L’optimisation du pouvoir de l’audit interne
L’IAI Canada (IAIC) est le porte-parole faisant autorité et le défenseur de la profession d’auditeur interne au Canada, représentant plus de 7 600 auditeurs internes au Canada. En tant que l’un des 109 affiliés du groupe mondial de l’Institut des auditeurs internes, l’IAI Canada fait progresser les normes internationales en les appli- quant à l’appui d’enjeux propres au Canada. La profession d’auditeur interne au Canada fait partie intégrante de la réussite des organisations au service desquelles elle se déploie en protégeant, avec un souci d’éthique et d’intégrité, les intérêts de leurs parties prenantes et du public canadien. Carmen Abela est la nouvelle présidente du conseil d’administration national de l’IAI Canada et la direc- trice générale de WindReach Consulting Services, une entreprise d’Ottawa spécialisée en gestion dans le secteur public. En sa qualité de présidente nationale, elle représente l’IAI Canada auprès du Conseil canadien des vérif- icateurs internes du secteur public, un forum national de chefs de file de l’audit des administrations fédérales et provinciales. Mme Abela détient la certification CIA (Certified Internal Auditor) et compte une longue pratique au service de la profession d’auditeur du secteur public et de la communauté des hauts dirigeants dans pratique- ment tous les secteurs du gouvernement fédéral. À son expérience et ses titres de compétence en audit interne s’ajoute sa formation universitaire en administration publique et en politiques publiques : elle est titulaire d’une maîtrise en administration publique et d’un baccalauréat en sciences politiques. C’est pourquoi elle peut conjuguer les mondes professionnels de l’audit interne et de l’administration publique.
James (Jim) Mitchell a été l’un des associés fondateurs du Cercle Sussex, un cabinet d’experts-conseils en politique. Consultant expérimenté et membre du Comité ministériel de vérification, il possède de nombreuses années d’expérience en analyse et résolution de problèmes complexes de politique publique ainsi qu’en relation avec les ministres et les hauts fonctionnaires. Parmi les postes qu’il a occupés au gouvernement, mentionnons celui de secrétaire adjoint au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et de secrétaire adjoint au Cabinet (appareil gouvernemental) du Bureau du Conseil privé. Dans ce dernier rôle, il a été responsable de dispenser des conseils aux secrétaires du Cabinet et aux premiers ministres successifs sur les questions liées à l’organisation du gouvernement, à la réforme et au renouvellement de la fonction publique ainsi qu’à une foule d’autres questions liées à la gouvernance et au changement au Canada. Rédigé pour les sous-ministres, les comités d’audit du gouvernement et les dirigeants principaux de la vérifi- cation (DPV) qui les épaulent, le présent document est destiné à aider les responsables canadiens à bénéficier de la pleine valeur de la fonction d’audit interne. Il part de la prémisse selon laquelle le rôle et la valeur de l’audit interne sont en accord avec les exigences du secteur public actuel, des exigences qui découlent des besoins croissants en matière de surveillance, des problèmes de plus en plus complexes d’administration publique et de l’érosion de la confiance du public.
En tant que source de protection, l’audit interne contribue à la surveillance du secteur public en fournissant aux hauts dirigeants et aux comités d’audit l’assurance que leurs systèmes et pratiques de gestion sont bien conçus et fonctionnent efficacement. À titre d’outil de diagnostic indépendant et impartial, l’audit interne constitue également une ressource puissante pour les contribuables canadiens, en leur donnant l’assurance que les systèmes de surveillance, de responsabilisation et de contrôle au sein du gouvernement fonctionnent comme prévu. Cela permet de préserver la réputation du secteur public et contribue à renforcer la confiance du public;de l’information et elle les dote de connaissances et d’expertise dans les domaines de la gouvernance du secteur public, de la gestion des risques et du contrôle. De cette façon, l’audit interne aide les cadres supérieurs à s’acquitter de leurs responsabilités de gestion, dans un environnement en constante évolution et de plus en plus complexe;Pourtant, alors que les auditeurs internes du secteur public ont beaucoup évolué en tant que professionnels au cours de la dernière décennie et ont fait d’importantes contributions au gouvernement et à la gouvernance, il reste un certain nombre de difficultés qui pourrait empêcher la profession de réaliser. Ces difficultés – identifiées au moyen d’enquêtes, d’entrevues et d’une revue des documents spécialisés – sont à la fois d’ordre professionnel et culturel. Le document note que, paradoxalement, certaines de ces difficultés peuvent découler directement de qualités qui comptent parmi les atouts les plus remarquables de l’audit interne.