Maktub

LE MAITRE DIT :

« Les décisions de Dieu sont mystérieuses, mais elles penchent toujours en notre faveur. »
Le maître dit : « Mon cher, je dois vous annoncer une nouvelle que vous ignorez peut-être encore. J’ai pensé à l’adoucir pour la rendre moins pénible – la peindre de couleurs éclatantes, l’enjoliver de promesses de Paradis, de visions de l’Absolu, d’explications ésotériques – mais, à supposer que tout cela existe, cela ne résoudrait rien.
« Respirez profondément et préparez-vous. Je suis obligé d’être franc et direct et, je puis vous l’assurer, j’ai l’absolue certitude de ce que je vais dire. C’est une prévision infaillible, qui ne laisse aucune place au doute.
« Voici donc la nouvelle : vous allez mourir.
« Peut-être demain, peut-être dans cinquante ans, mais, tôt ou tard, vous mourrez. Même si vous n’êtes pas d’accord. Même si vous avez d’autres projets.
« Alors réfléchissez bien à ce que vous allez faire aujourd’hui. Et demain. Et le restant de vos jours. »
UN EXPLORATEUR BLANC, pressé d’atteindre sa destination au cœur de l’Afrique, promit une prime à ses porteurs indigènes s’ils acceptaient d’accélérer l’allure. Pendant plusieurs jours, les porteurs pressèrent le pas.
Un après-midi, pourtant, ils refusèrent de continuer, s’assirent tous par terre et posèrent leurs fardeaux. On aurait pu leur offri ncore davantage d’argent, ils n’auraient pas bougé. Lorsque l’explorateur leur demanda la raison de ce comportement, voici la réponse qu’il obtint :
« Nous avons marché si vite que nous ne savons plus ce que nous faisons. Maintenant, nous devons attendre que nos âmes nous rejoignent. »
NOTRE-DAME, l’Enfant Jésus dans les bras, descendit su erre pour visiter un monastère. Très fiers, les moines se mirent en trangr pour lui rendre hommage ; l’un déclama des poèmes, un autre lui montra une bible enluminée, un autre récita les noms des saints.
Au bout de la rangée se trouvait un humble moine qui n’avait pas eu la chance d’étudie vec les sages de son temps. Ses parents étaient des gens simples qui travaillaient dans un cirque. Lorsque son tour arriva, les autres culurent mettre fin aux hommages, de peur qu’il ne compromît l’image du monastère. Mais lui aussi voulait montrer son amour pour la Vierge. Embarrassé, et sentant le regard désapprobateue ses frères, il tira de sa poche quelques oranges et se mit à les lancer en l’air, jonglant comme ses parents le lui avaient appris. Alors seulement l’Enfant Jésus sourit, et il battit joyeusement des mains. Et c’est vers ce moine que la erge tendit les bras, c’est à lui qu’elle confia son fils un moment.
N’ESSAYEZ PAS d’être toujours cohérent. Finalement, saint Paul n’a-t-il pas dit : « La sagesse du monde est folie aux yeux
Etre cohérent, c’est porte oujours une cravate assortie à ses chaussettes. C’est être obligé d’avoi emain les mêmes opinions qu’aujourd’hui. Et le mouvement du monde ? Où est-il ?
Du moment que vous ne causez de tort à personne, vous pouvez changer d’avis de temps en temps et vous contredire sans en éprouver de honte. Vous en avez le droit. Peu importe ce que pensent les autres – parce qu’ils vont penser, de toute façon.
Par conséquent détendez-vous. Laissez l’univers bouger autour de v us, découvrez la joie de vous surprendre vous-même. «Dieu a choisi les folies du monde pou aire honte aux sages », dit saint Paul.
LE MAITRE DIT :
« Aujourd’hui, il serait bon de faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Nous pourrions, pa xemple, danser dans la rue en partant au travail, regarder un inconnu droit dans les yeux et parler d’amour au premier coup d’œil, suggérer à notre patron une idée apparemment ridicule mais à laquelle nous croyons, acheter un instrument dont nous avons toujours voulu jouer sans jamais oser. Les guerriers de la lumière s’autorisent des journées de ce genre.
« Aujourd’hui, nous pouvons rser des larmes pour quelques injustices qui nous sont restées en travers de la gorge. Nous allons téléphoner à quelqu’un à qui nous avons juré de ne plus jamais parle mais dont nous adorerions trouve n message sur notre répondeur).
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Cette journée doit se démarquer du scénario que nous écrivons chaque matin.
« Aujourd’hui, toutes les fautes seront permises et pardonnées. Aujourd’hui est un ur à profiter de la vie. »
LE MATHEMATICIEN Roge enrose se promenait avec des amis en bavardant allègrement. Ils ne se turent qu’un moment pou « Je me souviens que, tandis que je traversais, une idée incroyable m’est venue, dit Penrose. Pourtant, dès que nous eûmes traversé, nous avons repris notre discussion, et je n’ai pas réussi à retrouver l’idée que j’avais eue quelques secondes plus tôt. »
A la fin de l’après-midi, Penrose commença à se senti uphorique, sans comprendre pourquoi. « J’avais la sensation qu’une chose importante m’avait été révélée », dit-il. Il décida de récapituler chaque minute de la urnée et, lorsqu’il se rappela l’instant où il avait traversé la chaussée, l’idée lui revint en mémoire. Cette fois il décida de l’écrire.
Il s’agissait de la théorie des trous noirs, une véritable révolution dans la physique moderne. Et l’idée avait resurgi parce que Penrose avait pu se souvenir que l’on garde toujours le silence lorsqu’on traverse la rue.
SAINT ANTOINE vivait dans le désert quand un jeune homme v nt le trouver :
« Mon père, j’ai vendu tout ce que j’avais et je l’ai donné aux pauvres. Je n’ai gardé que quelques objets qui pourraient m’aider à survivre ici. J’aimerais que vous m’indiquiez le chemin du salut. »
Saint Antoine conseilla au garçon d’aller à la ville vendre les rares objets qu’il avait conservés et, avec l’argent, d’acheter de la viande. Sur le chemin du retour, il devait rapporter la viande attachée à son corps.
Le garçon obéit, mais il fut attaqué en route par des chiens et des faucons qui voulaient leur part de viande.
« Me voici de retour », annonça le garçon, montrant su on corps des traces de coups de griffes et ses vêtements arrachés.
« Ceux qui veulent franchi ne étape tout en gardant un peu de leur ancienne vie finissent lacérés par leur propre passé », dit le saint pour tout commentaire.

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LE MAITRE DIT :

toutes les grâces que Dieu vous a accordées. On ne peut pas thésauriser une grâce. Il n’existe pas de banque où l’on puisse déposer les grâces reçues pour en faire usage selon son bon vouloir. Si nédictions, elles seront irrémédiablement perdues.
« Dieu sait que nous sommes des artistes de la vie. Un jour Il nous donne de l’argile pou culpter, un autre jour des pinceaux et une toile, ou une plume pou crire. Mais nous ne pourrons mais utiliser l’argile pour peindre les toiles, ni la plume pour réalise des sculptures.
« A chaque jour son miracle. ceptez les bénédictions, travaillez et créez aujourd’hui vos petites œuvres d’art. Demain, vous en recevrez de nouvelles. »

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