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Vaccination
Plusieurs vaccins sont actuellement utilisés. Le premier programme de vaccination de masse a commencé au début du mois de décembre 2020 et, au 15 février 2021, 175,3 millions de doses de vaccin avaient été administrées. Au moins sept vaccins différents (trois plateformes) ont été administrés [179]. Des scientifiques du monde entier mettent au point de nombreux vaccins potentiels contre la COVID-19. Ces vaccins sont tous conçus pour apprendre au système immunitaire à reconnaître et à bloquer en toute sécurité le virus à l’origine de la COVID-19 [137].
Plusieurs types de vaccins potentiels contre la COVID-19 sont en cours de mise au point, notamment :
– Des vaccins inactivés ou vivants atténués contenant une forme inactivée ou atténuée du virus qui ne peut pas causer de maladie mais qui entraîne tout de même une réponse immunitaire.
– Des vaccins à base de protéines, qui contiennent des fragments inoffensifs de protéines ou d’enveloppe protéique qui imitent le virus de la COVID-19 pour entraîner une réponse immunitaire en toute sécurité.
– Des vaccins à vecteurs viraux qui contiennent un virus inoffensif qui ne peut pas causer de maladie mais qui sert de plateforme pour la production de protéines du coronavirus afin de générer une réponse immunitaire.
– Des vaccins à ARN et à ADN, mis au point selon une méthode de pointe consistant à utiliser un ARN ou un ADN génétiquement modifié pour produire une protéine qui entraîne une réponse immunitaire en toute sécurité.
L’OMS a accordé une autorisation d’utilisation d’urgence au titre du protocole EUL au vaccin contre la COVID-19 de Pfizer (BNT162b2) le 31 décembre 2020. Le 15 février 2021, l’OMS a autorisé l’utilisation d’urgence de deux versions du vaccin AstraZeneca/Oxford contre la COVID-19, fabriquées par le Serum Institute of India et SKBio. L’OMS prévoit d’autoriser d’autres vaccins au titre du protocole EUL d’ici au mois de juin. L’OMS publie un document régulièrement mis à jour à propos des produits concernés et de l’état d’avancement de l’examen réglementaire. Dès lors qu’un vaccin a donné la preuve de son innocuité et de son efficacité, il doit être homologué par des autorités nationales de réglementation, fabriqué selon des normes rigoureuses et distribué. L’OMS collabore avec des partenaires du monde entier pour aider à coordonner les grandes étapes de ce processus, notamment pour garantir un accès équitable à des vaccins efficaces et sans danger contre la COVID-19 pour les milliards de personnes qui en auront besoin. Pour plus d’informations sur la mise au point du vaccin contre la COVID-19. Étant donné que les vaccins anti-COVID-19 n’ont été mis au point qu’au cours des derniers mois, il est trop tôt pour déterminer la durée de la protection qu’ils confèrent. Des travaux de recherche sont en cours pour répondre à cette question. Cependant, il est encourageant de constater que, d’après les données disponibles, la plupart des personnes qui guérissent de la COVID-19 développent une réponse immunitaire qui leur assure au moins une certaine période de protection contre la réinfection, bien que la force et la durée de cette protection soient toujours à l’étude. Le Sénégal a lancé mardi 23 février 2021 sa campagne de vaccination contre le coronavirus, grâce à l’acquisition récente de 200 000 doses du vaccin chinois Sinopharm®. Le vaccin Sinopharm, qui revendique une efficacité de 79 %, a déjà servi dans plusieurs pays africains (Seychelles, Zimbabwe, Égypte, Guinée équatoriale), mais le Sénégal est le premier dans l’ouest du continent à lancer sa campagne. Celle-ci vise en premier lieu les quelque 20 000 membres du personnel de santé et les personnes âgées. Le Sénégal a reçu également le 3 mars 2021 un premier lot de vaccins anti-Covid issu de l’initiative Covax, un lot de 324.000 doses d’AstraZeneca/Oxford destiné à accélérer la campagne de vaccination déjà mise en place.
