MALNUTRITION ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

MALNUTRITION ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

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Caractéristiques de la Malnutrition

Différents types de la malnutrition

Comme étant une maladie, la malnutrition peut avoir quelques types. Il existe deux grandes formes de malnutrition : la malnutrition aigüe et la malnutrition chronique. De ce fait, selon La Banque Mondiale5, le changement climatique pourrait avoir un impact dramatique sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et les infrastructures de ce pays où 93 % de la population vivent avec moins de 3.10 dollars par jour (en PPA) et où la survie de près de 90 % des pauvres passe par l’agriculture. À l’heure actuelle, un enfant sur deux souffre de malnutrition chronique.

Selon toujours des estimations de la Banque mondiale en 2016, plus de 4 millions de Malgaches vivent dans des zones exposées aux ouragans et aux inondations. Les cyclones qui ont frappé le pays en 2014 et 2015 ont dévasté plus de 40 000 hectares de rizières, détruisant deux retenues d‟eau et charriant d‟importants volumes de sédiments dans les champs. Maisons, écoles et dispensaires ont été endommagés ou détruits et les rares routes revêtues de la région ne sont plus qu‟une succession de trous béants. Les pistes et sentiers sont devenus pour la plupart impraticables et dangereux. Les pertes de récoltes se sont traduites par une hausse immédiate de l‟inflation, qui a atteint 7,9 % en mars 2015, contre 6 % en moyenne en 2014. Ainsi, Madagascar n‟est pas épargné par la malnutrition et la sous nutrition, à cause de ces obstacles du développement.

La malnutrition aigüe

La malnutrition aigüe : elle est la première des formes de la malnutrition, 20 millions d’enfants sont atteints par cette forme de malnutrition dans le monde. Elle se détecte lorsqu’on évalue le rapport Poids / Taille6. Elle présente un signe extérieur : « Il est trop maigre », avec une prévalence importante entre 0 et 24 mois chez les individus. La malnutrition aigüe se développe rapidement, en lien avec une situation ponctuelle de manque ou de manques répétés (période de soudure, épidémie sévère, changement soudain ou répété dans le régime alimentaire, conflit). Il existe deux types de malnutrition aigüe : aigüe modérée et aigüe sévère..

La malnutrition aigüe modérée

La malnutrition aigüe modérée se caractérise par une perte de poids modérée. La réponse de l’Unicef : Alimentation à base de produits de farine (80% de maïs et 20% de soja), enrichie en minéraux et vitamines. Pour les cas de malnutrition aigüe modérée, l’hospitalisation n’est pas nécessaire.

La malnutrition aigüe sévère

La malnutrition aigüe sévère se caractérise par une perte de poids très importante. Un enfant dont la circonférence du bras est inférieure à 111 mm (mesuré grâce au bracelet brachial) a de fortes chances d’être atteint de malnutrition aigüe sévère. La malnutrition aigüe sévère est responsable de la plupart des décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde. Elle fait l’objet d’une urgence médicale et nécessite une prise en charge rapide et efficace. Comme dans les cas de malnutrition chronique, l’enfant atteint de malnutrition aigüe est confronté à un très grand risque de maladies (diarrhées, paludisme) et de mortalité. Parmi les formes de malnutrition aigüe, deux types sont d’une extrême gravité7 :
– Le marasme : l’enfant parait très amaigri, sa peau est flétrie.
– Le kwashiorkor : l’apparition d’œdèmes, notamment sur les pieds et le visage.

La malnutrition chronique

La malnutrition chronique se développe lentement, en lien avec une situation de pauvreté structurelle, notamment quand l‟alimentation n‟est pas équilibrée (exemple : ne manger que des céréales, sans autres aliments, peut provoquer un état de malnutrition chronique). Les statistiques officielle accusent que 50,10 % des enfants malgache de moins de 5 ans sont atteint de la malnutrition chronique, dont 26,40% de forme sévère.
Après la malnutrition aigüe, la malnutrition chronique est la forme la plus dangereuse de ce fléau. 55 millions d‟enfants sont atteints par cette forme de malnutrition dans le monde. Elle se détecte lorsque l‟on évalue le rapport Taille / Âge. Elle présente un signe extérieur : « Il est petit pour son âge » avec une prévalence importante entre 24 et 36 mois chez les individus. La malnutrition chronique se développe lentement, en lien avec une situation de pauvreté structurelle, notamment quand l‟alimentation n‟est pas équilibrée (exemple : ne manger que des céréales, sans autres aliments, peut provoquer un état de malnutrition chronique).

Si un enfant est atteint de malnutrition chronique pendant une période prolongée, il souffrira rapidement d‟un retard de croissance, en comparaison à un autre enfant de son âge. Ses défenses immunitaires sont très affaiblies, et de ce fait, il est davantage confronté aux risques de maladies (diarrhées, paludisme).
Le retard de croissance : l‟enfant est très petit par rapport à son âge exact si on fait la comparaison avec un enfant qui mange une bonne alimentation. On dirait qu‟ils n‟ont pas le même âge. Il est irréversible si l‟enfant dépasse la deuxième année car c‟est entre 0 à 24 mois que son cerveau se développe. Si la malnutrition chronique n‟est pas traité en cette tranche d‟âge, cela entraine des graves conséquences à son développement intellectuel et à l‟avenir tout entier de l‟Etat.
Selon le PNAN II, on trouve le cas de la malnutrition chronique dans tout Madagascar c‟est-à-dire dans les 22 régions ce qui nous amène dans la prochaine section.

Comme ce tableau indique, il y a certaine région où le taux de la malnutrition chronique global est plus de la 50% à ne pas citer que Haute Matsiatra, Amoron‟i Mania, Anosy, Vakinankaratra. Madagascar est parmi les pays les plus touchés par la malnutrition dans le monde. Dans les tranches d‟âge de la population touchée, les taux d‟affection de cette maladie varient d‟une tranche à l‟autre, et d‟une zone à l‟autre. Habituellement, les enfants de 0 à 23 mois ont un meilleur état nutritionnel que leurs ainés. Pourvu que leur alimentation soit assurée principalement par l‟allaitement maternel. Toutefois, dans cette tranche d‟âge, une détérioration graduelle a commencée à être observée, notamment durant le troisième trimestre entre juillet et septembre de chaque année. Les enfants de moins de 2 ans sont pourtant alimentés en grande partie au sein. Ceci implique que les mères prennent du temps à la recherche des nourritures, préoccupées par leurs quotidiens, plus qu‟à l‟allaitement de leurs enfants.

Par contre, l‟habitude alimentaire à partir de 24 au 59 mois est conditionnée par les connaissances des parents sur les pratiques alimentaires et la disponibilité des aliments dans chaque foyer. Ce dernier aspect, diffère également selon le milieu d‟habitation (rurale ou urbain), et selon la Région. En outre, les connaissances des parents restent élémentaires malgré les séances d‟éducation nutritionnelle effectuées par les intervenants, entre autre, elles sont aussi conditionnées par les possibilités (moyens financières), la disponibilité, accessibilités des produits pour chaque foyer. Entre autre, la situation nutritionnelle de chaque région est versatile, confirme ainsi, l‟importance de l‟activité de surveillance de la croissance ; dont jusqu‟ici, nous pouvons l‟affirmer par le présent.
En 2015, le total des enfants de 0 à 5 ans suivis au niveau des sites communautaire fonctionnels sont estimés à 766.574 enfants. La tendance est en baisse depuis juillet 2015, par rapport à l‟année dernière. Parmi les causes de cette tendance à la baisse en est la limite de la zone d‟intervention du projet PAUSENS.

Une partie des services faits du Programme National de Nutrition Communautaire dans le pays (PNNC) est restée impayé par l‟Office National de Nutrition (ONN). En effet, l‟ONN a dû procéder à la suspension de la convention de partenariat avec les ONG locaux. Ces dernières travaillent en partenariats avec le PNNC sur le financement des activités au niveau des sites communautaire depuis.

Les 10% les plus aisés (en termes de consommation par tête) ont un niveau de vie 6,1 fois supérieur à celui des plus pauvres. Les inégalités semblent s‟être creusées, puisque ce rapport était de 5,4 en 2010. De même l‟indice de Gini se situe à un niveau très élevé (41% en 2012, 40% en 2010). Ces inégalités, associées au niveau structurellement élevé de la pauvreté, appellent à des réponses politiques fortes surtout en milieu rural.

