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Le pouvoir politique et le leadership féminin
Notion de pouvoir politique
Les cours de droit constitutionnel nous ont maintes fois rappelés que pour parler d’un Etat, il fallait que trois éléments cumulatifs soient obligatoirement présents : Le territoire, la population et le pouvoir politique. Quel est alors ce dernier élément constitutif de l’Etat ? qu’en est’ il de ses sources ? la mise en place d’une autorité politique est-elle indispensable ? qu’en est’ il de la légitimité de celui-ci ?
Il faut dès le départ mentionner que tout pouvoir n’est pas politique. En effet le pouvoir politique est distinct des autres modalités de pouvoir, tels le pouvoir qui peut s’exercer en termes économiques, dans le milieu parental, ou familial, religieux, ou encore au niveau de l’armée etc…
L’on fait plutôt allusion à une forme spécifique de pouvoir politique. Cette troisième condition d’existence est généralement appelée la « puissance publique ».16 Le pouvoir politique est souvent entendu au sens de « gouvernement ». Il est assimilé à un dispositif institutionnel doté de prérogatives régaliennes qui s’exercent dans un espace donné, notamment le territoire qui figure parmi ses moyens d’action. Sa spécificité réside dans le fait qu’il s’exerce à l’aide du droit, dans la forme juridique. D’un point de vue sociologique, il est inconcevable d’imaginer un Etat qui exercerait sa puissance par un simple usage de la force, celui-ci ayant surtout besoin du consentement des sujets pour pouvoir exercer ce type de pouvoir.17 D’où l’on parle toujours de la nécessaire coalition, entre coercition et légitimité.
Paragraphe 1 : les caractéristiques du pouvoir politique.
Etymologiquement, le pouvoir politique c’est le pouvoir dans la cité, dans l’Etat. C’est le pouvoir de prévision, d’impulsion , de décision, et de coordination qui appartient à l’appareil dirigeant du pays.18Le pouvoir politique est un phénomène d’autorité, il comporte une double relation commandement et obéissance. Le pouvoir est dit initial, car le pouvoir émane de ceux-ci. Les dirigeants ou les gouvernants sont donc ceux qui détiennent le pouvoir, les gouvernés sont ceux qui subissent ce pouvoir. Le pouvoir politique est institutionnalisé ,ce qui veut dire que le pouvoir politique est dissocié des personnes qui l’exercent. Dans le cadre d’un système de démocratie représentative par exemple, respectueux de l’alternance politique, les gouvernants hommes ou femmes devront tour à tour laisser leur place à d’autres qui exerceront eux aussi ce même pouvoir politique. Pour mieux expliquer cette caractéristique, l’on peut se référer au langage des profanes qui commenteraient un match de football par exemple et qui diraient « Le jeu est le même ce sont les joueurs qui changent. ». Ces dirigeants ne sont donc que des dépositaires provisoires du pouvoir politique L’autorité dudit pouvoir est générale en ce qu’il s’applique à tous et s’étend à tous les domaines. Tant les institutions publiques que le droit, tous sont issus de la volonté d’encadrer le pouvoir politique. En bref, le pouvoir est politique lorsqu’il règle des questions politiques. Exercer un pouvoir politique suppose pour les dirigeant (s) –(es) le devoir de choisir de traiter d’un thème qui contribuerait au bonheur de la cité, à travers des décisions prônant l’intérêt général plutôt que la volonté des seuls individus. On reconnaît ces dirigeant(s)-(es), ces leaders, à travers leur capacité à orienter le comportement de l’ensemble d’une collectivité donnée ou encore à travers leur aptitude à imposer des règles à la société.
Paragraphe 2 : Pouvoir politique : alliance de la coercition et de la légitimité ?
En Général, les phénomènes de pouvoir politique associent intimement le contrôle de la coercition et la détection d’un « minimum de légitimité ».19 Pierre Clastres (1974, p175) distingue deux types de sociétés, celles ayant un pouvoir politique coercitif et celles ayant un pouvoir politique non coercitif.