Traitement curatif
À ce jour, il n’existe aucun traitement efficace pour la COVID-19. Des traitements comme l’association hydroxy-chloroquine et d’Azithromicine a été proposé et est actuellement utilisé au Sénégal. Cependant l’efficacité de ce traitement n’est reconnue par l’OMS. Il existe de multiples tentatives en cours pour développer les stratégies de traitement efficaces comme la thérapie par anticorps monoclonal et des médicaments antiviraux [154].
FONCTION OLFACTIVE
Définition de l’odorat
L’odorat ou l’olfaction est la faculté de percevoir la présence d’un stimulus chimique dit « odorant », parce qu’il est susceptible d’induire une réaction consciente ou inconsciente de la part de l’organisme, au travers du système olfactif. Lorsque la réaction est consciente, la perception de ce stimulus peut être verbalisée afin de la décrire aux autres et est alors désignée sous le terme « odeur », l’odeur de la rose ou l’odeur d’un plat par exemple. L’olfaction ou odorat, est le sens qui permet d’analyser les substances chimiques volatiles présentes dans l’air [23].
Organisation anatomo-fonctionnelle du système olfactif
L’organe principal de l’olfaction est situé dans la cavité nasale que les odorants peuvent atteindre par les narines ou bien par la bouche.
Organisation anatomique : fosse nasale
L’Homme possède 2 cavités nasales, séparées par la cloison nasale. À l’intérieur de chacune, on trouve des renflements de cartilage, les 3 cornets nasaux (inférieur, moyen et supérieur) qui ont un rôle dans le réchauffement et la circulation de l’air. Ces cavités communiquent avec les sinus, les voies respiratoires, et le canal lacrymal. Les cavités nasales forment une enceinte protégée dans laquelle l’air inspiré au niveau des narines circule et transporte les molécules odorantes jusqu’à la zone ethmoïdale. Celle-ci est située sur la voute de la cavité nasale, en position médiane de l’axe antéro-postérieur. Elle est formée de la lame criblée ethmoïdale, une structure osseuse de 3 à 4 mm d’épaisseur, au travers de laquelle passent les axones non myélinisés de millions de neurones sensoriels olfactifs. Ces neurones olfactifs sont organisés en couche pseudostratifiée de cellules conjointes, l’épithélium olfactif. La cavité nasale et donc aussi l’épithélium olfactif sont recouverts d’un mucus, capable d’emprisonner et de neutraliser les particules potentiellement dangereuses (polluants aéroportés, allergènes, microorganismes, substances dangereuses). À la suite d’une agression (inflammation due à un rhume par exemple), ce mucus peut s’épaissir et altérer les capacités olfactives. L’ensemble constitué de l’épithélium et du mucus est appelé muqueuse nasale (figure 1).
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DES CONNAISSANCES SUR LA COVID-19 ET LES FONCTIONS OLFACTIVES ET GUSTATIVES
I. MALADIE A CORONAVIRUS 2019 (COVID-19)
1. Apparition
2. Taux de prévalence
3. Virus SRAS-CoV-2
4. Modes de transmission
5. Symptômes cliniques
6. Manifestations buccales
7. Moyens de prévention
8. Traitement curatif
II. FONCTION OLFACTIVE
1. Définition de l’odorat
2. Organisation anatomo-fonctionnelle du système olfactif
3. Troubles de l’odorat
III. FONCTION GUSTATIVE
1. Définition
2. Saveurs fondamentales
3. Récepteurs du goût
4. Voies et centres nerveux gustatifs
5. Codage gustatif
6. Troubles du gout
DEUXIEME PARTIE : REVUE SYSTEMATIQUE SUR LA PREVALENCE DES DYSFONCTIONS OLFACTIVES ET GUSTATIVES CHEZ PATIENTS COVID-19
I. JUSTIFICATION ET OBJECTIF
II. MATERIEL ET METHODES
1. Critères de sélection
2. Sources d’information et stratégie de recherche
3. Sélection des études
4. Processus de recueil et extraction des données
5. Evaluation des études
6. Analyse des données extraites
III. RESULTATS
1. Caractéristiques de l’étude
2. Méthodes d’évaluation des dysfonctions olfactives et gustatives
3. Dysfonctions olfactives
4. Dysfonctions gustatives
5. Qualité des articles sélectionnés
IV. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES