Sommaire: Management et gestion de projet
I. INTRODUCTION À LA GESTION DE PROJET
A. ÉCHOUAGE EN EAUX PROFONDES ? (EXTRAIT DE SYSTEM INEWS FÉVRIER 2008)
1. LES CHIFFRES SUR LES PROJETS INFORMATIQUE
2. LES RAISONS (BLOG MODERNISATION DES SYSTÈMES LEGACY)
B. L’APPROCHE SYSTÉMIQUE
1. NOTION DE SYSTÈME
2. LE SYSTÈME D’INFORMATION
3. LE SYSTÈME AUTOMATISÉ D’INFORMATION : LE SAI
C. QUELQUES RÈGLES EN MATIÈRE DE GESTION DE PROJET
D. LE PMBOK (PROJECT MANAGEMENT BODY OF KNOWLEDGE) :LE CORPUS DE CONNAISSANC
GESTION DE PROJET
1. LES 9DOMAINES DE CONNAISSANCE (EXTRAIT DE 12MANAGE)
2. LE CYCLE DE VIE D’UN PROJET (EXTRAIT DE 12MANAGE)
II. LA GESTION D’UN PROJET INFORMATIQUE
A. LES MÉTIERS DE L’INFORMATIQUE
1. PÔLE DÉVELOPPEMENT
2. RÉSEAUX ET TÉLÉPHONIE
3. MAINTENANCE ET SUPPORT UTILISATEUR
B. LES ACTEURS :COMPÉTENCES ET PÉRIMÈTRES
1. MOA
2. MOE
C. OBJECTIFS,CAHIER DES CHARGES ET BUDGETS
1. LES OBJECTIFS DU PROJET
2. QUELQUES EXEMPLES DE PROJETS INFORMATIQUE DU MOMENT
3. CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL ET TECHNIQUE
4. L’APPEL D’OFFRES
5. BUDGÉTISATION
III. PRÉSENTATION DES MÉTHODES D’ORDONNANCEMENT
A. INTÉRÊT DES MÉTHODES D’ORDONNANCEMENT
1. L’OBJECTIF VISÉ
2. QUELQUES EXEMPLES D’APPLICATIONS
B. LA MÉTHODE
1. LE PRINCIPE
2. DÉFINITION
3. LA MÉTHODE PERT
4. LA MPM
5. LES DATES :LE CALCUL DES MARGES
6. LE CHEMIN CRITIQUE (CRITICAL PATH)
IV. OFFRE COMMERCIALE
V. OFFRE DE GRATUITS
A. GANTT PROJECT
1. L’AFFICHAGE EN MODE GANTT
2. LES RESSOURCES
3. LES JOURS DE CONGÉS
B. NIKU OPENWORKBENCH
1. LA GESTION DES CALENDRIERS
2. LA GESTION DU PROJET
3. LA GESTION DES RESSOURCES
4. LA GESTION DES TÂCHES
5. L’AFFICHAGE EN MODE PERT
6. INTÉGRER DES SOUS PROJETS
7. TRANSFERT D’AFFECTATIONS
C. IMENDIO PLANNER (ANCIENNEMENT MRPROJECT)SOUS LINUX (GNOME)
1. LES CALENDRIERS
2. LA GESTION DES RESSOURCES
D. AUTRES GRATUITS
E. EN MODE WEB
1. PHP
2. JAVA
VI. PROJECT 2003
A. LES OPTIONS
1. LA PERSONNALISATION DE L’AFFICHAGE
2. LA DÉTERMINATION DES CALENDRIERS
3. AUTRES OPTIONS
B. LES DIFFÉRENTS MODES DE VISUALISATION DU PROJET
1. LES DIFFÉRENTS TYPES D’AFFICHAGE
2. LA MISE EN FORME PAR LE CLIC DROIT
C. LES RESSOURCES
1. LA GESTION DES RESSOURCES AFFICHAGE
2. L’AFFECTATION DES RESSOURCES (PROJECT 98)
D. LA GESTION DES TÂCHES
1. CRÉER UN TÂCHE
2. LES TÂCHES RÉPÉTITIVES (PROJECT 98)
3. LIAISON DES TÂCHES
4. PARAMÉTRER LE LIEN ENTRE LES TÂCHES
E. SPÉCIFICITÉS LIÉES À L’EMPLOI DE PROJECT SERVER 2003
1. INSTALLATION DE PROJECT SERVER 2003
2. DÉFINIR LA CONNEXION AU SERVEUR PROJECT SERVER
3. CONNEXION À PARTIR DU SERVEUR
4. MODIFIEZ LES COMPTES
5. SYNCHRONISER CLIENT ET SERVEUR
VII. LES LIMITES DE LA GESTION DE PROJET
A. ITILET CMMI ?
B. L’ÉCHOUAGE D’UNE VISION TROP LINÉAIRE ET SÉQUENTIELLE
C. MÉTHODES AGILES ET EXTREME PROGRAMMING
1. LES VALEURS D’XP
2. LES PRATIQUES (ISSUES DE WIKIPÉDIA)
3. INCONVÉNIENTS
VIII. LIENS
IX. ANNEXE : LE MODE PROJET (D’APRÈS RICHARD HERVIEUX)
A. LAP LANCEMENT DU PROJET
B. QUELQUES GRANDES LOIS
1. DEP DÉFINITION D’UN PROJET
2. OBP OBJECTIF DU PROJET
3. POS PROJET POSSIBLE OU PAS?
4. CHO ON NE CHANGERA JAMAIS L’OBJECTIF NI LES LIMITES DU PROJET
5. TOR UN PROJET EST TOUJOURS RÉALISABLE
6. COP UN COMITÉ DE PILOTAGE
7. CHS LANCEMENT DU PROJET: FAIRE LE CHOIX DES SOLUTIONS POSSIBLES
8. GEC GÉRER LE CHANGEMENT UTILISATEUR
9. BUS LE BUDGET EST LE SECRET DU COMITÉ DE PILOTAGE
10. DEP GÉRER LES DÉRIVES DU PROJET
11. GRP DANGER DES TROP GROS PROJETS. (TOUJOURS IRRÉALISABLES)
12. OUT LISTE DES OUTILS UTILISÉS TOUT AU LONG DU PROJET
13. BUT LE BUT D’UN BON PROJET
14. QUACOMME QUALITÉ
Extrait du cours management et gestion de projet
I. Introduction à la gestion de projet
A. Échouage en eaux profondes ? (extrait de System iNewsfévrier 2008)
1. Les chiffres sur les projets informatique
25% des projets sont abandonnés avant d’être mis enproduction.
50% des projets réalisés font l’objet de dépassement de budget.
75% des projets réalisés sont jugés inopérationnels.
2. Les raisons (Blog Modernisation des systèmes Legacy)
1. Implication insuffisante des usagers;
