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METHODES DE TRAITEMENT DES DONNEES :
Une fois collectée les données, le chercheur doit les traiter afin de pouvoir les présen-ter dans les résultats, dans les discussions ou recommandations. Nous avons considéré ces méthodes des traitements comme des supports techniques.
Le diagramme des circulations des documents ou DCD :
Le DCD ou flow-chert est l’outil utilisé lors de l’évaluation du système du contrôle interne qui décrit non seulement des tâches ou des flux des données pour une opération pour un cycle donné9. La présentation d’un DCD peut être faite sous forme d’une grille d’analyse.
La conception de diagramme varie sensiblement d’une entreprise à une autre.
Caractère du diagramme :
– Présentation sous forme narrative et graphique :
La combinaison de ces deux (02) modes de présentation permet de fournir des infor-mations relativement exhaustives pour la compréhension du système et l’identification des forces et faiblesses du contrôle interne.
– Présentation dans un ordre chronologique :
Il est nécessaire de présenter l’acheminement des tâches dans un ordre chronologique et d’indiquer la destination de document afin de s’assurer le système est considéré dans son ensemble. Le découpage se fait généralement dans l’ordre des tâches, dans les sous-fonctions principales d’un cycle de transaction donnée. Exemple : comptabilisation et paiement du fournisseur.
La mise en évidence des objectifs donnés :
La finalité du diagramme sera de mettre en évidence des contrôles (forces) et non con-trôles (faiblesses). Pour plus de sécurité, ces éléments feront d’ailleurs l’objet de test de che-minement afin de recouper la description théorique et la réalité de faits.
Le questionnaire du contrôle interne ou QCI :
Définition :
Le QCI est un ensemble de questions permettant de réaliser l’observation la plus complète possible. Il contient les questions visant à analyser les opérations à risques et à véri-fier l’existence et l’efficacité de contrôle défini dans le référentiel du contrôle interne10.
Objectifs du QCI :
Le QCI est l’outil complémentaire du DCD dans l’évaluation du contrôle interne qui permet de s’interroger sur l’aptitude du système à répondre aux objectifs du contrôle interne spécifique à chaque cycle étudié. Il comprend les questions liées à l’objet de l’opération : quelle est la nature de la tâche ? Et quelle est la nature du contrôle y afférant ? Il concerne également les endroits où se déroule l’opération : site, service, bureau et englobe les questions relatives au temps : début, fin, durée, périodicité. Un des points très important traité dans le QCI se reporte à la description du mode opératoire : comment la tâche se réalise-t-elle ? A un mot le QCI permet de regrouper l’ensemble des interrogations concernant les points de con-trôle : Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Quand ? Afin de dégager les points forts ainsi que les points faibles d’une organisation ou d’une procédure ou encore d’un cycle donné.
METHODE D’APPROCHE INDUCTIVE :
Cette méthode met en évidence l’action du constructivisme. Cette action explique que dans la réalité, le chercheur observe la réalité sur terrain et formule les hypothèses11.
Caractéristiques :
Pour les phénoménologistes, le monde est socialement construit et subjectif. Dès lors, la science est indissociable des intérêts humains. C’est pourquoi le chercheur doit s’intéresser à la signification des phénomènes et déduire ses idées à partir des données elles-mêmes. C’est donc l’aspect qualitatif des données qui importe et non leur aspect quantitatif. Pour saisir cet aspect, il faut procéder par induction, c’est-à-dire laissé parler le terrain. Quant au terme «in-ductif », il réfère à un raisonnement qui va du particulier au général, plus précisément qui débute par l’observation de phénomènes particuliers pour ensuite essayer de dégager une théorie plus générale de ces observations. Tout chercheur désire faire avancer les connais-sances dans son domaine, s’il envisage de très bien approfondir quelques variables, doit en exclure d’autres de son modèle. Il risque alors de tronquer la réalité. Par ailleurs, s’il veut à tout prix coller à la réalité et laisser parler le terrain, il peut craindre de se perdre. Les adeptes de l’approche inductive courent souvent le risque, s’ils ne sont pas prudents, d’être débousso-lés par les circonstances et noyés par la quantité des informations.
Les instruments de collecte des données :
Dans la méthode d’approche inductive, le chercheur privilégie les entrevues semi-dirigées au cours desquelles il adressera à son interlocuteur un certain nombre de questions ouvertes lui permettant d’explorer en profondeur le sujet d’intérêt. Cela n’exclut pas nécessai-rement l’usage de questions fermées, ce type de questions étant fort utile pour amasser rapi-dement des données factuelles. Le chercheur verra à se présenter aux entrevues muni d’une grille d’entrevue comportant une douzaine ou moins de points servant de jalons de repère. Il formule ses questions en essayant d’adopter le langage et le point de vue des interviewés et il les ajustera en fonction des réponses obtenues. Il est en effet assez fréquent que les questions initialement formulées ne soient pas assez pertinentes ou assez claires. Un minimum d’encadrement est souhaitable afin que la conversation ne dévie pas indûment vers des sujets totalement hors contexte. Evidemment, le chercheur doit faire preuve de jugement pour dé-terminer à partir de quel moment il devient nécessaire de ramener son interlocuteur dans le vif du sujet, les informations périphériques pouvant parfois ouvrir des pistes de recherche nou-velles et insoupçonnées. L’objectif d’un tel exercice est de permettre aux suppositions ou constructions de la réalité des sujets de remonter vers la surface et ainsi devenir accessibles au chercheur.
La grille d’entrevue est susceptible d’évoluer au fur et à mesure du déroulement des entrevues: certaines informations jusque-là ignorées peuvent s’avérer importantes en cours de route nécessitant l’ajout de nouvelles questions à la grille d’entrevue et, comme déjà dit, les questions de recherche peuvent devoir être reformulées. Encore une fois, il importe de con-server un maximum de flexibilité dans la démarche du chercheur. Ce dernier tentera d’amener son interlocuteur à s’exprimer le plus ouvertement possible sur son vécu, à décrire dans ses propres termes de quelle manière il vit le phénomène d’intérêt, comment il se sent face à la situation et quelle est sa compréhension du phénomène. Le chercheur veut en effet saisir ce qu’il ne peut observer directement tels les sentiments, les idées ou les intentions. Il doit donc être en mesure de se mettre dans la peau de son interlocuteur, de vivre avec lui l’expérience qu’il relate.
L’analyse et l’interprétation des données :
Tel qu’il a déjà été dit, la très grande majorité des données recueillies consistent en des données qualitatives. La principale tâche qui incombe au chercheur est de mettre de l’ordre dans cette masse de données en essayant d’en extraire le sens profond. Par l’analyse de conte-nu, le chercheur tentera de réduire le volume d’informations disponibles afin de pouvoir plus aisément travailler avec ces données. Il verra à présenter d’une manière synthét ique et systé-matique l’essentiel des informations recueillies. Ainsi, le chercheur décortiquera l’information et la codera afin de la classer dans différentes catégories qu’il aura créées à priori ou qu’il créera au fur et à mesure de son exercice, selon les concepts qui se révéleront importants. Il agencera les données de diverses manières pour essayer de mettre au jour des récurrences ou régularités, des rapports et/ou des relations entre variables. Certains favorisent l’usage de ma-trices pour représenter les données selon différents axes.
Toute recherche assortie à sa propre méthodologie génère toujours un bon résultat, nous allons alors voir dans la partie suivante les résultats
L’activité du client n’est pas rentable :
Un client qui investit une somme et fait une demande de prêt auprès de la PAMF ; s’il n’arrive pas à rembourser cette somme au moment du remboursement. Il est devenu défaillant parce que son activité est plongée en concurrence pure ou il fait un investissement irréfléchi et irraisonnable. Par conséquent, la trésorerie de ce client est en situation déficitaire.
Le client consomme l’argent par des dépenses imprévues :
Auparavant, le but de l’emprunt pour un client est d’investir pour avoir des bénéfices. Mais pendant la période d’utilisation de l’argent, des imprévus sont arrivés accidentellement comme la maladie, la destruction des infrastructures lors d’une catastrophe naturelle (un cy-clone par exemple). De ce fait, le client n’arrive plus au bout de son investissement et devient défaillant12.
LA FRAUDE :
Une fraude se décrit par ses caractéristiques et ses types :
Caractéristiques :
La fraude a un caractère intentionnel. Elle est liée à la répétition, c’est-à-dire elle est en général répétée et aboutie toujours au même résultat.
Les différents types des fraudes :
Une fraude est un détournement. Il existe deux catégories de fraude : celle qui se tra-duit par des falsifications de comptabilité est qu’il y a changement de l’état financier entre autre et celle qui implique un détournement de valeur :
– Les falsifications sont des détournements. Elles sont l’effet de dirigeant sou-cieux de réduire les bénéfices pour diminuer l’impôt ou au contraire de l’augmenter pour séduire le banquier. Aucun système ne peut anticiper cette fraude.
