L’intérêt économique de la mise en valeur de l’eau

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LES THEORIES ECONOMIQUES DE L’AGRICULTURE AVEC LEURS ANALYSES

L’agriculture est une activité économique ayant pour objet de produire des végétaux utiles à l’homme, et particulièrement ceux qui sont destinés à son alimentation.

Les sources de la croissance agricole furent l’objet des débats.

Les physiocrates privilégient la terre comme le facteur de production primordial, pour les classiques, le travail, dans les modèles marxistes et keynésiens, le capital et pour les néoclassiques, la combinaison du capital et du travail. La question est de savoir lequel du volume ou de l’efficacité des facteurs qui contribue le plus à la croissance agricole.
Le rôle de l’agriculture au développement n’est pas unanime au sein des économistes. D’après certains auteurs, le développement économique passe inévitablement par celui du secteur agricole ( la théorie agro – centriste)en se référant à Boukharine. Par contre d’autres (la théorie industrio – centriste) affirment que l’agriculture ne représente pas le moteur principal du processus du développement mais plutôt sur l’industrie selon Preobrajensky. D’où des avis partagés sur les fonctions de l’agriculture.

L’analyse de la croissance agricole

La croissance agricole est une augmentation soutenue, pendant une longue période, de la production agricole.
Le paysan utilise la terre comme support de production avec laquelle il peut rehausser le rendement, en fonction des techniques culturales appliquées. Il a à sa disposition des outils de travail et des machines agricoles dont la possession dépend des moyens financiers. Et enfin, le niveau de production est subordonné à l’intensité et à la durée du travail que le paysan effectue dans son exploitation.

Le problème foncier

Le problème foncier se pose dans la question du mode d’appropriation de la terre, de la répartition et de l’efficience de cette dernière.
Dans la région où l’économie est à base agricole, le régime foncier doit être clairement défini ; le partage des terres fut le point clé de la politique de la réforme agraire. Pour garantir les investissements et un rendement optimum, il faudrait assurer la sécurité foncière, considérée comme principal souci des paysans.