Une étude de coût de la faim a été initiée par l‟ONN, INSTAT, et le WFP, en 2015. Le modèle de l‟étude sert à évaluer le nombre de cas supplémentaires de morbidité, de mortalité, de redoublement, d’abandon scolaire et de réduction des capacités physiques pouvant être directement attribués au fait qu‟un individu a souffert de sous-nutrition avant l‟âge de cinq ans. Nous avons recueilli comme suit les taux d‟atteinte de la malnutrition à Madagascar : 39% des enfants de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance. •19 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aigue •38 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d‟insuffisance pondérale Représentation graphique du taux d‟atteinte de la Malnutrition : Figure 1 : Manifestation et impact de la malnutrition à Madagascar..

Ce tableau semble très convaincant et indique que la malnutrition est un danger pour toute la société. Rappelons aussi selon les études menées par les services nationaux9de la nutrition à Madagascar en 2015, que plus de 70% des gens vivant en milieu rurale. 76% de la population n‟atteignent pas le niveau minimum d‟apport calorique de 2 133 kcals par jour en 2012 et la Région Atsimo Atsinanana enregistre la proportion la plus élevée avec 89,7%. Sur les 8,2% de la population qui a moins de 5 ans, 47,3% sont atteints de la malnutrition chronique. L‟insuffisance pondérale affecte par contre 32,4% de ces enfants. L‟insécurité alimentaire s‟est amplifiée au fil du temps. En 2010, elle a affecté 35,0% des ménages malgaches contre 25,0% en 2005 (CFSVA+N, 2010)10.

MALNUTRITION ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE A MADAGASCAR

La malnutrition est à la fois la cause et la conséquence la pauvreté, l‟impact négatif de la malnutrition se répercutent sur toute l‟économie. Il nuit à la croissance économique et perpétue la pauvreté.

Liens entre la pauvreté et la malnutrition

La pauvreté extrême touche 77,8%11 de la population en 2012 associée à la situation géographique, c’est-à-dire, urbain ou campagne, à la taille du ménage, à la présence de jeunes enfants, une femme à la tête du ménage et à des niveaux moindre ou utilisation des actifs clés, tel que le travail, l‟éducation, les biens physiques, les services de base, le crédit et le capital social. La situation de mauvaise conjoncture notamment nationale les plus ardues sont celle liée aux différentes crises politiques et socio-économiques successive qui sont apparues au fil des années.

Causes de la malnutrition chronique à Madagascar

Cause immédiat au niveau individuel

Apport nutritionnel insuffisant ou inadéquat

Bon nombre des personnes ignore les valeurs nutritionnelles des alimentations. Ce qui explique le fait qu‟elle ne diversifie pas leurs alimentations. De l‟autre côté, le rumeurs qui circulent dans la société à cause de l‟ignorance aggravent la situation de la malnutrition comme par exemple le faite d‟interdire aux femmes enceintes de manger de nourriture en quantité comme en qualité par peur d‟avoir un gros bébé ou de faire une césarienne à la naissance de l‟enfants entraine déjà de la malnutrition puisque la mère est sous-alimenté. D‟où le bébé est atteint de la malnutrition à son tour dès le moment de sa conception car la mère ne mange pas beaucoup. Ce n‟est pas étonnant que le bébé à la naissance soit atteint de l‟insuffisance pondérale.
D‟ailleurs l‟existence des restrictions alimentaire ou le « fady » rend encore pire la situation car il y a certains aliments interdit par la croyance de le manger alors que chaque aliment a une valeur nutritionnelle spécifique.

Sous-alimentation

Des risques individuels sont aussi pris en compte pour Madagascar comme la maladie, sous-alimentation (risque de carence alimentaire), risque de déficit de développement de capital humain vu le nombre d‟abandon de l‟école, de travail d‟enfants et de malnutrition, risque lié à l‟accouchement très élevé et aggravé par certaines pratiques discriminatoires. L‟insécurité alimentaire est causée par le manque de nourriture dans les marchés, l‟accès difficile aux marchés en raison d‟un manque de transports adéquats ou de ressources financières suffisantes. Au niveau du ménage, la sécurité alimentaire est entravée par le manque ou l‟insuffisance des revenus c‟est à dire faiblesse du pouvoir d‟achat (les pauvres n‟ont pas accès à la nourriture suffisante).

