Matériels utilisés lors de l’élaboration du travail et lors du traitement des données

Histoire du handicap/Evolution de la pensée des personnes en situation de handicap (FRIGERIO, 2016)

Dès l’Antiquité, il y a déjà eu exclusion des personnes handicapées dans la société. En effet, considérées comme impures ou victimes d’une malédiction divine, les personnes possédant des handicaps étaient ignorées ou rejetées par la société, d’autres étaient même tuées dès la naissance. Certains pensent que l’existence de cette catégorie de personnes suscite la fascination d’autrui de par sa relation soi-disant privilégiée avec le divin. D’autre part, des mendiants utilisent ces états en accentuant le handicap pour mieux attirer la compassion. Le handicap et la situation de cette catégorie de la population suscite la peur, c’est la raison pour laquelle, au début du Moyen âge, la société répond au besoin de s’occuper de la différence par l’enfermement. Les hospices sont alors mis en place pour accueillir les infirmes, les pauvres et les miséreux de la société. Louis XIV est l’un des pionniers de cette démarche en ordonnant la création de l’Hôpital de la Salpêtrière pour le renfermement des mendiants, et de l’Institution des Invalides pour l’accueil des soldats invalides ou âgés. Au XVIIIème siècle, ou le siècle des Lumières, appelé également les Temps Modernes, on a prôné la raison, la science et le respect de l’humanité. A l’Epoque Contemporaine, la reconnaissance et la prise en charge du handicap dans la société se sont installées. A partir du XIXème siècle, il y a eu la mise en place des lois concernant le handicap, et des associations se sont créées au niveau national. On peut affirmer que dès l’Antiquité à nos jours, la vision et la prise en charge du handicap ont beaucoup évolué du point de vue social et politique.

Définitions Pour l’O.M.S, le terme handicapé désigne toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident de sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises (GUIGUE, 2011). Selon la loi française du 11 février 2005 qui porte sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, le terme « handicap » désigne toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.(FRIGERIO, 2016) Une définition simplifiée mais nette effectuée par la Classification Internationale des Handicaps (CIH) introduit l’idée que le handicap est un désavantage individuel et social induit par une chaîne de causalités. (BEIGER, 2016) En tout, le handicap est définit dans le schéma de WOOD comme étant la limitation des possibilités d’interaction d’un individu avec son environnement, causée par une déficience provoquant une incapacité au niveau fonctionnel, permanent ou non. Il exprime une déficience au niveau lésionnel dû à des multiples facteurs que ce soit organiques ou environnementaux, à une certaine période de la vie, vis-à-vis d’un environnement, en termes d’accessibilités, d’expression, de compréhension ou d’appréhension. Schéma de WOOD (FRIGERIO, 2016)

Toxémie TABAC :

La nicotine contenue dans le tabac traverse la barrière placentaire et attaque le foetus. En effet, le fait, pour une femme enceinte, de fumer plus de quinze cigarettes par jour ou mâcher du tabac à chiquer est nocif aussi bien pour la femme que pour l’enfant qu’elle porte. Selon le rapport de référence du handicap international, l’enfant né à termes perd jusqu’à 450 g de son poids, 2,8 cm en taille et 1,5 cm en périmètre crânien. Ces enfants sont souvent beaucoup plus fragiles et ont plus de risques de présenter une grande souffrance cérébrale. La nicotine entrave le développement du foetus, en particulier le développement du S.N.C. DROGUE : Fumer ou injecter dans le corps d’une femme enceinte les substances chimiques, qui sont des produits de la drogue, sont nocives aussi bien pour la mère que pour le bébé. A n’importe quel effet désirable du consommateur (femme enceinte) comme l’antidépresseur, les stimulateurs ou les hallucinogènes, les effets de la drogue présentent toujours des risques et des dangers pour le foetus. En l’occurrence, les substances chimiques apportées par la drogue traversent la barrière placentaire et entravent le développement normal du foetus.

Ces conséquences dépendent surtout de la sensibilité de la mère porteuse, de son état physique et psychique, de la phase de la grossesse durant laquelle la mère se drogue et de la quantité et la fréquence de la prise. Le retard de la croissance intra-utérine, les fausses couches dues à l’usage des cocaïnes, les troubles respiratoires et cardiaques, une anomalie au niveau du cerveau provoquant une déficience mentale sont les dérivées de la consommation de la drogue pendant la grossesse. MEDICAMENTS : Dans certains cas, et pour une raison bien précise, une femme enceinte prend des médicaments. Ces derniers, s’ils ne sont pas adéquats au corps et à l’état de santé de la femme enceinte, peuvent engendrer des problèmes graves au sein du foetus. Ces substances peuvent être transformées en poison et donc représentées comme un obstacle pour son développement. Les paramètres de référence ainsi que les résultats sont les mêmes que ceux pour la drogue. REMARQUE : Les substances, qu’ils proviennent de la drogue ou des médicaments, sont tous toxiques pour le foetus. Ils persistent davantage dans l’organisme de ce dernier. L’abus de sa consommation appelé communément l’overdose peut engendrer directement la mort du foetus.

