L’habitude de faire ce que personne ne veut faire

Les gens confiants en eux continuent de faire ce qu’ils se sentent devoir faire et sont mentalement à l’aise.

Il est important pour vous de donner libre cours à vos audaces et voir les premiers résultats avant que les assaillants démo-tivants n’attaquent votre projet soutenu par votre confiance totale en vous. Si vous ne faites pas l’effort de donner rapide-ment libre cours à votre audace, ils vont la détruire. Rappe-lez-vous que la plupart des gens qui vous exigeront certaines conditions pour vous accorder certaines faveurs se sont vus eux-mêmes imposés les mêmes conditions et que les vrais détenteurs de pouvoir ne posent pas les mêmes conditions. Un jour nous étions en train de négocier avec une agence marketing pour assurer les ventes de nos tickets sur un évènement. Celui qui s’est présenté comme étant le promoteur prit rendez-vous avec nous. Lorsque nous finissons d’échanger, il nous dit: « Nous allons entrer en partenariat. J’espère qu’il va être possible de visiter vos bureaux plus tard ?». Nous le regardâmes puis répondions en chœur « Bien sûr. Nos bureaux sont situés à… ». Au deuxième rendez-vous il était mal à l’aise. Hermann lui fit remarquer : « Vous pouvez passer à nos bureaux quand vous voulez pour qu’on finalise. Au fait, où sont situés vos bureaux ? ».
Il nous fixa un instant et nous répondit : « Au fait, je travaille à partir de la maison. Mais cela n’empêche que vous aurez une prestation de qualité ». Nous aurons une prestation de qualité, ça nous le savons sans doute et nous le savions. Son agence était supposée nous vendre des tickets moyennant commission. Nous sommes dans un pays francophone et les francophones ont l’habitude de s’attendre à ce que les commerciaux aient un salaire fixe alors, l’agence nous a demandé une avance sur commission avant de démarrer. Voici l’argument qu’ils ont avancé : « Nous avons organisé des évènements et jusqu’à aujourd’hui nous n’avons pas été payés »…Bon ils n’ont pas dit : « Nous avons vendu des entrées et nous n’avons pas été payés ». Nous leur avons proposé même une défalcation des commissions à la source. Ils n’ont pas accepté. Voici la vraie raison de cette condition : « Ils veulent notre argent sans être sûr de pouvoir faire le travail. Ils n’ont pas confiance qu’ils vont réussir le travail, c’est pour cela qu’ils n’ont pas confiance que nous allons les payer».

