L’impact de la libéralisation du compte de capital sur la croissance dans la région MENA investigation empirique

L’impact de la libéralisation du compte de capital sur la croissance dans la région MENA
investigation empirique

Les indicateurs macroéconomiques sur l’échantillon des pays de la région MENA

Dans cette partie on va éssayé de présenter l’évolution des différents indicateursmacroéconomiques de l’echantillon de 8 pays de la région MENA sur la période 1996-2018

 L’évolution de la croissance économique dans la région 

MENA :Pendant la decennie des années 80, les pays de la région MENA ont enregistré un ralentissement des taux de croissance économique, l’Algérie a atteint un taux de croissance négative de 3,5%, l’Iran a enregistré un taux de croissance négative de13,7% en 1987 dont les pays membres du conseil de coopération du Golf tel que l’Arabie saoudite a ateint un taux de croissance négative de 14,6 % dont Oman aenregistré -6,9% en 1987 ; cette faiblesse des taux de croissance s’explique par la baisse des prix du pétrole et la recession mondiale affectant de nombreux pays développé exemple des Etats-Unis. Cette phase se redresse à partir des années 90 grace au plan d’ajustement structurels sous l’égide de grandes institutions financières (le FMI et la banque mondialee) pour l’objectif de libéraliser les économies de la région sur le plan interne et externe et externe.Le tableau III.1 montre que les résultats de la croissance des pays de la région MENA a été moins touchée par la crise financière de 2008 que les autres régions, notamment l’Asie orientale et le Pacifique, l’Europe et l’Asie centrale, l’Amérique latine et les Caraïbes, ainsi que l’Amérique du Nord, qui ont toutes enregistré des taux de croissance négatives en 2009. La région MENA est sortie de la crise financière en même temps que l’économie mondiale. La croissance économique a été positive en 2010 et 2011 et a atteint près de 5 % après être tombée à 1,77 % en 2009. L’Algérie et les pays membres du Conseil de Coopération du Golfe Arabique (Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis) ont subi les retombées de la récession, notamment la baisse des prix du pétrole. Les pays 101 importateurs de pétrole ont été indirectement touché par la crise en raison de leurs relations avec les principaux marchés européen à travers le commerce et les flux des investissements étrangers et essentiellement les IDE. La phase post crise les pays CCG ont connu une reprise étant donné que les prix du pétrole étaient répartis à la hausse l’Arabie Saoudite a enregistré un taux de croissance de 10 % en 2011, Oman a enregistré un taux de croissance 9,3% en 2012 ; aussi, l’Algérie a enregistré des taux de croissance positive pendant cette décennie, mais ces taux sont trop faibles pour attirés des investissements privés et étrangers et de créer suffisamment d’emplois. Pour la Tunisie, le Maroc et l’Egypte les taux de croissance sont plus forts ce qui est due principalement à leurs réussites dans l’attraction des investissements étrangers et du tourisme. Ce léger rebond de la croissance économique est résultat des réformes et des politiques de stabilisation appliquées dans nombreux de pays de la région, ainsi l’accroissement des prix du pétrole et la hausse de la demande extérieure. Bien que la croissance globale semble être vigoureuse, mais le rythme de la reprise dans la région est encore lent et des taux de croissance beaucoup plus élevéessont nécessaires ce qui sollicite les gouvernements de la région d’accélérer le rythme des réformes politiques et institutionnelles pour améliorer l’environnement économique de la région. 1.3. L’évolution des taux d’inflations dans la région MENA L’inflation est souvent perçue comme un indicateur d’instabilité macroéconomique, car elle reflète le degré d’incertitude d’une économie et constitue un révélateur de santé financière d’un pays ; La hausse des taux d’inflation diminue le pouvoir d’achat, augmente le cout de la production et détériore la compétitive des prix ce qui va engendrer des perturbations sur la croissance économique. Le comportement de l’inflation reste fortement tributaire des politiques propres de chaque pays.L’inflation a connus une progression similaire dans les pays de la région MENA sur la période 1990- 2000 ; exemple le taux d’inflation en Algérie n’a cessé de reculer pour atteindre 0,3% en 2000 contre 18,7% en 1996. À partir de l’année 2001 jusqu’à 2009 la tendance baissière a été inversée ce qui est due à l’effet de la crise financière. On remarque que le taux d’inflation dans les pays du CCG est plus bas dans les années 2016-2017, l’Arabie Saoudite et Oman ont enregistré un taux d’inflation de 2,1% et 1,1% successivement ; cette baisse au niveau des taux d’inflation est conséquence de la politique monétaire accommodante dans les pays du CCG qui tient pour une large part à la faiblesse des taux d’intérêt aux ÉtatsUnis, au rattachement des taux de change et à l’absence d’instruments monétaires de substitution reste globalement appropriée. Si des signes de surchauffe venaient à se manifester, un resserrement budgétaire accompagné de mesures macro prudentielles, serait la démarche la plus efficace. Pour l’Algérie a enregistré un 103 taux d’inflation le plus élevé de 6,4% en 2016 en raison de l’offre par la montée des prix alimentaires et la dépréciation du dinars Algérien

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Le niveau de développement financier dans la région MENA

Le secteur financier joue un rôle crucial dans le processus de l’accumulation du capital et la croissance économique. Les pays de la région MENA ont introduit des réformes financières centrés essentiellement sur le système bancaire, le graphique suivant présente le niveau de développement des systèmes financiers des pays de la région mesuré par l’indicateur crédit accordé au secteur privé en pourcentage du PIB. 

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