Le désir de légitimer la coercition sociale doit être appréciée non seulement du point de vue de ceux qui exercent le pouvoir, mais aussi, de ceux qui y sont assujettis. La quête de la légitimation chez les détenteurs peut se faire de plusieurs manières : la fidélité des membres d’une société peu importe sa forme, ne saurait être garantie par la seule menace d’une violence supérieure. Des exemples historiques peuvent illustrer cette situation, notamment celui du camp d’extermination de Treblinka ( Steiner ,1966), les responsables nazis évoquaient comme motifs de leurs actes, des raisons « éthiques » telles la nécessaire protection de la race allemande , les gardes ukrainiens, le sens de la discipline (antisémitisme et leurs horribles conséquences pour les juifs.).20 Même les putschistes peuvent se baser sur des valeurs protégés par la société, pour asseoir ce minimum de légitimité. Le caractère de ce dernier varie donc selon les sociétés et le type de régime politique (dictature etc…) qu’ils ont adopté en leur sein et est une condition garantissant l’imposition du pouvoir et l’acception de ce fait par l’ensemble sociétal. Il y’a donc un rapport évident entre les notions de pouvoir et de domination. Néanmoins, Durkheim n’élimine pas la possibilité d’existence de sociétés sans pouvoir politique, et qui seraient régulés par la seule pression de l’opinion publique.21 Selon R.Boudon et F.Bourricaud, « le pouvoir est la capacité exercée par les leaders, à la fois les uns sur les autres et sur les autres membres du groupe, de faire coïncider des motivations et des intérêts hétérogènes ».22 Telle est donc la capacité qu’homme ou femme se voulant leader devrait posséder face au pouvoir politique . la théorie de la représentation suppose que « nulle personne ne doit être empêchée dans la gouverne politique. »23 Homme et femme ont donc tous deux le droit de prétendre exercer le pouvoir politique. Ce qui implique donc l’implication de tous les acteurs masculins et féminins dans la vie politique.
Max Weber lui, considère que la spécificité du pouvoir politique est qu’il dispose du « monopole de la violence légitime » 24et ce, en dernier recours. Il est intéressant de voir la conception de ce père de la sociologie en matière de pouvoir politique et de légitimité, car sa théorie fait mention des caractéristiques du genre de relation qui s’établit entre nos gouvernants ( Hommes ou femmes) ainsi que les gouvernés. Avant de partir à la découverte de la théorie Wébérienne, commençons par donner une définition générale de ce qu’est la légitimité. La légitimité est la reconnaissance accordée à celui ou celle qui exerce un pouvoir. On le sait, un commandement n’est pas toujours légitime, surtout pas dans les gouvernements dictatoriaux par exemple. D’emblée , il faut dire, par conséquent, que l’analyse du pouvoir et de la domination politique dans un contexte démocratique doit « toujours » s’accompagner d’une réflexion sur les modalités de légitimation du pouvoir et les processus qui produisent du consentement. Pour le cas des femmes donc, le souci est de savoir comment légitimer leur pouvoir tout en sachant que les hommes considèrent le pouvoir comme leur héritage politique.
Max weber fait appel alors au concept de « domination » qu’il définit comme étant « la chance de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé. ». 25 La domination et le pouvoir nous le savons, sont des concepts phare de la science politique, et l’on ne peut nier l’influence certaine qu’a eu l’étude du genre à leur égard. Il préfère parler de « domination » plutôt que de « puissance », car cette dernière consiste en la capacité de se faire obéir.Faire appel audit concept présuppose que les dominés acceptent cette domination. Qu’ils reconnaissent le pouvoir en place comme étant légitime et se laissent ainsi lié par lui. Weber relève trois formes d’idéal types de gouvernement : qui sont les suivants : la domination traditionnelle, charismatique et légale rationnelle.