La valeur socio – économique de la terre

La terre joue un rôle prépondérant dans l’ordre social. Dans les sociétés traditionnelles, la répartition des terres est en fonction des us et coutumes. L’acte d’appropriation est synonyme d’un acte de souveraineté. Le propriétaire a tous les droits y afférant c’est à dire qu’il peut l’exploiter à sa guise. Pourtant, l’achat des terres doit tenir compte des droits de succession et de l’accord des autres membres de la communauté.
Les économistes agricoles débattent sur les avantages et les inconvénients de la propriété privée et ceux de la propriété collective. La propriété privée permet de mieux lancer la production agricole tandis que la propriété collective présente des limites aux investissements.
On peut définir le statut et le niveau de vie des paysans à partir de la nature de leurs exploitations. La paysannerie est une couche hétérogène. Elle est constituée des paysans aisés(ou « Koulak » en Russi e soviétique), des paysans moyens et des paysans pauvres. Les premiers sont aptes d’approprier de bonnes terres, et d’embaucher des salariés pour compléter puis se substituer à la main d’œuvre familiale. Ils représentent la bourgeoisie agraire, grand propriétaire terrien. A l’autre bout, des paysans pauvres sont dans une situation d’endettement et exploitent une petite unité de production. Parfois, ils abandonnent leurs terres pour émigrer vers les villes à la recherche d’emploi, le plus souvent précaire. Les paysans moyens peuvent rejoindre les deux extrêmes en fonct ion de l’évolution de leur patrimoine ( revenu, bien).
Karl Marx a mis l’accent sur le problème d’adaptabilité et la capacité de la paysannerie à se moderniser et à contribuer au processus du développement industriel. La paysannerie est vue comme une organisation sociale ayant une attitude réticente à l’innovation et au progrès, dans les pays en voie de développement.
Kautsky affirme que l’industrialisation de la campagne engendre une émergence d’une différenciation des exploitations. De ce fait, on constate une supériorité de la grande exploitation capitaliste sur les petites exploitations paysannes. Les grandes exploitations sont gérées par de grands propriétaires ayant un pouvoir politique et économique. Ils génèrent des surplus agricoles. Aux yeux des physiocrates, ils représentent la classe productive aux dépends des artisans et des commerçants considérés comme des classes stériles. La relation entre les classes est d’ordre économique, du fait qu’il consiste soit en achat ou en vente des matières, soit en payement des revenus. Les paysans , en fin de récolte, vendent leurs produits aux commerçants au prix du marché. Il est à remarquer que la vente des produits agricoles est plus intense que l’achat des intrants agricoles dans la région du Sud du lac Alaotra, en raison du faible pouvoir d’achat des paysans.
Pour qu’il ait une croissance agricole, la superficie des exploitations a tendance à augmenter. En conséquence, le nombre des unités agricoles diminue, contrairement à leur coût de production .
Les physiocrates ont établi une formule , justifiant l’augmentation du produit agricole :
Y = t + et
Y : le taux de variation de la production agricole
t : le taux de variation de la superficie cultivée et : le taux de rendement par unité de superficie
Les grandes exploitations rehaussent leur production par la mécanisation du travail agricole, et favorisent ainsi des économies d’échelle. Le problème dans les pays en développement repose sur le rapprochement entre l’efficacité et l’équité. L’efficacité est définie comme une amélioration dela production agricole, suite à une intensification de l’usage de la terre et aux effets du progrès technique. L’équité est définie comme une répartition égalitaire des terres, dans le sens d’un accès de revenu supposé identique. Tous les parcelles cultivées ne présentent pas la même productivité. Les unes sont beaucoup plus fertiles et plus mécanisées que d’autres. Tout ceci nous ramène au principe de la réforme agraire.
La réforme agraire consiste à saisir les terres appropriées par une ou plusieurs classes sociales et de les partager à l’une ou plusieurs autres classes sociales. L’objectif de la réforme agraire est le développement agricole rapide et une meilleure redistribution du revenu. Ce partage des terres permet de résoudre les problèmes issus des comportements économiques des propriétaires terriens ne se préoccupant pas de l’amélioration de leurs exploitations ( cas de latifundia et de minifundia en Amérique Latine). Ainsi l’exploitant peut augmenter son revenu qui n’est pas prélevé par un propriétaire absentéiste et il est capable d’affronter les risques inhérents à l’innovation. La réforme agraire transforme les fermiers en propriétaires .
La propriété privée développe l’esprit d’entrepriseen vertu de l’idée que l’on travaille pour soi – même. Les socialistes désappro uvent le droit de propriété pour cause d’aggravation des inégalités sociales. Ils afirment que les structures collectives favorisent une meilleure distribution des richesses par un encadrement et par une formation de ses membres. La terre , porteuse de culture d’une société, encourage une participation collective afin d’optimiser la production et de satisfaire les besoins collectifs. Tchaynov part du principe de la pression démographique pour expliquer la substitution du travail à la terre, autrement dit l’intensification de l’usage de la terre. Le développement agricole exige une main d’œuvre abondante pour augmenter la productivité du travail. La création des fermes d’Etat et de coopératives agricoles reflète une cohésion sociale solide. Les membres sont conscients de l’intérêt social que peut apporter le travail collectif de la terre.