2. Support de la direction inadéquat;
3. Mauvais travail d’équipe;
4. Attendre qu’un projet prenne beaucoup de retard et espérer qu’ajouter des ressources tardivement va “sauver les meubles”;
5. La méthodologie de développement n’est pas la bonne;
6. Se soumettre de façon trop rigide à une estimation
7. Estimation imprécise, faite sans connaître tous lesfaits;
8. Ne pas revenir régulièrement sur l’estimation faiteen début de projet et faire approuver l’estimation mise à jour;
9. Condenser le calendrier de développement en ajoutant plus de ressources;
10. Croire qu’on peut rattraper les “milestones” [NTDLR: cap] manqués;
11. Mauvaise gestion des risques tout au long du projet;
12. Un calendrier de développement trop optimiste pour convaincre la haute direction d’aller de l’avant;
13. Partir de la date de livraison souhaitée pour identifier le calendrier;
14. Mauvaise définition des spécifications et exigencesde l’application à développer;
15. Ajout de spécifications durant le projet;
16. Croire aux “silver bullets” [NTDLR : techniques miracles] comme solution dans un projet qui prend du retard.
B. L’approche systémique
1. Notion de système
Un système peut être défini comme étant une ensemble d’éléments matériels ou immatériels en interaction,transformant par différents processus des éléments intrants (composants) en d’autres éléments (composés).
Le système opérant (productif) est en général contrôlé par un système de pilotage (contrôle et régulation).
Une entreprise, une association, une administrationou une collectivité locale est un système qui possède un sous-système opérant qui transforme les flux d’entrées (marchandises, services, capitaux) en flux de sorties (produits finis, …).
Un système s’insère dans un système plus large que l’on appelle environnement.
2. Le système d’information
Il est l’interface entre le système de pilotage (oude gestion) et le système opérant. Il est la mémoire de l’organisation. Il intègre un aspect statique enregistrant les faits survenus dans son environnement autour d’une base d’informations et de données structurée en règles, contraintes et modélisée. Il intègre également un aspect dynamique en permettant les mises à jour desdonnées et le changement de règles.
3. Le système automatisé d’information : le SAI
Un SAI est un sous-système d’un système d’information au niveau duquel les transformations et traitements sur les données sont réalisés par des ordinateurs.
Le SAI peut être découpé en deux sous-systèmes fonctionnels :
1. La mémorisation des données
2. Les traitements déclenchés par des événements.
L’informatisation de l’entreprise au niveau des différents systèmes s’organise autour :
1. Des progiciels d’aide à la décision (infocentre et reporting) au niveau du système de pilotage
2. De l’informatique de gestion et des bases de données au niveau du système d’information
3. De la GPAO, robotique, CFAO au niveau du système opérant
C. Quelques règles en matière de gestion de projet
• Déterminer précisément les contraintes et les limites
• Pas de projet sans analyse préalable des coûts
• Détermination de la « deadline » en terme de délais
• Ne pas confondre moyens et objectifs
• Mieux vaut arrêter un projet que d’en changer les objectifs
• Les circonstances ne peuvent pas changer les objectifs
• Gestion du changement : ne pas confondre causes et effets
• Accepter une prise de risque minimale et maximale de 20% : ne pas tenir compte des 20% et se concentrer sur les 80%
• Le chef de projet doit être un utilisateur : il doit être extérieur au champ de la technique
• Le « champion », en dehors de la gestion de projet, doit exercer son pouvoir de contrôle. Il est le seul à pouvoir décider de l’arrêt du projet.
D. Le PMBOK (Project Management Body of Knowledge) : le corpus de connaissances en gestion de projet
Créé par le Project Management Institute (1969), lePMBOK est un guide qui a fait l’objet de trois versions différentes : 1987, 1996-2000, 2004
………
Maîtriser les techniques du management et gestion de projet (2625 KO) (Cours PDF)