Le modèle de croissance exogène et équilibré de Solow
Le modèle néoclassique a été élaboré, principalement par R. Solow, pour monter la possibilité d’une croissance équilibrée. Il réfute ainsi le modèle keynésien selon quoi la croissance équilibrée est une situation exceptionnelle. Solow (1956) bâtit un modèle néoclassique se fondant sur une fonction de production de type microéconomique. Ce modèle repose sur les hypothèses habituelles : marché de concurrence pure et parfaite, rémunération des facteurs de production à leur productivité marginale, plein emploi, etc. La croissance est nécessairement équilibrée car les prix des facteurs de production sont flexibles (salaire pour le facteur travail et intérêt pour le facteur capital) assurant ainsi le plein emploi. S’il y a un surplus d’offre de travail par rapport à la demande de travail, à cause de choc démographique par exemple, le salaire va diminuer, ce qui signalera aux entrepreneurs d’embaucher plus d’employés. Les entreprises optent alors pour une combinaison productive moins capitalistique et préfère le travail au capital car le facteur travail est devenu moins cher. C’est cette substitution du travail au capital qui permet à la croissance économique d’assurer le plein emploi et cela quelque soit l’intensité de la croissance démographique. Donc la quantité du travail, qui dépend du taux de croissance démographique, est l’un des principaux facteurs de la croissance économique.
Dans ce modèle, les rendements des facteurs de production sont décroissants. La productivité marginale de la croissance a une tendance à la baisse ce qui limite la croissance sauf si il y a le progrès technique pour empêcher cette décroissance des rendements. Ainsi, Solow met l’accent sur l’importance du progrès technique dans la théorie de la croissance, qui selon lui est un facteur provenant du progrès scientifique. Le progrès technique est donc selon lui un facteur exogène et Solow le considère comme le deuxième facteur de croissance économique.
Donc, il y a deux théories traditionnelles de la croissance économique : l’une est formulée par le modèle postkeynésien d’Harrod qui est déséquilibré et l’autre par le modèle néoclassique présenté par Solow qui est équilibré. Pour ces théories traditionnelles, la croissance de longue période résulte de facteurs exogènes (qui sont principalement la croissance démographique etle progrès technique) et n’est pas un phénomène autoentretenu et cumulatif.
Les théories de la croissance endogène
Contrairement aux anciennes théories, les nouvelles théories de la croissance postulent que la croissance de longue période est un phénomène cumulatif et s’explique par l’accumulation de progrès techniques qui sont considérés comme des sources endogènes de la croissance. Ainsi, nous verrons d’abord les premiers travaux sur le progrès technique apporté par Schumpeter. Puis ensuite viendra les nouvelles théories de la croissance : les théories de la croissance endogène.
La relation entre progrès technique et croissance chez Schumpeter
Selon Schumpeter , le développement vient de l’augmentation générale des richesses créés et qui profiterons à toute la société. Cet auteur s’est intéressé à la dynamique du capitalisme et il considère ce dernier un ensemble dynamique en perpétuelle évolution. En effet, selon Schumpeter, l’économie serait statique si le système ne produisait pas spontanément de nouvelles combinaisons productives ; celles-ci étant dues à l’innovation, c’est à dire au progrès technique. Au cœur du changement, il y a donc de nouvelles combinaisons productives ou innovations.
Ces nouvelles combinaisons apparaissent en grappes et sont le moteur essentiel de l’évolution économique. Car selon l’auteur, l’évolution ne peut venir d’un changement quantitatif (hausse du capital ou bien de la population) mais d’une modification dans la qualité du système productif.
Toujours en quête de profit, l’entrepreneur cherchera à conquérir de nouveaux marchés, de nouvelles matières premières, de nouvelles formes d’organisation du travail, de nouvelles techniques de production, etc. Il tient alors un rôle essentiel dans le processus économique car la concurrence lui pousse à faire des innovations qui lui procurent de s avantages temporaires (rente de monopole). Cet avantage tend à la baisse et l’entrepreneur est incité à toujours innover. Et ceci profite donc à l’économie toute entière.