Vous savez ce que vous devez faire, ne suivez pas les fa-bricateurs de fantômes

Voyez-vous ? Si vous trouvez une façon de faire que vous savez pouvant produire du résultat, faites-le à fond et ne regardez point derrière. Les gens qui vous critiqueront ne sont point ceux qui ont réussi à faire ce que vous avez à faire. Les seuls qui vous critiqueront ce sont ceux qui n’ont pas été jusqu’où vous risquez d’aller. La plupart des gens qui ont réussi ce que vous voulez faire et qui ont confiance qu’ils vont continuer d’agir pour faire plus vous soutiendront sans réserve et sans aucune peur d’être dépassés. Les seuls qui vous critiqueront et vous mettront des barrières, ce sont ceux qui n’ont pas foi en eux-mêmes et pour qui vous êtes de vraies menaces.
En plus d’eux, il y a les fabricateurs de fantômes qui savent comment leur secteur marche et comment on réussit dans leur domaine. Ils sont de grands conservateurs, les concierges de l’entrée dans le secteur. Ils vous diront des tas de choses pour vous empêcher d’intégrer le cercle dont ils se disent les gar-diens. Ils feront tout pour torpiller votre confiance en soi pour que vous n’ayez pas le courage d’intégrer leur secteur, parce qu’ils ont instauré des barrières d’entrées pour rester les seuls
à avoir le contrôle mais au fond, ils ont peur que vous veniez prendre le contrôle. C’est pour cela qu’ils créent des mythes pour vous faire croire que ce n’est pas possible pour vous.
Et voici comment ils torpillent votre confiance en soi…
1) Vous pensez à sortir avec une fille canon et vos amis vous disent : « Si tu veux épouser une fille comme celle-là il te faut…Il te faut… ». Regardez le type de fille qu’ils ont épousée, ce n’est rien de pareil. Bon sang, comment peuvent-ils vous conseiller vraiment ? Et si vous regardez au fond, ils ont épousé une fille d’entrée de gamme de la gamme dans laquelle vous avez pêché votre dulcinée; la même chose arrive lorsqu’une fille a les avances d’un garçon de gamme supérieure…Une copine qui est sor-tie avec un homme d’entrée de gamme viendra lui dire quelles sont les conditions et comment il faut s’y pren-dre. Dans les deux cas, ils sont capables de torpiller vo-tre confiance en soi en énonçant tellement de conditions surtout celles qu’ils n’ont jamais réussi à remplir eux-mê-mes que vous vous direz que ce n’est pas la peine, que vous n’y arriverez jamais…Et vous n’allez pas agir avec sérénité pour atteindre votre objectif et ils seront contents en eux ou en elles : « Ma copine, je t’avais dit ooooh ». N’importe quoi. S’il ou elle énonce une condition, regar-de-le ou la. S’il ou elle n’a pas rempli la condition, dites: « Espèces de décourageur (se) va…Tu es même jaloux (se) de ce que je n’ai pas encore réalisé…C’est là même que je vais le faire et tu vas maigrir ». Après avoir dit cela, avancez seulement.
Vous devez embrasser courageusement la mise en œuvre de votre plan de vente, faire de la prospection sauvage pour faire décoller vos ventes un vendeur ou un entre-preneur vous dit : « Si tu veux avoir des marchés, il te faut une voiture, des bureaux bien situés ; un directeur général a des cameras dans son bureau et lorsque vous arrivez il sait comment vous êtes arrivé et il sait s’il peut vous donner un marché ou non »…Bon sang, il ne sait pas que la plupart des directeurs généraux n’ont pas de camera dans leur bureau…et que les seuls qui en ont ce sont ceux qui n’ont pas confiance en eux, qui veulent tout contrôler et justement veulent contrôler avec qui ils veu-lent faire affaire et qu’au fond, un directeur général ne va s’intéresser à voir comment vous êtes arrivé que lorsqu’il est vraiment intéressé par votre affaire et que dans le cas où il vous trouve vulnérable, il va l’utiliser plutôt à son compte en vous proposant un prix qu’il pense que vous ne pouvez qu’accepter. Vous savez comment les gens qui ont confiance en eux font dans ce cas ? Ils refusent le prix et le directeur général comprend qu’ils ne sont pas vul-nérables. Quant à ceux qui vous disent qu’il vous faut… qu’il vous faut, ne vous en faites pas, voici comment il faut régler leur cas : « Je vois que tu es bien de la catégorie des directeurs généraux qui ont des cameras partout et veulent tout contrôler. Qu’est-ce que tu peux manquer de confiance en toi ? ».
3) Vous devez entreprendre un voyage et des milliers de conseillers viennent vous dire comment vous comporter à destination. « Tu vas en France (lorsque vous êtes en Afrique), sache qu’une fois arrivé là-bas, il te faut…il te faut…sinon tu ne vas pas t’en sortir… ». Bon sang, si ce-lui qui vous parle s’en est sorti, qu’est-ce qu’il cherche à votre point de départ ? Peut-être que vous devriez pren-dre conseil auprès de ceux qui sont là-bas ? Voyons… Faites attention parce que certains voudront profiter de votre vulnérabilité de nouveau venu comme on a profité de leur vulnérabilité de nouveaux venus. Et les seuls qui vous conseilleront vraiment ce sont ceux qui ont été gué-ris de leur vulnérabilité et souffrances de nouveaux ve-nus et ont décidé que plus personne ne sera victimes du bleuissement.

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Les gens qui n’ont pas la confiance pour agir et réussir sont des crabes et vous décourageront d’agir pour réussir