La domination traditionnelle : ici, la légitimité des gouvernants repose sur la sacralité des traditions et des coutumes déterminants à travers le temps , la forme des rapports de pouvoir. On marque une certaine allégeance aux personnes qui perpétuent la tradition ( chamans , ampanjaka etc..)
La domination charismatique : Celle -ci recouvre les formes d’organisation politique dans lesquelles l’autorité du souverain est directement liée aux qualités surnaturelles qui lui sont imputées et à la reconnaissance , par les gouvernés, de la nécessité de s’abandonner au chef , seul guide disposant du pouvoir d’édiction des règles.
La domination légale rationnelle : le pouvoir établit un ensemble de règles impersonnelles concernant tout un chacun et dont la légitimité tient à l’assentiment des gouvernés qui acceptent de s’y soumettre.
Paragraphe 3. Les entraves à l’accès des femmes au pouvoir politique.
Plusieurs obstacles peuvent survenir et gêner le processus de participation politique des femmes malgaches. Et ces obstacles sont de différentes natures, telles les facteurs microsociologiques, les facteurs mi sociologiques, et les facteurs macrosociologiques. 26
Les facteurs microsociologiques.
Les facteurs microsociologiques influent surtout dans l’étape première du cheminement vers l’accès au pouvoir , c’est-à-dire dans la phase de « recrutement ».
La possession ou non de ressources financières peut influer sur la décision de la femme de vouloir être candidate à une élection politique.
Dans un premier cas, si le poste auquel elle s’est présentée est moins rémunéré que son poste actuel , elle ne fera surtout pas le choix d’une carrière politique, car sa vie de famille, ses enfants requièrent d’elle un investissement monétaire à long terme ( éducation, sport, goûter, frais etc…)
Le veuvage peut être considéré par certains comme étant un point de départ de la liberté de la femme, celle-ci n’ayant plus de maris qui la gronderait ou à qui elle devrait rendre des comptes journaliers. Ce raisonnement est faux car l’absence du père fait que l’enfant requiert beaucoup la présence de la mère de famille et que les ressources devront servir à entretenir cet enfant.
Pour présider un parti politique, ou encore être membre de ce type de groupement politique , pour se porter candidat à une élection ,il faut que la femme soit indépendante économiquement, d’où l’importance de l’autonomisation financière des femmes .
Le temps figure parmi les ressources immatérielles de la femme. « La disponibilité politique des femmes demeure associée à leur condition familiale ».27
Les femmes ont à assumer de prime abord leur famille bien avant d’opter pour la conciliation de celle-ci avec la politique. Si l’homme est considéré comme un habitué du domaine politique, la femme elle assume plusieurs charges et s’accommode mal aux diverses pressions venant des deux côtés. La femme, entre le foyer et l’assemblée nationale est débordée et la solution à une telle situation serait la coopération de l’homme ( obtention pour le père d’un droit de congé parental par exemple.) , fait qui marquerait son soutien politique à sa femme, et peu à peu , aux femmes en général.
3. Le statut des élus , qui par exemple interdit le cumul de fonctions ,peut réduire les revenus d’une femme veuve . Il en est de même pour les hommes mais la plus handicapée nous le savons, c’est la femme.
4. Une socialisation politique défavorable à l’action politique : lorsque la petite fille est assignée à aider sa mère au foyer tandis que le petit garçon va à l’école, il va de soi que plus tard leur capacité , leur aptitude à intégrer la politique , leur vision même de la politique sera différente. Et c’est de là que naissent les stéréotypes du genre.
Les facteurs mi sociologiques
Ces seconds types de facteurs interviennent dans la phase de « sélection ».
La domination d’un seul modèle d’ homopoliticus : Nous l’avons dit, la politique a longtemps été monopolisée par les hommes , et a été même considérée comme étant « l’affaire des hommes » ou encore comme l’apanage des hommes . Les femmes ont donc du mal à s’adapter à un système purement masculin, conçu et modulé par eux.