Les nouvelles théories de la croissance : les théories de la croissance endogène
Les théories de la croissance ont été profondément renouvelées depuis le début des années 80. Le changement réside dans la manière d’expliquer l’origine de la croissance économique. Pour les théories pl us récentes, que l’on regroupe sous l’appellation de théories de la croissance endogène, la croissance est un phénomène économique qui résulterait des investissements réalisés par les différents agents économiques motivés par le gain.
Cette analyse se trouvait déjà chez Schumpeter puisqu’il affirmait que les innovations progressives résultent de l’amélioration des innovations précédentes. Pour les théories de la croissance endogène, la croissance économique trouve donc sa source dans l’accumulation de différentes formes de capitaux (R&D, expérience et savoir-faire, éducation et formation professionnelle, infrastructures publiques, etc.) mis en œuvre par les différents agents économiques dans un but de profit toujours plus grand. Voici une présentati on succincte de différents modèles de croissance endogène.
Un modèle qui s’appuie sur le capital physique et technologique : le modèle de Romer
L’entreprise qui innove grâce à ses efforts de recherche-développement bénéficie d’une rente de monopole provisoire ; au bout d’un certain temps, l’innovation tombe dans le domaine public et de nouvelles innovations rendent les premières obsolètes. Bien que contraire à l’idéal de concurrence pure et parfaite du marché, les rentes de monopole sont donc utiles car elles rentabilisent l’activité de recherche -développement (ex : les sommes d’argents obtenues par la commercialisation du produit innovant permettent non seulement de couvrir les dépenses engagées pour sa conception, sa production et sa commercialisation mais également d’engranger des profits). De plus, comme les rentes de monopole sont provisoires, cela encourage en permanence une dynamique d’innovation. Romer affirme aussi que la technologie est un bien qui se diffuse. L’investissement de chaque firme accroit non seulement sa propre productivité, mais accroit aussi celle des autres firmes à cause des externalités technologiques. En effet, à cause du phénomène d’imitation, la firme auteur de ses innovations ne peut empêcher la diffusion de celles-ci. Ainsi, par le biais de
Pour ces théories, le progrès technique serait à la fois une cause et une conséquence de la croissance. La croissance est un phénomène cumulatif : la croissance provoque l’accumulation du progrès technique qui elle même suscite la croissance. l’apprentissage, nous assisterons à la communication, la maîtrise, l’adaptation voire même l’amélioration des technologies. Une firme génère une externalité positive pour les autres agents lorsqu’elle leur fait bénéficier «malgré elle» d’un avantage gratuit alors même qu’elle a supporté seule la dépense d’investissement.
La technologie est pour partie de l’information (ensemble de connaissances et de savoir-faire dans un domaine), c’est à dire un ensemble de données facilement transposables ce qui fait qu’une même technique peut être partagée et utilisée simultanément par un nombre quelconque d’agents. En effet, les connaissances une fois produites, sont disponibles pour tous (hormis le dépôt éventuel d’un brevet).
L’investissement en capital humain : le modèle de Lucas
Le capital humain désigne l’ensemble des connaissances qui peuvent être utilisées et valorisées dans l’économie et dont sont porteurs les individus. Nous pouvons juger la valeur de ce capital humain par le biais du niveau de qualification, mais aussi l’état de santé, la nutrition et l’hygiène de la population. Beaucoup de facteurs sont pris en compte pour déterminer l’efficacité du travail ainsi que la capacité de l’individu à intégrer le progrès technique.
C’est la raison pour laquelle des dépenses en formation du personnel peuvent largement contribuer à la maîtrise et à la diffusion des technologies qui agissent en retour sur le niveau de la production et la croissance économique.
Le rôle des dépenses publiques : le modèle de Barro Barro considère que la dépense publique est directement productive et doit être considérée comme un des facteurs de la production. Dans l’investissement public, nous retrouvons l’ensemble des infrastructures possédées par les collectivités publiques (construction de ponts, d’hôpitaux, de routes ; etc.). Nous pouvons y ajouter l’ensemble des services fournis ainsi que les dépenses engagées par les pouvoirs publics (subventions pour la recherche, efforts en faveur de l’éducation et de la formation, financement de grandes infrastructures comme les ports, les aéroports et les routes…) qui contribuent directement ou indirectement à la croissance économique.
