L’impact de la crise des dettes souveraines européenne sur la politique budgétaire aux pays de Maghreb
Panorama sur les économies et les politiques budgétaires des pays du Maghreb
Les pays du Maghreb ont classé parmi les pays à faible revenu, et qui considéré comme des pays en développement. Ces pays ont également connu plusieurs problèmes économiques poussant a utilisé des politiques qui peut développer économie et corriger tout distorsion qui dirige vers le déséquilibre, comme la politique budgétaire qui est une image claire de l’intervention de l’Etat. Parfois l’usage de cette politique est utile pour relancer l’économie, notamment que ces pays souffre d’une situation de sous-emploi et parfois de immobilité économique. Puisque la politique budgétaire est pour l’objet de réaliser des objectifs bien précisé par le billet de ses instruments (la politique fiscal et la politique de dépense), il faut prendre en compte que ces derniers sont influencés par les chocs extérieurs à travers des canaux qui transmit ces chocs. Comme les pays du Maghreb sont à faible revenu, les chocs extérieurs peuvent influencer cette politique, comme on a monté au premier chapitre, et delà limiter son efficacité. Cela est dépond au degré de l’interdépendance de ces économies par d’autres économies ayant un défaut de ce choc. Notant, auparavant, que les pays du Maghreb ont des relations économiques extérieures, notamment avec les pays de la zone euro, cette zone qui souffre actuellement d’une crise d’endettement peut transmettre ces effets à les économies du pays du Maghreb et delà va laisser un impact sur les politiques budgétaires appliqués à ces pays. La présente section représente les politiques budgétaires appliqués aux trois pays du Maghreb étudié. Comme on a vu au premier chapitre, la politique budgétaire peut influencer par des chocs qui touche certains secteur ayant des canaux commun avec l’extérieur et qui peuvent transmettre les effets de la crise vers ces économies ainsi qu’impacter les politiques budgétaires appliquées à ces pays. Partagent la en deux sous sections, l’une est consacré aux politiques budgétaires appliqués aux pays du Maghreb, et l’autre présente les canaux de transmission de la crise vers les pays du Maghreb.
Les politiques budgétaires appliqués aux pays du Maghreb
Suivant à ce qu’on a vu au premier chapitre, la politique budgétaire est l’utilisation de la politique fiscale (la collecte des recettes) et de la politique de dépenses pour influencer les grands agrégats macro-économiques (demande de biens et services, croissance, emploi, épargne, taux d’intérêt, balance des paiements, etc.). Les objectifs de cette politique, dans les pays de Maghreb ne sont pas différents de ces derniers. III.I.1.i. La politique budgétaire en Algérie : L’Algérie a poursuivi la politique des dépenses depuis l’année 2001, afin de soutenir la croissance économique pour atteindre des objectifs très importantes et précisés comme la réduction de taux de chômage, en poursuivant l’approche keynésienne qui est caractérisé par le rôle d’intervention de l’Etat dans le dynamisme de l’économie à travers l’application d’une politique de relance. Sachant que l’Algérie a pu appliquer cette politique, à cette période, après l’augmentation des prix du pétrole dont elle a réalisé des dimensions économiques et sociales après avoir une récession économique et une dégradation total qui a caractérisé la situation depuis les années 90. En effet, La politique des dépenses agit sur trois périodes traduis en trois schéma principaux : Le schéma de relance entre 2001-2004, le programme supplémentaire pour soutenir de la croissance de 2005 à 2009 et le schéma de développement entre 2010 et 2014.
Le plan de soutien de la relance (2001-2004)
La valeur de ce schéma a estimé à 525 milliards de dinars algérien, c’est-à-dire l’équivalent de 7 milliards de dollars, ce dernier est mesuré par les réserves de change accumulé à cette époque et qui a été estimé à 11.9 milliards de dollars. Les objectifs de ce schéma se résument aux points suivant : L’amélioration du niveau de vie et la réduction de la pauvreté. La réduction du chômage et la création d’emplois. Revitalisation des espaces ruraux et le rééquilibre régional. La grande partie de ce programme a été pour le secteur de construction et de l’infrastructure d’un pourcentage de 40.1%, suite à leur grande importance dans l’établissement du périmètre de façon appropriée afin de soutenir le développement de l’activité économique, ce qui était un objectif clé de ce régime. De plus, les dures conditions subies par l’économie algérienne de la détérioration des infrastructures à cause de la dure crise économique qui a frappé l’Algérie depuis la fin des années 80. Raison de plus, ce secteur contribue fortement le développement économique et l’amélioration de la situation sociale.
Le plan complémentaire de soutien à la croissance (2005-2009)
C’est une continuation d’application de la politique des dépenses d’un programme poursuivi depuis 2001. Notamment après l’amélioration de la situation financière résultant de l’accumulation des réserves de change à cause de l’augmentation des prix du pétrole. La valeur totale de ce programme a atteint à 55 milliards de dollars, visant principalement à : L’Améliorer du niveau de vie des individués en différents aspects (santé, éducation, sécurité…). Le développement des infrastructures et des ressources humaines dont ils sont les facteurs les plus importants qui soutiennent la croissance économique. L’extension et la modernisation des services publics qui contribuent de manière significativement au développement des aspects économiques et sociaux. L’élévation des taux de croissance économique, ce qui est l’objectif principal et final de ce programme, et donc à des objectifs intermédiaires mentionnés ci-dessus. Des allocations financières sont mises pour réaliser ce programme afin de développer des infrastructures de base simultanément à ce qui a été tenté auparavant dans le cadre de la reprise économique prévue, au but de continuer le développement de l’infrastructure, qui a fortement dégradé en raison des conditions de l’insécurité , d’une part, et de la crise économique, d’autre part, elle représente une forte incitation et un soutien de l’investissement et de développement économique. L’Etat a également mis au point, dans ce régime, d’autres allocations financières pour améliorer la situation vitale des citoyens à travers la création suffisante des logements et la motivation par le secteur de l’éducation à travers l’équipement des écoles et des réfectoires scolaires, ainsi que les rétablissements des établissements de santé , de sport et de culture.