Le financement de l’investiture : Lorsque les termes du financement des partis ne s’appliquent pas, sachant que les partis politiques à Madagascar ne sont pas tous dotés de ressources financières importantes les permettant de financer la candidature des femmes, celles-ci rencontrent alors un obstacle de taille. Surtout avec la mentalité actuelle, une ou des personnes vous choisiront en raison des tee shirts – et d’autres babioles encore, que le candidat désirant se faire élire aurait à distribuer.
Des réseaux sociaux peu valorisables en contexte : l’on peut citer le cas des médias, le peuple retient l’image que ceux-ci véhiculent d’elles. Qu’elle soit bonne ou mauvaise.
L’absence des femmes dans les postes clés des partis politiques. : Il est tout à fait normal de constater que cette absence invoquée ici réduit les moyens d’actions de la femme en tant que détentrices à part entière de droit politiques, en tant qu’individu libre. Généralement, il faut le pouvoir politique pour influer et agir au sein de la société ; d’où donc l’importance de la présence féminine dans les diverses institutions, aires de jeu pour ledit pouvoir les facteurs macrosociologiques
Ceux-ci se situent surtout dans la phase de l’élection.
Renouvellement de la classe politique : lorsque la classe politique ne se renouvelle pas, elle reconduit au pouvoir les mêmes têtes pensantes, ce qui diminue les chances de la femme d’accéder au pouvoir.
Le choix ou l’obtention d’une circonscription perdue d’avance : le parti politique d’où la candidate est issue doit de prime abord étudier tous les paramètres tenant ou non à faire élire des femmes. (culture, etc..) , mais cette situation peut aussi être le fait de la volonté personnelle des femmes , qui peuvent avoir fait un mauvais choix du lieu où elle désirait se porter candidates.
Changer la société à travers le leadership politique féminin
Dans le langage courant , on utilise fréquemment le mot leadership pour suggérer une position dominante ou un pouvoir d’influence et ce dans des domaines très variés. Le leadership peut être défini comme étant une « autorité d’influence basée sur les relations que le leader noue avec les membres d’un groupe. Etre leader est une reconnaissance et non un statut. »28. La féminisation de la gouvernance est en cours. La meilleure manière de voir le leadership féminin est d’invoquer la qualité de celles-ci, leur manière de gérer , de penser et d’être en politique, qui diffèrerait de celui des Hommes .
De prime abord, si la femme était dans les instances de prise de décision, elle ne diviserait pas la cité, car elle prendrait en compte l’intérêt des différentes groupes qui s‘y trouvent. Contrairement aux hommes , la femme a la réputation d’être plus méticuleuse sur les détails Le simple fait d’endosser le statut d’élu suppose que les femmes doivent adopter des savoirs faire typiques de l’ethos masculin : il faut se déplacer et donc avoir moins de temps à consacrer à la famille, il faut aller sur le terrain, il faut rencontrer des inconnus et donc être téméraire car l’on se sait jamais à quoi ou à qui s’attendre, il faut savoir négocier , diriger une équipe, s’adresser à un public restreint ou élargi , avoir une force de conviction, etc.. Comportements impropres aux femmes et que certains hommes considèreraient comme étant contraire à la nature même de la femme. La sensibilité tant critiquée chez la femme peu au contraire la motiver à la création de politiques publiques à travers , le dépôt de propositions de lois qui la tiendrait à cœur. Les femmes elles aussi accèdent de plus en plus à l’éducation et donc sont munies de compétences au même titre que les hommes, voire même les dépassent dans les divers concours nationaux. 