Le rendement agricole

Le rendement , par définition , est la production totale d’une terre évaluée par rapport à une surface ( l’hectare).
Les paysans de la région d’Alaotra élargissent la superficie de leurs exploitation pour augmenter le rendement agricole. Les classiques ont constaté que le nombre des terres fertiles décroît d’où une baise de rendement à chaque extension de l’exploitation.
Cette loi de rendements décroissants s’explique par une fonction décroissante de l’efficacité de la terre de son volume.
Malthus met en cause la croissance démographique et la hausse des prix agricoles. Sous la contrainte démographique, l’agriculteur est dans l’obligation  d’occuper des terres moins fertiles qui génèrent des rendements décroissants dans le but de satisfaire au mieux les besoins alimentaires additionnelles. La solution malthusienne est l’intervention d’un mécanisme régulateur de décroissance de la population.
Boserup 1conteste les analyses malthusiennes qui voient dans la croissance de la population une variable endogène et limitante au système de production. La croissance démographique est une variable indépendante, qui est à son tour le facteur majeur déterminant du développement agricole car elle représente la demande . Un meilleur rendement est réalisé par une meilleure utilisation des terres et un investissement dans les outils de travail. L’intensification de l’usage de la terre est définie comme une hausse de fréquence avec laquelle une parcelle de terre retourne à la culture. Boserup définit 5 étapes2 de l’utilisation de la terre en passant par une culture forêt – jachère à une récolte pluriannuelle. A chaque étape, les outils et les techniques sont améliorés pour adopter le procès de travail à la nouvelle condition d’utilisation du sol. Dans la vallée Marianina et dans la plaine PC15 , on est à la quatrième étape qui est une récolte annuelle où la terre reste oisive plusieurs mois dans l’année pendant une période qui sépare larécolte à la préparation de la campagne suivante. On pratique l’amendement des terres et l’usage de la fumure organique. Les outils employés sont la charrue , des coutelas et des herses.
Une culture intensive peut , à long terme , diminuer la productivité de la terre par un épuisement des sols. La jachère est un moyen efficace de reconstitution des sols en éléments minéraux et organiques, de lutte antiadventice et de prévention de risques phytosanitaires.
Dès lors , deux acceptions sont citées :
– La superficie cultivable : l’ensemble des terres concourant à la production en incorporant la pratique de la jachère ( concept de Boserup )
– La superficie cultivée : l’ensemble des terres effectivement mises en culture pendant une campagne sans tenir compte de la jachère qui n’entre pas dans le calcul d’efficacité du processus de production.
Le facteur terre est primordial pour une bonne croissance agricole tant par la quantité que par la qualité. La demande à la terre est en fonction du revenu net escompté de l’achat ou de la location, des rendements et des prix relatifs des outputs et des inputs, réduite de l’évolution ou Trend des prix agricoles. Cette demande tend à augmenter lorsque la croissance de la demande des produits agricoles est plus rapide que celle des rendements , et tend à diminuer dans le cas contraire.

Le capital

La valeur du capital

On distingue deux types de capital : le capital physique et le capital financier

Le capital physique

Dans une unité de production , la production est subordonnée à la mécanisation de travaux agricoles, à l’efficacité des engrais et des variétés des semences.
Le capital physique peut prendre deux formes : le capital fixe et le capital circulant

Le capital fixe

Le capital fixe est l’ensemble de moyens de production durables qui participe à plusieurs cycles de production , utilisé d’au moins pour une durée d’un an . Ils sont l’objet d’un amortissement économique( consommation du capital fixe). Dans le domaine agricole, il représente les matériels agricoles, les bâtiments et les machines agricoles ( tracteurs , moissonneuse – batteuses) .
Pour Karl Max, le capital fixe participe intégralement au processus de production et transmet la valeur travail au produit fabriqué ( travail incorporé). Ils participent à la rotation du capital jusqu’à ce qu’ils soient complètement hors d’usage.
Le travail des paysans est largement allégé et plus productif. L’utilisation des matériels performants permet d’avoir un gain de productivité non négligeable.

Le capital circulant

Le capital circulant est l’ensemble de biens qui sont transformés ( matières premières, semi – produits) ou détruits au cours du processus de production.
Il représente les semences , les engrais et l’eau . La qualité de ces biens a un impact sur la croissance agricole. Le problème des pays en voie de développement est l’insuffisance de variétés des semences à haut rendement adaptées aux régions tropicales. La révolution verte consiste à mener les recherches biogénétiques afin d’optimiser la production agricole.
La révolution verte présente certains inconvénients. Elle accentue la dépendance des économies des PVD vis à vis celles des pays développés, les inégalités régionales et la montée du chômage par ’utilisation des machines. Mais les partisans de la révolution verte justifient leurs idées par une meilleure satisfaction alimentaire et par l’accessibilité des inputs aux grandes exploitations qu’aux petites exploitations. Le souci de cette dernière est la préservation de l’autonomie de l’accumulation du capital agricole. Celle-ci est caractérisée par une régénération d’une technologie facile d’accès sur le plan foncier que financier. Evidemment , les paysans pauvres peuvent l’adopter sans contraintes ou difficultés.
Les innovations apportées par la révolution verte exigent une augmentation de la quantité du travail absorbée à l’hectare afin de poursuivre la croissance des rendements . Les recherches biotechnologiques, dans la production végétale, ont pour mission de créer de nouvelles variétés plus productives, moins exigeantes en produits chimiques et mieux adaptées aux disponibilités en eau ( sécheresse, eaux saumâtres) et enfin, d’élaborer des techniques de m ultiplication performante.

