les oestroprogestatifs doivent être pris dans les 48 heures après le rapport : le STEDIRIL * : 2 comprimés à 12 h~..:ur~..:s d’intervalle. 

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MECANISME D’ACTION DES CONTRACEPTIFS ORAUX

 L ‘eflicacité de la contraception hormonale est obtenue par une action à trois niveaux : [11) 1- Action par blocage de la sécrétion de FSH-LH L’œstrogène empêche le développement folliculaire en supprirnant la sécrétion de FSH, et le progestatif bloque la rétroaction positive de 1 ‘œstradiol sur la libération de substances libératrices d’hormones gonadotropes, il s’en suit une inhibition de l’ovulation.

 Action par modification de la glaire cervicale

 La glaire devient rare, épaisse ct impénétrable aux spermatozoïdes. La trame réticulaire disparaît, et seuls persistent les filaments épais. 

Action sur l’endomètre

 L’endomètre devient impropre à la nidation par atrophie. Cependant cette atrophie n’est pas observée lorsque l’on administre du norgestimate (D.C.J) ; on ne l’observe que lors des modifications fonctionnelles sécrétoires. 

Contraception orale combinée 

 Elle est de loin la plus utilisée. Elle associe un œstrogène (l’éthinylestradiol), et un progestatif (le plus souvent dérive de la Nor-19-testostérone). On distingue : • les pilules combinées monophasiqucs classiques ou eostroprogestatifs normo dosés ; tous les comprimés sont identiques, estrogène et progestatif dosés dans les mêmes proportions, l’œstrogène est généralement dosé à 5!lg et parfois le dosage du progestatif varie ; • les oestroprogestatifs minidosés ou minipilules : ./ les pilules combinées simples : elles contiennent entre 30 et 40!lg d’œstrogènes. Ceci est considéré actuellement comme la dose minimale pour bloquer l’ovulation. Le progestatif varie suivant la pilule; Exemple: MlNlDRIL * (levonorgestrel 0, 15mg, Ethinylestradiol) v ». les pilules combinées bi phasiques : elles ont été conçues pour supprimer les petits saignements apparaissant avant la fin de la plaquette. Au cours du palier on augmente le dosage, soit du progestatif, soit du progestatif et de 1· œstrogène ; Exemple : ADEPAL * contient 7 comprimes hlancs (levonorgestrel 0, 15mg, 1-:th inylestradiol 0,03mg) et 14 comprimés rose orange (levonorgestrel 0,200mg, Ethinylestradiol 0,040mg) • les pi lu les combinés tri phasiques: appelées pilules de troisième génération, elles améliorent la tolérance du fait d’une meilleure c.onnaissance du cycle physiologique de la femme. La dose totale d’œstrogène par cycle est inférieure à celle des pilules monophasiques classiques. La dose de progestatif est augmentée lors des paliers Exemple : TRINORDIOL * contient 6 comprimés enrobés briques (Levonorgeslalif 0,05mg, Ethinylestradiol 0,03mg) ,5comprimés enrobés blancs (levonorgeslrel 0,075mg, Ethinylestradiol 0,04mg) et 10 comprimes enrobés jaunes (levonorgestre l 0, 125, Ethinylestradiol 0,03mg). 

Contraception orale séquentielle

 Elle peut être utilisée de manière ponctuelle. Dans cette méthode l’œstrogène n’est administré que durant les premiers jours du cycle et associe au progestatif les jours suivants. 3- Contraception orale progestative [17] Elle se compose: – des micropilules : il s’agit de progestatifs à très faible dose administrés de façon continue, sans interruption. Les troubles du cycle sont fréquents ; pour pallier t:es inconvénients, il a été proposé d’ajouter un progestatif de dosage plus élevé, pendant les dix derniers jours du cycle; – les progestatifs à fo11e dose en discontinu : administrés à dose thérapeutique pendant 20jours (à partir du cinquième jour) ou 15 jours (à partir du dixième jour du cycle si les cycles sont longs), ils sont contraceptifs. Ces différentes catégories de pilule ont été créées dans le but de les adapter à la physiologie propre à chaque femme, voire à une éventuelle pathologie. C’est pourquoi l’on dit que la pilule n’est pas uniquement une méthode contraceptive, car parfois aussi elle guérit ou équilibre certains troubles hormonaux.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :GENERALITES
A. GENERALITES SUR LA CONTAACEPTTON
1. DEFINITION DE LA CONTAACEPTTON
II. LES DIFFERENTES METHODES DE CONTRACEPTION
1. :\1éthodcs masculines
2. :\1éthodcs féminines
III.MECANISME D’ACTION DES CONTRACEPTIFS ORAUX
1. Action par blocage de sécrétion de FSH-LH
2. Action par modification de la glaire cervicale
3. Action sur l’endomètre
IV.DIFFERENTS CONTRACEPTIFS ORAUX
1. Contraception orale combinée
2. Contraception orale séquentielle
3. Contraception progestative
V.LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS
DES CONTRQCEPTIFS ORAUX
1. Avantages
2. Inconvénients
VT.T1\IlTCATTONS MEDICALES DES CONTRACEPTIFS ORAUX
\’Il. CONTRE INDIC A TI ONS
B. NOTION DE CONTROLE DE LA QUALITE DES
1\tiEDICAMENTS
!.NOTION DE QUALITE
1. L’identité
2. La pureté
3. L’innocuité
4. L’activité
5. L’acceptabilité
6. L’uniformité
7. La biodisponihilité
8. La stabilité
II.LES ETAPES DU CONTROLE DE QUALITE
1. Contrôle des matières premières
2. Contrôle en cours de fabrication
3. Contrôle du médicament fini
4. Etude de la stabilité
DEUXIKME PARTIE: TRAVAIL EXPERIMENTAL
!.OBJECTIFS
1. Objectif général
2. Objectifs spécifiques
II. CADRE D’ETUDE
III. MA TERI EL
1. Verrerie et réactifs
2. Equipements
IV.METHODOLOGTE
1. Echantillonnage
2. Inspection physique et visuelle
3. Identification et dosage du ou des principes actifs
V.RESULTATS ET DISCUSSION
1. Echantillonnage et inspection physique et visuelle
2. Identification et dosage des principes actifs
CONCLUSION
REFERENCES BIDLIOGRAPIDES .

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