En effet, il se met en place un processus cumulatif. Les dépenses publiques en matière d’infrastructures permettent d’augmenter la croissance, ce qui fait augmenter les recettes publiques et favorise en retour la dépense publique facteur de croissance.
Le progrès technique est donc endogène pour ces nouvelles écoles de pensée et les théories diffèrent selon l’aspect du progrès technique traité par les auteurs. Ainsi, si Romer considère le capital physique et technologique, Lucas quant à lui se focalise sur le capital humain et Barro surles dépenses l’Etat.
LE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET LA CROISSANCE
L’argumentation théorique
Le développement financier peut exercer un effet positif direct à la croissance économique. En effet, si le secteur financier ne s’épanouie pas pour satisfaire à toute demande de crédit, il n’y aura pas assez d’investissements en quantité et en qualité pour relancer la croissance économique d’un pays. Mais la finance est un terrain très glissant, elle peut exploser à tout moment, à cause des risques y afférents (surtout à cause des crises de confiance comme le cas de la crise de Subprime de 2008), quand elle attient une taille considérable. Nous verrons donc dans ce chapitre le lien entre développement financier et croissance, puis l’impact du développement financier sur l’instabilité financière et enfin l’impact de l’instabilité financière sur la croissance.
L’impact direct du développement financier sur la croissance économique
Le développement financier contribue à la croissance sur deux niveaux, à savoir, d’une part, le développement du commerce et d’autre part le développement de l’investissement. La première contribution affecte l’intensité des échanges tandis que la seconde affecte la quantité et la qualité de l’investissement. Sans monnaie l’économie est inefficace. Et la monnaie apparait exactement au premier stade du développement et elle ne cesse d’évoluer depuis pour atteindre, à nos jour, un degré élevé de sophistication. Elle prend de plus en plus de formes. Sa forme scripturale gagne de plus en plus sur sa forme manuelle. Son efficacité vient inéluctablement du fait qu’elle réduit les délais et les coûts de transaction. Pl us elle perd sa forme liquide, plus elle renforce les bénéfices liés au développement des échanges et de la production, car elle devient dès lors moins encombrant et plus fluide.
L’intermédiation financière consiste à bâtir le pont entre l’épargne et l’investissement ce qui relance l’économie. Le rôle des intermédiaires financiers est alors de réduire les coûts d’information du financement externe, d’accroître le rendement des placements tout en diminuant le coût des emprunts, et cela grâce à des économies d’échelle.
Les préférences des épargnants et des investisseurs sont souvent divergentes et les banques adaptent les actifs financiers en réduisant l’asymétrie d’information entre les prêteurs et emprunteurs, vu qu’elles disposent d’un pouvoir de contrôle sur l’activité et la gestion des directeurs d’entreprises. L’autre alternative serait de créer de nouveaux actifs financiers qui réduiraient les risques liés aux activités de prêts et d’emprunts, les risques d’insolvabilité, d’illiquidité et de variation imprévue du prix des actifs (Guillaumont Jeanneney, 1998).
Pour réaliser pleinement cette tâche, les intermédiaires financiers s’interposent entre les épargnants et les investisseurs ou leurs portent une aide en leur assistant sur les marchés financiers, ainsi ils ajustent l’offre et la demande de financement à un niveau supérieur. Ils augmentent donc non seulement le volume de l’épargne investie mais améliorent également par la même occasion la sélection des investissements et donc la productivité marginale du capital.
McKinnon, 1973 affirme que l’intermédiation a plus d’effet sur la productivité marginale du capital que sur le volume de l’épargne et de l’investissement. Quand les risques liés aux placements baissent, les agents économiques réduisent l’épargne de précaution et sont plus enthousiastes à faire des dépôts en banques. Il se peut aussi que les individus, au lieu de faire plus de placements en banques pour profiter de la hausse du rendement de l’épargne, décident de consommer. Il renonce à épargner pour augmenter la consommation. Donc la hausse du rendement de l’épargne a eu un effet négatif sur son volume, nous disons que l’effet revenu l’emporte sur l’effet substitution. Mais pour ce qui est des petits producteurs, qui n’ont pas souvent accès au crédit bancaire, leur épargne déposé et rémunéré à un taux d’intérêt stimule l’investissement. McKinnon, 1973 conclut donc en affirmant que l es encaisses jouent alors un rôle de « conduit » pour l’investissement.