LIRE AUSSI :  Approche théorique de la croissance économique

le capital financier

Le développement agricole ne peut être réalisé sans un système de financement efficace. Les paysans sont toujours dans une situation où leur besoin de financement est supérieur à leur capacité de financement. En conséquence, ils font appel aux banques ( BOA) et aux institutions financières ( CECAM , OTIV et CEM). L’emprunt leur permet d’accroître les capacités productives de leur exploitation en finançant les investissements agricoles( achats des matériels et outillages, engrais , semences, etc.…).
Pour qu’il ait une croissance, la valeur de la production obtenue devrait être supérieure à la valeur du capital investi déduite de l’intérêt versé au prêteur. De ce fait, le crédit rural constitue un moteur de la croissance agricole. La banque et les institutions financières utilisent les dépôts de leurs membres pour financer les crédits. En effet, le développement de l’épargne est une condition sine qua non du financement des activités agricoles.
La formation de l’épargne dépend du niveau du revenu disponible. L’épargne est la partie non consommée du revenu. Suite à une paupérisation de la population paysanne, on constate la faiblesse de la propension à épargner, ce qui handicape l’efficacité du crédit. Toutefois , cette théorie de l’épargne est contestée car la cause principale est la nature du système du crédit. Le taux de l’intérêt joue un rôle majeur dans l’investissement ; le taux d’intérêt présente une fonction décroissante du volume de l’investissement.
Afin d’encourager les crédits, la Banque Centrale détermine un taux d’intérêt à un seuil pour ne pas déclencher une inflation monétaire, et par la même occasion , pour éviter le ralentissement de la croissance . Ayant un capital financier limité, les paysans ne comptent que sur l’intensité du travail pour augmenter la productivité marginale de leur exploitation.

