L’intégration du digital dans mes missions en entreprise
Au cours de mes deux années en entreprise, j’ai été le référent de deux sujets majeurs : – la gestion d’urgence des sites de la région Sud-Est (sujet pris en charge dès mon arrivée) – le déploiement d’un logiciel du projet Connect, également sur la région Sud-Est : la digitalisation des plans de prévention (sujet pourma deuxième année). Les sites et unités de production Air Liquide de la région Sud-Est sont tous des ICPE soumises au minimum à autorisation. De ce fait, la DREAL nous impose d’avoir pour chacun un plan d’urgence opérationnel, de réaliser chaque année différents exercices et de résoudre les difficultés relevées lors de ces entraînements. Ce sont les RSIQ des sites qui ont la responsabilité de ces tâches. Comme les sites de production ALFI ont été rattachés au COOD, l’actualisation de l’organisation d’urgence a été conséquente. C’est pourquoi ce sujet était majeur et m’a été confié à plein temps pendant ma période d’alternance.
Mettre à jour les plans d’urgence
Réglementairement, le code de l’Environnement exige que les Plans d’Opération Interne soient mis à jour à minima tous les 3 ans. Les règles Air Liquide imposent de l’actualiser chaque année pour avoir une version qui correspond au mieux à la réalitédu site. En plus des POI de Tonkin et d’Audience qui nécessitaient une mise à jour complète, il fallait actualiser les autres plans d’urgence avant chaque fin d’année. Afin de répartir mes tâches et pour savoir précisément l’avancement de mon travail, on m’a appris à travailler en mode projet.
La plus grande contrainte pour la mise à jour des POI était le passage en astreinte du site d’Audience prévu pour le moi de Juin 2018, dans le cadre du projet Connect. Cela a été ma priorité n°1 dès le début de l’année. La mise à jour de ce plan d’urgence a été la plus significative, c’est donc celle que j’ai décidé de détailler pour présenter la méthode. de réaliser un rétro planning. On remonte ainsi jusqu’à une date de départ. Cela permet de se rendre compte si on a besoin de ressource supplémentaire pour respecter les délais si la date de départ est antérieure à la date du jour. astreinte, afin de déterminer la nouvelle répartition des rôles et des missions d’exploitation et de d’organisation d’urgence. J’ai contacté le directeur de la zone Sud pour avoir une copie du compte-rendu de synthèse et prendre connaissance des futurs changements. intervenants durant ma période universitaire. A mon retour j’ai réalisé le diaporama d’animation de l’exercice, en simulant un scénario de fuite d’oxygène gazeux sur une canalisation haute pression. La salle était divisée en trois zones distinctes pour représenter les trois zones d’intervention qui était dédiées (site d’Audience, cellule de crise et poste de commandement mobile). La distribution de petits papiers distribués au fur et à mesure apportaient des informations pour faire avancer le scénario.
Former les intervenants
Une session de formation est prévue lors des changements dans la gestion d’urgence d’un site et pour chaque nouvel arrivant. Au cours de mon alternance, j’ai pu animer plusieurs types de formation ayant pour thème les plans d’urgence. C’était parfois des sessions à plusieurs, mais très souvent des sessions individuelles. modifications de l’organisation d’urgence dans le cadre du passage en astreinte du site d’Audience. Au total j’ai eu 27 intervenants à former, aussi bien les équipes de direction que les équipes d’opérateurs de production du site. Contrainte : les formations pour les personnels opérationnels étaient individuelles. Les périodes d’absence à l’université ont fait que j’ai resserré au maximum le planning. Les ATA sont les personnels les plus sollicités par l’exploitation. Comme la journée en activité normale il n’y a qu’une équipe de 3 ATA sur Tonkin et une autre équipe de 3 sur Audience, il est compliqué de les regrouper ensemble pendant 30 minutes.
➢Planification des exercices POI complets : Après avoir validé auprès de chaque responsable de siteunscénarioduPOIetunepériode de l’année, j’ai rencontré chaque service de secours concerné pour fixer les dates exactes. On convient à l’avance des scénarios qui seront testés car ils doivent aussi répondre aussi aux attentes des services d’intervention. En effet les pompiers profitent d’entrer sur nos sites industriels pour pratiquer des mises en situation réelles.
Comme les appels d’urgence à traiter concernent trois problématiques distinctes (service de secours médicaux, service d’intervention industriel et service de maintien de l’ordre), j’ai suggéré de découper le document en trois colonnes. Cela permet de poser les questions pertinentes et de recueillir un maximum d’éléments utiles pour les services d’intervention. Je me suis appuyé également de mon expérience de sapeur pompier volontaire pour intégrer les bonnes consignes de mise à l’abri du témoin qui appelle (voir annexe 4).