29. L’on dit souvent que derrière un grand homme il y’a une grande femme, cette dernière elle aussi peut sortir de derrière les barreaux et devenir elle-même actrice politique au sein de la société. Les femmes sont animées de bonne volonté, ce qui est une condition essentielle de l’entrée en politique. Pour ce qui est de l’intégration de la femme au sein des partis politiques par exemple, Brigitte Rasamoelina30 l’a dit « Il faut de la volonté , car la politique c’est dur. Et il ne faut pas penser qu’on entre dans un parti politique pour gagner de l’argent, au contraire, c’est là que les femmes se leurrent , sont déçues et ne restent pas fidèles à leur parti politique d’origine. ». D’où donc la nécessité pour elles de bénéficier d’une entière autonomisation surtout du point de vue financier. Etre leader suppose des obligations, qui à leur tour engage financièrement la femme. Pour illustrer cette volonté féroce de la femme de participer aussi à la gestion du pouvoir, notre sénatrice madame Brigitte Rasmaoelina qui rappelons le était candidate aux présidentielles malgaches a voulu partager ses expériences. Elle avait tenu à mentionner qu’une femme pour faire de la politique devait être indépendante économiquement (ce qui n’est pas le cas pour la majorité des femmes malgaches) , non seulement parce qu’elle dépense en tant que présidente de son parti Ampela Manao Politika , mais aussi par ce que du temps où elle était au sein du parti TIM, elle avait engagé ses propres richesses. La volonté est donc réellement de mise, car si la femme n’est pas élue, elle perd financièrement, si elle est élue, il lui faudra une réelle volonté, afin qu’elle puisse dominer l’assistance, convaincre ses pairs au niveau de l’hémicycle par exemple, etc..
Selon Michel Crozier31, le pouvoir c’est la capacité qu’a une personne A d’obtenir d’une personne B de faire ce qu’elle lui demande. ». Il assimile donc le pouvoir à une capacité d’influence qu’ont les êtres entre eux. Le pouvoir domine l’histoire de l’humanité et a façonné les socles de différentes civilisations, tribus , familles, royaumes, armées, religions.
Deux effets ont amené l’émergence du leadership32, tout d’abord l’accélération de la concurrence et du nivellement des barrières sociales, puis du fait aussi que les dirigeants sont aujourd’hui contraints de rechercher des relations consensuelles avec leurs obligés. Le leader qui dispose généralement d’une « délégation de pouvoir » peut profiter de la confiance qu’on lui accorde pour mener à bien ses projets. Ainsi donc une femme parlementaire, peut essayer de gagner la confiance de ses électeurs en répondant positivement aux doléances de ceux-ci.
C’est en ce sens que nous allons prendre l’exemple de Mme le député Vololona33 d’ambohimanarina , députée pour cette législature actuelle , qui s’est même créée un slogan « Manompo vahoaka fa tsy ho tompoiny » (servir le peuple et non le contraire.) Elle a réussi bien avant même d’être élue députée à remettre à neuf un pont de 90 m qui était fait de bois auparavant, après avoir remarqué que les enfants et personnes âgées avaient peine à emprunter le pont chaque jour.34
Certaines femmes affichent un code de présentation de soi étiqueté comme féminin, ce qui conforte alors les caractéristiques stéréotypiques , telles la coquetterie, l’incompétence, le commérage, le goût pour les détails plutôt que le global, etc…, bref des caractéristiques dont elles auraient pu se passer en tant que professionnelles de la politique .
Les femmes , à travers le « gender analysis in development »35depuis 1980 , doivent augmenter leur influence politique et devenir femmes « agentes » de changements. Il s’agit de faire en sorte que les politiques de développement n’occultent ni l’homme ni la femme.²
La socialisation primaire des garçons et des filles influe beaucoup sur l’accentuation des rôles sociaux de genre plus tard dans leurs vies d’adulte et dans la vie politique en générale, C’est ainsi donc que l’apprentissage du leadership pour les femmes devraient se faire dès l’école. Qu’en est-il du lobbying mené par les femmes en haute sphère dirigeante ?
Au niveau du parlement, et surtout de sa chambre basse, les femmes doivent montrer des qualités de leader afin de ne pas se voir attribué un statut figuratif et de décoration.
La force du leadership féminin serait de prouver à tous , que la force, unique langage parlé jusque-là au parlement , peut être considéré d’un autre point de vue , d’un point de vue plus féminin qui incarne douceur et tact.