L’efficacité du capital aux investissements agricoles

D’après l’analyse keynésienne, le capital, comme la terre, connaît des rendements décroissants.
On constate qu’il existe un seuil de taux des investissements au-delà duquel l’efficacité du capital décroît. Dans le domaine agricole, les raisons , expliquant la chute de l’efficacité, sont :
– La faible participation des secteurs productifs aux activités économiques
– La dépendance au commerce extérieur
– Un gaspillage des forces de travail disponible et l’inadéquation des qualifications
Les investissements à outrance, tel la mécanisation poussée de l’agriculture, sans tenir compte de l’environnement économique, peuvent se présenter comme un blocage de la croissance agricole. Ceci se manifeste par une surproduction dont le surplus ne peut être absorbé par la demande.
La surproduction est la résultante d’une productivité accrue en présence du progrès technique, c’est à dire que le niveau de la production s’élève sans que le volume des facteurs utilisés ait été modifié. Par définition , le progrès technique est l’ensemble des éléments ( technologie, accroissement des connaissances, amélioration de l’organisation, etc..) contribuant ainsi à l’accroissement du produit global.
Au sens de Hicks1, le progrès technique est non neutre si on a « capital using » ou « labour saving » : le progrès technique améliore plus la productivité du travail que celui du capital. Le rapport (K / L ) augmente , ce qui signifie une mécanisation de la production avec une économie du travail. Donc, la part du capital dans le revenu ( K / Y) augmente.
Pour remédier aux effets de la surproduction, il faudrait l’existence d’une division sociale du travail caractérisée par un développement du complexe agro-industriel. Les matières premières de l’agriculture sont transformées par les industries agroalimentaires et ce, pouvant augmenter les débouchés des produits agricoles.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LA SITUATION RIZICOLE DE LA REGION DU SUD EST DU LAC ALAOTRA ET SES IMPACTS SOCIO – ECONOMIQUES
CHAPITRE I : Les études géographiques de la région
SECTION 1 : La présentation de la zone
I . La localisation
II . Le climat
A) La température
B) Le vent
III . L’étude du sol
A) Les sols latéritiques des collines
B) Les sols d’alluvion des vallées
C) Les sols de plaine
IV. La démographique
A) La structure de la population
B) La croissance démographique
SECTION 2 : La cartographie de l’eau
I. Les eaux souterraines
II. Les eaux de surface
A) Les rivières
B) Les lacs
C) Les marais
III. La pluviométrie
A) Les pluies mensuelles
B) Les pluies journalières
C) Les pluies utiles
CHAPITRE II : Les théories économiques de l’agriculture avec leurs analyses
SECTION 1 : L’analyse de la croissance agricole
I. Le problème foncier
A) La valeur socio – économique de la terre
B) Le rendement agricole
II. Le capital
A) La valeur du capital
a) Le capital physique
1. Le capital fixe
2. Le capital circulant
b) Le capital financier
B) L’efficacité du capital aux investissements agricoles
III. L’emploi agricole
A) La valeur du travail agricole
a) Les définitions du travail
b) Les mesures
B) L’emploi agricole et la croissance
a) Le concept de l’emploi agricole
1. Les définitions de l’emploi
2. La situation de l’emploi agricole
b) La productivité du travail agricole
1. Le rendement décroissant du travail agricole
2. Les effets du progrès technique sur l’emploi
SECTION 2 : Les fonctions de l’agriculture
I. La livraison des subsistances
A) Les définitions
a) L’économie de subsistance
b) L’ économie d’échange
1. Le surplus économique
B) La lutte contre la faim
II. La formation de la main d’oeuvre et de matières premières en industrie
A) L’exode rural
B) L’approvisionnement de l’industrie
III. L’offre de débouchés pour les produits industriels
A) La consommation rurale
B) La modernisation de l’agriculture
a) Les étapes de la croissance agricole
b) Les innovations technologiques
IV. Le financement du développement
A) L’agriculture et le financement de la croissance
CHAPITRE 2 : Le système de production rizicole
SECTION 1 : Les facteurs de la production
I. Facteur nature : la terre
A) La sécurisation foncière
a) L’appropriation traditionnelle
b) L’immatriculation foncière
B) La superficie et les modes d’exploitation
a) La superficie
b) Les modes d’exploitation
II. Facteur – travail
A) Le travail disponible
a) Le travail familial
b) L’entraide
c) Le salariat
B) Le travail effectif
III. Facteur – capital
A) Le cheptel vif
B) Le cheptel mort
C) Les semences
SECTION 2 : L’exploitation
I. L’organisation agricole
A) Le modèle d’exploitation
B) Le calendrier cultural
II. La production rizicole
A) Les producteurs
a) Les micro – producteurs
b) Le comportement de spéculation
c) Le comportement de diversification