Souffrance cérébrale asphyxique du nouveau-né L’oxygène occupe une place importante dans la survie de tout être vivant. Pareille chez le foetus, le cerveau est l’organe qui consomme plus d’oxygène pour les cellules nerveuses. Le foetus ne respire pas à proprement parler par ses poumons même si ces derniers sont prêts à fonctionner à la 15ème semaine de la grossesse. Le placenta est le responsable de l’échange gazeux respiratoire s’effectuant entre la mère et le foetus. Dans ce cas, l’anomalie du placenta peut entrainer un manque d’apport en oxygène au niveau du foetus. Par ailleurs, d’après sa structure anatomique, le cordon ombilical transporte l’oxygène vers le foetus par les deux artères ombilicales, le gaz carbonique, lui est évacué, dans l’autre sens par les artères ombilicales. Sur ce, la présence du noeud au niveau du cordon ombilicale ou le cordon circulaire autour du cou menace le foetus à une privation d’oxygène qui peut entrainer des conséquences fatales pour l’organisme nerveuses du foetus. Pendant l’accouchement, la position défavorable du foetus peut entrainer une difficulté d’extraction de la tête de l’enfant ainsi qu’un échec des forceps et donc une décision de césarienne trop tardive peut arriver. Au cours de ces évènements, le foetus souffre en raison de la privation d’oxygène du fait que l’accouchement précède la rupture des eaux (rupture du liquide amniotique). Il n’y a plus d’échange gazeux respiratoire vue que le placenta est détruit. Cette privation qui dure un certain temps peut détruire les cellules nerveuses du foetus et entraine une souffrance cérébrale. Par ailleurs, en temps normal, dès que l’enfant se retrouve à l’air libre, ses poumons se remplissent d’air et chaque petit sac des alvéoles pulmonaires se gonflent pour la première fois : c’est le premier souffle et le premier cri. Si des complications surviennent lors de la parturition, l’enfant peut ne pas effectuer son premier cri. Cela signifie que l’enfant ne respire pas. Un retard au niveau de la réanimation peut causer des lésions cérébrales au sein de l’enfant.

Plan opérationnel

Ce plan consiste à mettre en oeuvre les objectifs qui sont composés de deux parties. En premier lieu, l’objectif global est d’augmenter l’estime des autres par rapport aux P.S.H.M. En second lieu, il y a quelques objectifs spécifiques comme animer culturellement en montrant l’habilité des P.S.H.M sur le plan culturel, sensibiliser des personnes de l’E.P.P (élèves et le personnel de l’établissement) pour mieux comprendre et aider les P.S.H.M. à acquérir des connaissances sur le recyclage des papiers et leurs connaissances vont être partagées aux autres quand l’occasion se présente, montrer aux autres la compétence des P.S.H.M à réaliser une tâche bien précise. Par ailleurs, les tâches sont déterminées à partir des objectifs posés. Ces taches comprennent : faire un stage d’observation ou d’imprégnation au sein du Centre Les Orchidées Blanches pendant deux semaines visant à avoir un aperçu global sur le centre ; faire un stage pratique de quatre mois à temps partiels, centré essentiellement sur l’apprentissage des élèves à recycler des papiers, leur montrer l’importance du recyclage; faire une descente sur terrain, autrement dit, à l’E.P.P Tsarahonenana visant à sensibiliser les personnes de cette école (notamment les élèves et le personnel de cette école) sur l’existence des PSHM et sur la façon dont on devrait se comporter envers elles, et visant aussi à faire une sorte d’éducation environnementale basée sur le recyclage des papiers. Nombreux sont les stratégies exploitées par les objectifs. Ceux-ci sont cités dans le tableau ci-dessous et expliqués dans le prochain: A part les stratégies, la Détermination des ressources est importante. Il consiste à trouver les personnes qui peuvent nous aider sur tel ou tels concepts. Pour mieux illustrer ceci, en prenant l’exemple des matériaux à utiliser pour la manipulation, on doit savoir qui peut aider à les confectionner, qui peut nous donner des rideaux usés pour fabriquer nous même les tamis. Ayant besoin d’un certain nombre de cuvettes à dimensions appropriées au travail, s’en procurer n’a pas été chose facile…Et enfin, l’établissement d’un plan financier permet de calculer et de gérer toutes les dépenses et de trouver des fonds pour les achats des besoins.