Les pays en développement se caractérisent généralement par des « économies d’endettement », les banques financent une grande partie des financements externes de leurs entreprises. Les marchés financiers apparaissent quand ces économies atteignent un certain niveau de développement. L’avantage des marchés financiers est que le lien entre les investisseurs et les offreurs de financement (les épargnants) devient plus direct. De plus, ils offrent plus de variétés d’actifs financiers et permettent de mieux mutualiser les risques. S’il n’y a pas de concurrence, le monopole des intermédiaires financiers vont encourager les entreprises à réaliser des projets moins innovants et donc peu risqués, en prélevant des rentes importantes. La création de marchés financiers peut aussi briser cette posi tion monopolistique des intermédiaires financiers (Khan et Senhadji, 2003).
Tous ces arguments poussent alors Edward S. Shaw (1973) et Ronald J. McKinnon (1973), au début des années soixante-dix, à critiquer la politique que la majorité des pays en développement et certains pays développés (comme la France) ont alors généralement suivie.
Ces politiques consistent pour l’Etat à exercer un contrôle trop poussé sur les intermédiaires financiers comme le plafonnement des taux d’intérêt sur les crédits et sur l es dépôts, la fixation d’un taux trop élevé des taux de réserves obligatoires, les allocations administratives, les barrières à l’entre des banques, la nationalisation des banque ou la création de banques publiques. Ces interventions ont maintenu en état embryonnaire le système financier de ces pays et ont affecté négativement leur performance économique. D’où la dénomination de théorie de la « répression financière » de Shaw et Mac Kinnon connue aussi sous le nom de théorie de la « libéralisation financière » car ces deux auteur ont proposé de libérer le système financier de ces obstacles dus à la politique économique adoptée .
Pour conclure cette section, la théorie de la libéralisation, initialement prôné par McKinnon et Shaw en 1973 postule que les politiques de répression financière, qu’ils caractérisent par des interventions publiques trop poussées, nuisent à l’économie. Ils soutiennent donc la politique de libéralisation pour résoudre les problèmes de développement financier. Beaucoup d’auteurs ont soutenu cette thèse et l’ont même conforté et prolongé. Nous pouvons ainsi citer Galbis (1977) avec le soutien réciproque du secteur traditionnel et du secteur moderne. Il y a Vogel et Buser (1976) qui approfondissent l’hypothèse de complémentarité monnaie-capital de McKinnon en y rajoutant le concept de risque-rendement. Mathieson (1979) élargit les études initiales en portant l’analyse en économie ouverte. Et beaucoup d’autres travaux viennent aussi renforcer les travaux de McKinnon et de Shaw. Toutefois, cette école de pensée fait aussi face à une multitude de critiques. Certains s’attaquent à l’hypothèse de l’existence de relation entre taux d’intérêt réel et épargne. La seconde critique porte sur le fait que cette école considère que le marché financier est parfait or selon bien des auteurs (comme Stiglitz et Weiss (1981)), c’est le marché le plus sujet à l’asymétrie d’information. Beaucoup d’auteurs ont approfondi cette voie et d’autres en revanche s’attaquent à l’existence des marchés financiers non officiels dans les pays en développement comme quoi la théorie de la libéralisation financière néglige cet aspect. Enfin, il existe le courant néostructuraliste qui affirme l’apport du secteur informel et l’inefficacité de la libéralisation financière. Le débat n’est actuellement pas encore tranché et les travaux laissent une plus grande place aux travaux économétriques.
L’impact du niveau du développement financier sur l’instabilité du développement financier
La théorie de la libéralisation financière a vivement influencé les pays en développement de telle sorte qu’ils ont décidé, dès le milieu des années soixante-dix et plus encore dans les années quatre-vingt, de libérer leur système financier du contrôle interne trop excessif de l’administration centrale et de l’ouvrir sur l’extérieur en allégeant ou en annulant le contrôle des changes sur les mouvements des capitaux.