Table des matières
INTRODUCTION :
PARTIE1 : MARCHE DE LA FEMME VERS LA CONQUETE DU POUVOIR.
Chapitre 1 : Le pouvoir politique et le leadership féminin.
Section 1 : Notion de pouvoir politique
Paragraphe 1 : les caractéristiques du pouvoir politique.
Paragraphe 2 : Pouvoir politique : alliance de la coercition et de la légitimité ?
Paragraphe 3. Les entraves à l’accès des femmes au pouvoir politique
Section 2 : Changer la société à travers le leadership politique féminin
Section 3 : Rapports entre Genre, gouvernance démocratique et légitimité.
Chapitre 2 : de la citoyenneté politique de la femme
Section1 : la femme : une citoyenne à part entière.
Section2 : Le souhait d’une démocratie paritaire
Section 3 : Genre et politique
Chapitre 3 : Perspectives pour améliorer l’intégration de l’égalité Homme femme à l’hémicycle .
Section1 : Mise en place de mesures d’actions positives.
Paragraphe 1 : Les quotas
Paragraphe 2 : De la représentation proportionnelle et du scrutin mixte.
Section2 : De la mise en place d’un parlement sensible au genre.
Chapitre 4 : La promotion du genre à Madagascar.
Section 1: Le cadre juridique et normatif relatif à la promotion de la femme à Madagascar
Paragraphe 1 : Au niveau international
Section 4 : Promotion de la femme malgache à travers les différents organismes présents à Madagascar.
Paragraphe 1 : les autres organismes de promotion de la femme.
Paragraphe 2 : mise en oeuvre concrète de la promotion par les différents organismes présents.
Section 2 : Les associations féminines.
PARTIE II : PARTICIPATION DE LA FEMME MALGACHE AU POUVOIR POLITIQUE DANS L’HEMICYCLE DE TSIMBAZAZA.
Chapitre1 : .De la naissance de l’Assemblée Nationale malgache à la féminisation de celle-ci
Section 1 : Vue globale de la représentation politique féminine à l’Assemblée Nationale de la première république à nos jours
Section2 : Les femmes députées dans les organes de l’Assemblée dans le cadre de la législature actuelle (cv ) etc..
Paragraphe 1 : De la présence des femmes au sein du bureau permanent de l’Assemblée
Paragraphe 2 : Femmes et commissions.
Paragraphe 3 : femmes dans les fonctions législatives de l’assemblée nationale malgache
Section 3 : De l’importance du lien parti politique et femme dans l’accession au pouvoir à Madagascar.
Paragraphe 1-Prise de décision des femmes dans les partis politiques à Madagascar..
Chapitre 2 : Les femmes face à l’exercice du pouvoir à l’Assemblée Nationale.
Section1 : Observations personnelles sur le comportement des femmes lors des séances plénières. (Cadre de la deuxième session parlementaire de l’année 2015)
Paragraphe 3 : femmes dans les fonctions législatives de l’assemblée nationale malgache
Section 2 : De la naissance d’un caucus des femmes parlementaires à l’Assemblée Nationale Malgache.
Paragraphe 1: De l’origine des caucus parlementaires et leur raison d’être.
Paragraphe 2 : Caucus des femmes parlementaires malgaches : le Somami
Paragraphe 3 : Des membres du bureau.
Paragraphe 4: des missions qu’il a à assumer.
Paragraphe 5 : Plan d’action adoptée par elle
Chapitre 3 : Etat des lieux de l’intégration des femmes au sein des instances de prise de décision à travers certaines conventions
Paragraphe 1 : Les apports de la feuille de route de la SADC dans l’amélioration de la représentation des femmes au sein de l’assemblée nationale malgache.
Chapitre 4 : Madagascar face à deux de ses plus importants engagements internationaux.
Section 1 : Situation actuelle de Madagascar face aux obligations de la CEDEF
Paragraphe 1 : Madagascar face au protocole genre de la SADC sur le genre et le développement
CONCLUSION