Elle est aussi liée à l‟insuffisance des terres à cultiver, et à la production vivrière non diversifiée. Ces déficits alimentaires sont dû à la consommation en forte quantité du riz, des grains de maïs secs, des légumes, des fécules de manioc et de patate douce, des brèdes et en faible quantité de viandes, des poissons, du lait et de l‟huile de table. Donc, le pouvoir d‟achat des ménages reste très bas surtout pour les ménages ayant plus de cinq individus. Ces derniers ne peuvent subvenir aux besoins alimentaires de leur famille et il leur manque souvent des ressources financières leur permettant d‟acheter les produits quotidiennement nécessaires.

Cause sous-jacente au niveau des ménages

L’insécurité alimentaire

La proportion des ménages en insécurité alimentaire est un peu plus élevée (41%) chez les ménages pratiquant une agriculture vivrière que chez les ménages pratiquant une agriculture commerciale (35%). L‟insécurité alimentaire est particulièrement élevée chez les ménages qui cultivent la vanille et le cacao (54%), le café (48%), la banane (41%) et le riz (38%).
L’insécurité alimentaire est liée à la superficie cultivée qui est en générale très petite. La majorité des ménages agricoles (63%) cultivent moins de 1,5 hectare de terre. Parmi eux, 40 pour cent sont en insécurité alimentaire. En raison de la superficie cultivée petite la production est insuffisante, la récolte d’une famille ne peut pas subvenir pendant toute l’année.
L’insécurité alimentaire est aussi liée au nombre de personnes à charge (enfants et personnes âgées) au sein d‟un ménage.

Revenu faible

En plus de tous ce qui est décrit ci-dessus, un des plus grands problèmes des ménages est la diminution du revenu, à cause du manque de travail, faible capacité en capital humain (santé et éducation) 82% des ménages ont vu leurs revenus inférieurs ou égaux à leurs besoins fondamentaux. Ce qui explique que seule 18% des ménages arrivent à satisfaire leurs besoins fondamentaux et parviennent à faire de l‟épargne. R= C+ I avec R : revenu du ménage ; C : consommation ; I : investissement ou épargne.
Quand la consommation augmente, l‟investissement ou l‟épargne diminue.

