Lutter contre l’étalement urbain
Introduction
L’exode rural a pendant longtemps été un phénomène qui a touché les territoires ruraux français, la faute à une pénurie d’emplois dans les campagnes, emplois que l’on pouvait plus facilement trouver en ville. Ce phénomène a touché les campagnes française jusqu’au milieu des années 1970, période à partir de laquelle l’évolution entre la population rurale et la population urbaine s’est stabilisée suite à la banalisation de la voiture qui a permis de séparer plus facilement lieu de travail et lieu de résidence. Depuis les années 1990, l’augmentation de la population s’est davantage observée dans les territoires ruraux que les territoires urbains, en raison non pas à des naissances plus nombreuses en campagne mais à un retour des citadins vers les espaces ruraux. Ces deniers, attirés par un coût de la vie moindre en campagne et tout en gardant leurs emplois en ville, conservent un mode de vie urbain. Les campagnes s’urbanisent et voient apparaitre de nombreux lotissements en périphérie des bourgs, au détriment des espaces autrefois voués à l’agriculture notamment. Ce grignotage de l’espace rural par l’espace rural par l’espace urbain est le phénomène d’étalement urbain. Comme bon nombre de communes françaises, Plaudren, petite commune bretonne de moins de moins de 2000 habitants, est touché par ce phénomène. En effet, sa proximité avec Vannes (53000 habitants), poumon économique du secteur, et le Golfe du Morbihan, l’une des plus belles baies du monde située à moins de 20 minutes en voiture, conjugué aux avantages que peut offrir le cadre rural, en font une commune prisée par la population. Les espaces naturels se sont petit à petit artificialisés et le paysage de la commune s’est alors vu modifié
Une enveloppe urbaine qui s’étire De plus en plus de logements sur la commune
Plaudren a vu la quantité de logements augmenter assez régulièrement depuis 1975. En effet, alors que la commune ne comptait que 488 logements en 1975, ce chiffre a progressivement augm augmentation moyenne de 1,7% / an sur cette période. Graphique 1 : Evolution du nombre de logements à Plaudren entre 1975 et 2013 Données : INSEE (2013) / Graphique : Sébastien Guillo Sur les dix dernières années, la commune a accueilli en moyenne 14 logements neufs par an, principalement des résidences principales, essentiellement occupées par leurs propriétaires. Nous pouvons ici noter une faiblesse du parc de logements locatifs et notamment de logements sociaux. Nombre de logements Evolution du nombre de logements de 1975 à Sébastien Guillo Polytech’ Tours 6 Année Diagnostic eloppe urbaine qui s’étire De plus en plus de logements sur la Plaudren a vu la quantité de logements augmenter assez régulièrement depuis 1975.
Des logements qui consomment de l’espace
Ces logements sont pour beaucoup des pavillons de grande taille (82% des logements regroupent au minimum 4 pièces). Par ailleurs, la densité bâtie est de 7,5 logements par hectare soit considérant que le centre-bourg, ce chiffre passe à 10,6 logements par hectare ce qui correspond à une surface moyenne bâtie de 940 m². La construction de logements sur la commune Plaudren est donc une pratique l’espace, espace que l’on retrouve plus facilement en périphérie qu’ comme en témoigne la part relativement importante de permis de construire délivrés hors de l’enveloppe urbaine depuis 10 ans (35%). Une enveloppe urbaine q La commune de Plaudren ne dispose pas de voiries importantes. Néanmoins le centre-bourg est le point d’ communales le long desquelles Carte 2 : Développement des constructions dans le bourg de Plaudren depuis 1960 Source : URBA Ouest Conseil – Révision du PLU de Plaudren A cause de cet étirement, plusieurs l’enveloppe urbaine et ne sont maintenant plus dist l’étirement de l’enveloppe urbaine le long des voies de circulation lui donne une silhouette tentaculaire. Tout cela contribue à la perte d’ Sébastien Guillo Polytech’ Tours 7 Année Des logements qui consomment de l’espace sont pour beaucoup des pavillons de grande taille (82% des logements regroupent au minimum 4 pièces). Par ailleurs, la densité bâtie est de 7,5 logements par hectare soit une surface bâtie moyenne de 1330 m². En ne bourg, ce chiffre passe à 10,6 logements par hectare ce qui correspond à une surface moyenne bâtie de 940 m². La construction de logements sur la commune Plaudren est donc une pratique qui nécessite de , espace que l’on retrouve plus facilement en périphérie qu’ comme en témoigne la part relativement importante de permis de construire délivrés hors de l’enveloppe urbaine depuis 10 ans (35%). Une enveloppe urbaine qui s’étire ui s’étire La commune de Plaudren ne dispose pas de voiries importantes. Néanmoins bourg est le point d’intersection de plusieurs routes départementales et communales le long desquelles l’enveloppe urbaine s’est étirée. : Développement des constructions dans le bourg de Plaudren depuis 1960 Révision du PLU de Plaudren A cause de cet étirement, plusieurs hameaux ont été englobés dans l’enveloppe urbaine et ne sont maintenant plus distingués du centre l’étirement de l’enveloppe urbaine le long des voies de circulation lui donne une silhouette tentaculaire. Tout cela contribue à la perte d’identité du centre Légende : : Enveloppe urbaine : Urbanisation ancienne (avant 1960) : Urbanisation développée entre 1960 et 2004 : Urbanisation récente (depuis 2005) Année universitaire 2016/2017 Des logements qui consomment de l’espace sont pour beaucoup des pavillons de grande taille (82% des logements regroupent au minimum 4 pièces). Par ailleurs, la densité bâtie est de 7,5 de 1330 m². En ne bourg, ce chiffre passe à 10,6 logements par hectare ce qui correspond à une surface moyenne bâtie de 940 m². La construction de qui nécessite de , espace que l’on retrouve plus facilement en périphérie qu’en centre-bourg