B) Le coût de production
III. Les facteurs limitants
A) La dégradation de l’environnement
a) La déforestation
1 La pratique du charbon du bois
2 Le feux de brousse
b) L’érosion
c) Les criquets migrateurs
d) Les pollutions de l’ eau
B) Les cataclysmes naturels
a) Les inondations
b) La sécheresse
C) L’enclavement de la région
a) L’état des infrastructures
1 Les routes
2 Les chemins de fer
3 Les liaisons aériennes
b) L’entretien des pistes
DEUXIEME PARTIE : LES ETUDES ET TENTATIVES D’AJUSTEMENTS QUANTITATIF ET QUALITATIF DE L’EAU DANS LA PRODUCTION RIZICOLE
CHAPITRE 1 : La politique d’aménagements hydroagricoles et leurs coûts
SECTION 1 : Le système d’irrigation
I. Les besoins en eau des rizières
A) Les définitions
B) La méthode culturale
a) La mise en boue
b) Le remplissage des rivières
c) L’étude d’un cas
II. L’approvisionnement en eau
A) Le captage d’eau des rivières
B) La construction d’un barrage de retenue : cas du barrage d’Antanifotsy.
a) La présentation du barrage
b) Les coûts des travaux de réalimentation du barrage de retenue
1 Les études du projet de réalimentation
1.1 La dérivation de la rivière Ivondro et ses coûts
1.2 La dérivation de la rivière Ampiakarampotsy
2 Les gains de production
2.1 De la réalimentation par la rivière Ivondro
2.2 De la réalimentation par la rivière Ampikarampotsy
SECTION 2 : La maîtrise de l’eau
I. Le système d ‘assainissement de l’eau pluvial
A) La présentation
B) Les coûts des canalisations
II. La protection du périmètre contre les crues
A) La présentation
B) Les coûts de construction de la digue
III. La réhabilitation et l’amélioration
A) La situation des canaux, objets des travaux.
a) Les canaux principaux et les drains
b) Les canaux secondaires de la PC 15
B) Les travaux et les coûts
a) Les définitions des travaux
b) Les estimations des coûts
CHAPITRE 2 : Les perspectives de la sensibilisation
SECTION 1 : Les structures environnantes de l’exploitation
I. L’environnement social
A) L’éducation et les infrastructures éducatives
a) L’éducation formelle
1. L’enseignement primaire
2. L’enseignement secondaire
3. L’enseignement professionnel
b) L’éducation informelle
B) La santé et les infrastructures sanitaires
a) L’état de santé de la population
b) Le cadre sanitaire
III. L’environnement financier et commercial
A) Le crédit agricole et l’épargne
a) Les formes de crédits
1. Les prêts informels de proximité
2. Le crédit semi – formel
3. Le crédit « classique » à l’agriculture
4. Les services financiers centralisés : l’OTIV
b) L’épargne
B) La structure de commercialisation
SECTION 2 : La vulgarisation agricole
I. Les caractéristiques de la vulgarisation
A) La définition de la vulgarisation
B) Les contraintes
II. L’intensification durable des cultures rizicoles
A) La mise en valeur des périmètres
a) Les définitions : la culture extensive et la culture intensive
b) L’évolution de la superficie rizicole
B) La relance de la production
a) L ‘approvisionnement en intrants
b) La formation aux techniques culturaux
1. Les itinéraires rizicoles
2. Les performances des itinéraires rizicoles
III. Le développement organisationnel : cas des associations des usagers de l’eau
A) Le rappel historique
a) Le désengagement de l’Etat
b) Le transfert de gérance
B) La gestion des réseaux d’irrigation
a) La gestion sociale de l’eau
b) Le coût d’irrigation
CHAPITRE III. L’intérêt économique de la mise en valeur de l’eau
SECTION 1 : L’analyse microéconomique
I. L’offre et la demande en riz
A) Les rendements du périmètre Vallée Marianina – PC
a) Le riz irrigué
b) Le riz pluvial
B) La consommation en riz
a) La consommation rurale et la consommation urbaine
1. La consommation rurale
2. La consommation urbaine
b) Les dépenses des ménages consacrées à la consommation en riz
1. La loi d’Engel
2. La contrainte budgétaire
II. Le revenu des riziculteurs
A) Le prix rizicole
a) La loi de l’offre et de la demande
b) L’évolution du prix
B) L’affectation du revenu
a) L’achat des intrants et des outillages
b) L’élevage
1. L’élevage bovin
2. L’élevage porcin
3 L’élevage des volailles
4. L’élevage ovin
c) La pêche
d) L’artisanat
SECTION 2 : L’analyse macroéconomique
I. L’équilibre de la balance commerciale de la filière rizicole
A) Les importations
a) L’évolution des importations
b) La politique des importions
B) Les exportations
a) L’évolution des exportations
b) La politique des exportations
II. L’impact sur le niveau de vie de la population rurale
A) La sécurité alimentaire
a) La situation alimentaire de la région
b) Le politique de la lutte contre la faim
B) Lutte contre la pauvreté
a) Les contraintes de la filière
b) La relance de la politique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTES DES FIGURES , GRAPHES ET TABLEAUX
TABLE DES MATIERES

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