A Madagascar, toute source de problèmes vient du fait de l‟insuffisance des revenus. La part relative de l‟alimentation dans la consommation totale est de 66% pour l’ensemble du pays. Une part minime est consacrée aux besoins concernant la santé, l‟éducation et le loisir. Le revenu est inférieur ou égal à leurs besoins fondamentaux, d‟où ils n‟arrivent pas à faire de l‟épargne. Avec l‟insuffisance de leurs revenus, ils achètent leurs besoins en nourriture proportionnelle avec leurs revenus c‟est-à-dire des alimentations non diversifié, insuffisant en quantité comme en qualité.
Le niveau de la consommation constitue la principale mesure du niveau de vie des ménages, particulièrement de la pauvreté. La moyenne annuelle, par tête, de ce niveau de consommation, est estimée à 404 000 Ar12, à Madagascar, en 2010. Les ménages dirigés par un salarié ont un niveau de consommation supérieur à la moyenne. Plus le niveau d‟instruction du chef de ménage est élevé, plus sa consommation l‟est. La distribution de la masse de consommation montre l‟importance des inégalités sociales à Madagascar. Les riches qui sont minoritaires consomment plus que les pauvres.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : REVUE LITTERATURE SUR LA MALNUTRITION A MADAGASCAR
Chapitre I- CONCEPT DE LA MALNUTRITION A MADAGASCAR
Section 1 : Définition des termes associé à la malnutrition
1-Malnutrition
2-Sous-alimentation
3-Suralimentation
4-La mauvaise assimilation
5-Insécurité alimentaire
Section 2: Caractéristiques de la Malnutrition
1-Différents types de la malnutrition
1-1-La malnutrition aigüe
a- La malnutrition aigüe modérée
b-La malnutrition aigüe sévère
1-2-La malnutrition chronique
2- Taux de la malnutrition (dans tout Madagascar)
Chapitre II : MALNUTRITION ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE A MADAGASCAR
Section 1 : Liens entre la pauvreté et la malnutrition
1-Causes de la malnutrition chronique à Madagascar
1-1-Cause immédiat au niveau individuel
a-Apport nutritionnel insuffisant ou inadéquat
b-Sous-alimentation
1-2-Cause sous-jacente au niveau des ménages
a- L‟insécurité alimentaire
b- Revenu faible
1-3-Causes fondamentales au niveau de la société
a-Inexistence de protection des groupes vulnérables et marginalisé
b-Pratique archaïque de la culture et de l‟élevage
1-4-La pauvreté cause fondamentale de la malnutrition au niveau du pays
1-5-Causes structurel de la pauvreté à Madagascar
a-Choc fréquent
b- Risque systématique
c-Problème des terres
Section 2 : conséquence de la malnutrition sur le développement économique
1-Conséquence sur la personne victime de la malnutrition
1-1-Mortalité infantile
1-2-Maladie chronique
2-Conséquence sur l‟économie
2-1-Conséquence sur le capital humain (l‟intellect)
2-2-Mauvaise performance scolaire :
2-3-Les enfants avenir d‟un pays
2-4-Conséquence sur le PIB
PARTIE II : LES DIFFERENTES MESURES POUR LUTTER CONTRE LA MALNUTRITION
Chapitre I : ANALYSE DES CONTRAINTE DE LA MALNUTRITION A MADAGASCAR
Section 1 : Environnement interne
1-Force
2- Faiblesse
3-Pourquoi investir dans la malnutrition?
Section 2 : Politique pour lutte contre la malnutrition à Madagascar
1-Historique de la lutte contre la malnutrition à Madagascar de 1960 à 2018
1-1-De 1960 à 1993
1-2- De 1993 à 2003
1-3- De 2004 à 2018
1-Politique Nationale de Développement (PND)
2-Pan National d‟Action pour la Nutrition III (2017-2021) ou PNAN III
2-1-La nutrition spécifique
2-2- Nutrition Sensitive
2-3-Gouvernance dans le PNAN III
2-4-Rôle de l‟Etat
a- Le prix de produits de base sur le marché international
b- L‟économie de marché
2-5- Substitution de produits de base
a-Culture des produits de substitution du riz
b- Diminution de la dépendance pétrolière
Section 3 : Booster l‟agriculture
1-Utilisation des techniques moderne
2-Formation professionnelle en agriculture
3-Relancer l‟agriculture
4-La sécurisation foncière
Chapitre II : L‟IMPORTANCE DE LA PROTECTION SOCIALE
Section 1 : Protection sociale et Malnutrition
1- La protection sociale : un lien avec le niveau économique
2- La protection sociale : un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et l‟inégalité
3- Autres importances de la protection sociale
Section 2: Les impacts nutritionnelles de la protection sociale
1- Augmenter ou stabiliser les revenus des ménages
1-1- Assurance
a-Services rendus aux individus
b- Services octroyés à la collectivité
1-2-Transfert sociaux :
1-3-Subvention aux intrants
1-4-Travaux Publics à Haute Intensité de Main-d‟oeuvre (HIMO)
a-Définition :
b- Les travaux HIMO
Section 3 : Mesure pérenne pour lutter contre la malnutrition
1-Renforcer le rôle et l‟autonomie des femmes
1-1-Les femmes solution pour lutter contre la malnutrition
1-2-Exemple : Economie Ménage et Groupement des Femmes
a-Comportement des mères avant la formation
b- Quelques mois après la formation de niveau 1
1-3-Avantage de l‟EMGF
a- La promotion de l‟entreprenariat féminin
b-L‟autonomisation des femmes
2-Améliorer et investir dans le capital humain
2-1-Education
2-2-Travail
2-3-Santé
Chapitre III : PISTE DE REFLEXION POUR L‟AMELIORATION DES POLITIQUE EN MATIERE DE MALNUTRITION A MADAGASCAR
Section 1 : Concernant le politique de l‟Etat
Section 2-La croissance économique pour lutter contre la malnutrition
Section 3: Développement local
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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