La VRD et le paysage
Les réseaux Chaque lot doit être desservi par les réseaux d’alimentation et doit pouvoir assurer l’évacuation de ses eaux usées et eaux pluviales. Ces évacuations doivent être dirigées vers les réseaux collecteurs s’ils existent ou être traités à la parcelle le cas échéant. Des réseaux collecteurs pour les eaux usées et pour les eaux pluviales existent au niveau de la RD133 donc : – l’évacuation des eaux usées doit se faire via des canalisations souterraines qui doivent être branchées au réseau collecteur. – les aménagements de terrain doivent garantir l’écoulement des eaux pluviales vers le réseau collecteur, soit en surface, soit en souterrain. Il n’y a pas de réseau public de gaz sur la commune donc il n’est pas prévu de réseau de gaz dans le lotissement. A l’inverse, il faudra prévoir des alimentations en eau potable, télécom et électricité qui doivent être souterraines comme le stipule le PLU. La voirie La chaussée doit avoir une largeur de 5m et doit desservir les trois lots. Elle devra respecter une pente de 2% dans le sens transversal afin de permettre d’une part l’écoulement des eaux de pluie d’un côté à l’autre, et d’autre part le franchissement de la pente par une personne à mobilité réduite. Cette pente maximale de 2% doit aussi être respectée par le trottoir qui aura une largeur de 1,20 m (aux normes PMR). Il doit permettre aux piétons d’accéder aux lots, aux emplacements de stationnement et au trottoir existant le long de la RD133. Ces emplacements de stationnement seront situés à droite de la chaussée et seront organisés en bataille. Le PLU fixe le nombre d’emplacements de stationnement dans un lotissement à deux par logement, dont une sur le lot individuel plus une pour quatre logement. Nous avons trois logements, il faut donc six emplacements de Projet Individuel – Sébastien Guillo Sébastien Guillo – DAE3 – Polytech’ Tours stationnement sur le lotissement lot, ce qu’il signifie qu’il en ajouterons un emplacement d’après le PLU, il faut une place PMR par tranche de 50 places. plus près des logements. E de leur destination (place standard ou place PMR) stationnements doivent respecter certaines dimensions. standard doivent faire 2,50 m de largeur pour 5 m de longueur et les places PMR doivent faire 3,30 m de largeur pour 5 m de longueur. Schéma 5 : Dimensions d’une place de stationnement Source : PLU La chaussée et le cheminement piéton emplacements de stationnement meilleure intégration paysagère. Le paysage Une zone située le long de la vert sur lequel pourront être retrouvés espace vert sera le point le cen implanté d’un arbre. Un jardin de type T2. IL aura pour vocation première d habitants de ce lotissement. de jardinage, espace difficile à obtenir près de l superficie des lots proposés. Sébastien Guillo Polytech’ Tours 29 Année lotissement. Nous avons un emplacement de stationnement par en faut au moins trois ailleurs dans le lotiss ajouterons un emplacement adapté aux personnes à mobilité rédui il faut une place PMR par tranche de 50 places. E En fonction de leur orientation (bataille, créneau ou de leur destination (place standard ou place PMR), les emplacements de stationnements doivent respecter certaines dimensions. Dans notre cas, les places standard doivent faire 2,50 m de largeur pour 5 m de longueur et les places PMR doivent faire 3,30 m de largeur pour 5 m de longueur. de stationnement standard et d’une place de stationnement PMR et le cheminement piéton seront traités en béton bitumineux emplacements de stationnement seront quant à eux en pavés engazonnés pour une meilleure intégration paysagère. Une zone située le long de la voirie, du côté gauche, sera dédié à un espace equel pourront être retrouvés buissons, petits arbres et gazon sera le point le central de la zone de retournement et pourra Un jardin partagé pourra voir le jour au sud du lot du logement IL aura pour vocation première d’être un lieu de rencontre entre le habitants de ce lotissement. Il permettra aussi aux locataires de posséder un espace de jardinage, espace difficile à obtenir près de leur logement étant donné la superficie des lots proposés. Année universitaire 2016/2017 de stationnement par ailleurs dans le lotissement. Nous y ux personnes à mobilité réduite car toujour Elle sera située au (bataille, créneau ou épi) et
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