C’est en Corée du Sud et à Taiwan, que l’ont retrouve les premières tentatives et qu’elles ont été un succès. Une forte augmentation des dépôts bancaires et une croissance économique résultent de la libéralisation de son système financier sans que la stabilité monétaire n’ait été touchée. En revanche, nous ne pouvons pas en dire autant des pays de l’Amérique Latine (Argentine, Chili, Uruguay) à la fin des années soixante-dix, aux Philippines et en Turquie dans les années quatre-vingt qui ont été un fiasco. Ces pays ont manifesté une hausse excessive des taux d’intérêt réel, des entrées spéculatives de capitaux et de grave déséquilibre de la balance des paiements et du système bancaire. Après la crise asiatique, l’analyse des crises financières a de nouveau suscité les intérêts. Il a été notamment montré que l’accroissement du crédit bancaire est l’un des indicateurs qui permet le mieux de prévoir les crises financières (Kaminski et Reinhart, 1999) se montrent moins enthousiaste sur la question de la libéralisation financière. Le phénomène ne favorise pas seulement la croissance économique, il génère aussi une forte instabilité financière dans les pays en développement.
Dans un premier temps, plus il y a de monnaie scripturale en circulation, plus il y a un risque de crise du système bancaire. Le fait qu’une seule banque soit incapable d’assurer la liquidité des dépôts met en péril la stabilité de tout le système bancaire. Et ce cas se présente s’il n’existe pas de système compétent de surveillance des banques et d’assurance des dépôts. En effet, les individus déposent leur argent dans les banques et récupèrent en retour des titres illiquides. La transformation de ces actifs illiquides en dépôts liquides est l’une des principales tâches des banques. Quand une forte demande de liquidité s’adresse à elles et qu’elles n’arrivent pas à rembourser les dépôts à la juste valeur, nous disons que les banques ne sont pas solvables et risquent même à leur perte. Il se produit une ruée des déposants dès que ces derniers suspectent que la valeur de liquidation est inférieure à celle de leurs dépôts initiaux. Cette ruée est due à une asymétrie d’information dont sont victimes les déposants de telle manière qu’ils n’arrivent même plus à distinguer les bonnes banques (celles qui sont solvables) des mauvaises banques (celles qui ne sont pas solvables) et le phénomène se propage très vite, à la chaîne. Ce comportement des agents économiques de vouloir retirer leur argent est tout ce qu’il y a de plus normal (rationnel) mais il touche tout le systèmebancaire et les banques en bonne santé n’en réchappent malheureusement pas.
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : LA REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE 1 : LES THEORIES DE LA CROISSANCE
Section 1 : Les théories de la croissance exogènes
Section 2 : Les théories de la croissance endogène
CHAPITRE 2 : LIBERALISATION FINANCIERE ET CROISSANCE ECONOMIQUE
Section 3 : L’école de la libéralisation financière et son prolongement
Section 4 : Les critiques à l’égard de la libéralisation financière
CHAPITRE 3 : LE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET LA CROISSANCE
Section 5 : L’argumentation théorique
Section 6 : Développement financier et croissance économique: analyse empirique
PARTIE 2 : L’IMPACT DU SYSTEME FINANCIER SUR LA CROISSANCE : ANALYSE EMPIRIQUE DU CAS DE MADAGASCAR
CHAPITRE 4 : LE SYSTEME BANCAIRE DE MADAGASCAR
Section 7 : Les différents établissements financiers
Section 8 : Historique et évol ution du secteur bancaire malgache
Section 9 : Les points forts du système bancaire
Section 10 : Les problèmes actuels du système financier de Madagascar
CHAPITRE 5 : L’ANALYSE ECONOMETRIQUE APPLIQUEE AU CAS DE MADAGASCAR
Section 11 : La démarche méthodologique
Section 12 : Estimation et interprétation des résultats
Section 13 : Proposition de solutions aux problèmes du système bancaire malgache
CONCLUSION GENERALE