– La fraude avec détournement de valeur. Elles sont en général réalisées par le personnel de l’entreprise mais elles peuvent être commises par des tiers extérieurs de l’entreprise. Il ne faut pas non plus négliger la fraude par confusion de patrimoine qui constate pour la direction générale de l’entreprise à utiliser l’argent ou le bien de la so-ciété par son usage personnel13.
L’INSECURITE :
Certaines agences sont exposées aux vols. Ce constat se justifie par le fait qu’elles opèrent souvent dans des contextes ou zones, du fait de la pauvreté dominante, où sont des sites à hauts risques de criminalité, où la tentation est tout au moins très forte. Par exemple dans des Agences à fort volume de transactions, le montant total de remboursements quoti-diens collectés pourrait aisément excéder le revenu moyen annuel des ménages dans une communauté donnée.
LE MANQUE D’INFORMATION :
L’information et un système d’information de gestion sont vitaux pour le processus de gestion des risques. Nous ne pouvons pas contrôler ce que nous ne connaissons pas. L’information est nécessaire pour suivre et atténuer les risques «les prévenir et les détecter » et ne se limite pas à la comptabilité mais tous les aspects des opérations. En effet, le manque d’information entraîne des nombreuses causes :
• Incapacité à classer les risques par priorité :
Un élément clé du processus de gestion des risques est le classement par priorité. Cela peut se faire en utilisant une matrice pour classer les risques selon la possibilité qu’un évène-ment arrivera (la fréquence) et une estimation du coût potentiel (l’impact). La non-disponibilité d’informations historiques rendra ce processus plus difficile.
• Incapacité à détecter la fraude :
Si une fraude est commise dans la PAMF, son effet se constate le plus souvent sur la qualité de son portefeuille. Si des informations à temps et exactes sur le portefeuille sont dis-ponibles, la fraude liée aux déboursements et remboursements peut être détectée plus facile-ment.
• Procédures de gestion du personnel lâches :
Chaque membre du personnel doit avoir un dossier personnel où se trouvent le contrat du travail, les décisions sur sa rémunération (avec approbation), les résultats des évaluations de performance signés par l’employé et son superviseur, et d’autres documents liés à l’employé. Pour maintenir un bon système de gestion des ressources humaines, les informa-tions dans les dossiers des employés sont cruciales.
. Manque de contrôle sur les actifs :
Il est important de garder les registres d’entrée et sortie des fournitures de bureau, l’utilisation des véhicules ou d’autres moyens des transports, et de tenir un registre des immo-bilisations.
• Non-conformité avec le budget :
Un système d’information financière doit comprendre une comparaison entre le résul-tat et le budget. Si un directeur n’est pas en mesure de vérifier la raison des écarts, une mani-pulation du système ne pourra pas être détectée.
• Etats financiers inexacts :
Des procédures d’enregistrement et de comptabilité imprécises ne créent pas seule-ment un environnement favorable aux activités frauduleuses, mais laissent également les diri-geants et les parties prenantes avec les informations incorrectes pour la gestion de l’entreprise.
• Non conformité avec les réglementations :
Sans des informations correctes et à temps, les rapports réglementaires seront inexacts ou incomplets.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I MATERIELS ET METHODES
Chapitre I MATERIELS
111. Présentation de la PAMF Madagascar
112. Zone d’étude
113. Population étudiée
114. Types de documents utilisés
Chapitre II METHODES
121. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES
122. METHODES DE TRAITEMENT DES DONNEES
123. METHODE D’APPROCHE INDUCTIVE
PARTIE II PRESENTATION DES RESULTATS
Chapitre I RESULTATS DE L’IDENTIFICATION DES PARAMETRES QUI INFLUENCENT LES RISQUES OPERATIONNELS
211. LE PROBLEME DU CLIENT NON SOLVABLE :
212. LA FRAUDE
213. L’INSECURITE
214. LE MANQUE D’INFORMATION :
Chapitre II RESULTATS DE LA GESTION DES RISQUES OPERATIONNELS AU SEIN DE LA PAMF
221. LE CONTROLE INTERNE
222. L’AUDIT INTERNE
223. L’AUDIT EXTERNE
PARTIE III DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I DISCUSSIONS
311. DISCUSSIONS SUR LES RESULTATS OBTENUS
312. VALIDATIONS DES HYPOTHESES
Chapitre II RECOMMANDATIONS
321. Recommandation générales sur la gestion des risques opérationnels
322. Recommandations particulières sur la gestion des risques opérationnels au sein de la PAMF
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET COURS
WEBOGRAPHIES
ANNEXES
ANNEXE I
ANNEXE II