Les gens blessés en eux blessent plus facilement et les gens guéris s’emploient plus facilement à guérir. C’est comme ça ; Et les gens qui manquent de confiance en eux et ne veulent pas agir vous décourageront toujours d’agir en toute confian-ce malgré votre vulnérabilité…Consciemment ou inconsciem-ment ils ne veulent que personne y arrive.
Rappelez-vous, les gens sereins n’abuseront jamais de votre fragilité…Ils ne torpilleront pas votre confiance en soi. Ils vous soutiendront. Maintenant, vous savez ceux dont les autres ont peur ? Ils ont peur que vous continuez d’agir. Ils ont peur que vous ayez totalement confiance en vous. Ils ont la trouille vraiment. Ils vous voient venir et ils ne voudront pas que vous ayez la sérénité de continuer alors ils vont vous mettre à l’épreuve et il n’y a que l’action qui vous permettra de les faire mentir. Alors qu’ils voudront vous empêcher d’agir, dites-vous : « Les guerriers invincibles ont l’habitude de faire ce qu’ils ont peur de faire et c’est ce qui les rend redoutables…Ces gens ont la trouille que j’agisse malgré ma peur…Je vais agir « trop même ». J’ai peur certes mais je sais que si je réussis à agir la mort de la peur est certaine »
J’agis et j’entreprends…et la question de la peur d’entre-prendre est réglée.
Si vous pouvez vous attaquer à votre plus grosse peur, les autres peurs seront automatiquement vaines. La peur de créer votre propre entreprise, d’engager des projets gigantesques, de devenir vulnérable si vous prenez le risque de renoncer à des privilèges compromettants n’est là que parce que vous pensez que vous n’avez pas encore agi. Une fois que vous allez agir, vous serez en train de vivre non plus la peur d’agir mais le soulagement d’avoir fait ce que vous saviez devoir fai-re ou la souffrance d’avoir décidé d’agir ainsi…Dans l’un ou l’autre cas, la mort de la peur d’agir sera constatée.
Je refuse que le scénario de la dernière fois se répète en agissant en conséquence…et la question de la peur d’aboutir aux mêmes résultats est réglée.
En effet, on n’aboutit au même résultat que lorsqu’on fait les mêmes choses de la même manière. Comme vous le savez, au lieu de changer la manière dont ils ont toujours fait les choses, les gens préfèrent se mettre au repos intellectuel pour ne pas avoir à chercher ni à imaginer de nouvelles façons de faire les choses. Et aussi dramatique que cela puisse paraître, ils utilisent le temps devant être utilisé pour trouver de nouvelles voies et ressources pour ressasser toutes les raisons pour les-quelles ils doivent plus agir alors qu’ils n’ont même pas besoin de trop tarder sur les raisons pour lesquelles ils doivent plus agir de la même manière. Ils doivent s’empresser de trouver la bonne manière de procéder. Lorsque vous avez peur de faire ce que vous n’avez pas réussi la dernière fois, dites-vous les trois choses qui suivent :
1) C’est clair que la question n’est pas de savoir si je devrais agir à nouveau ou non. Je dois absolument repartir au front, c’est la seule façon de finir par obtenir quoi que ce soit. Passons au défi suivant donc.
2) Vérifier si je devrais toujours agir de la même façon ou non n’est qu’une partie de la question. La vraie question, c’est : « Quelles sont les actions à engager pour y arriver? ». L’action prochaine est de trouver la première action et de l’engager immédiatement et c’est ce que je fais tout de suite.
3) C’est clair que la question n’est pas de savoir comment je dois agir…J’ai quelques solutions probables déjà. Il est question de passer au test pour savoir si ce sont les bon-nes. Et cela passe par l’action. Que fait-on alors ? Dites donc : on passe à l’action. Voilà…
Je pratique l’autodérision en disant sur moi ce que les gens risquent de dire sur moi parce que ce que je suis, fais et ai n’est parfait…et la question du qu’en dira-t-on est réglée
Si vraiment il y a des failles, les autres le savent depuis long-temps. Assurez-vous de ce que vous êtes le premier à le dire tout haut. Les gens qui passent aux aveux lèvent toujours la tête pour regarder les gens parce que justement ils se sont libérés d’un grand poids. Les seuls qui ne savent jamais s’ils sont parfaits sont ceux qui se doutent qu’ils ne sont pas parfaits mais pensent par la même occasion que personne ne devrait le savoir. Oh, comprenez une chose : les gens savent…Alors soyez le premier à le dire et vous ne serez plus prisonnier du « qu’en dira-t-on ? ». C’est parce que vous voulez faire croire à tout le monde que vous êtes parfait que vous êtes pris au piège de l’inaction. Il faut quitter dans ça !
J’arrête de me prendre trop au sérieux ou de vouloir cher-cher à montrer que je suis le meilleur, impeccable et irré-prochable…et la question de mon courage d’être impar-fait est réglée
La liberté d’être imparfait devrait être inscrit comme un droit fondamental parce qu’il procure plus aux gens la joie d’être eux-mêmes que même le droit d’expression. Combien de per-sonnes ne sont pas à l’aise d’assumer leur âge et leurs rides ? Mais combien parmi eux ne s’excluent du droit d’accès à certains privilèges de la vie parce qu’ils ont le sentiment de ne plus en avoir de mérite ? C’est quand même dommage que la plupart des gens revendiquent plus la liberté d’être différent que la liberté d’être imparfait parce qu’en effet, la li-berté d’être différent suppose une guerre contre les forts pour retrouver un droit alors que la liberté d’être imparfait suppose l’expression joyeuse de ne pas être gênée de ne pas avoir tout ce qu’il faut, de ne pas être, faire et en avoir assez et de ne pas en avoir autant que la plupart des gens et continuer d’être joyeux expressément et actif courageusement malgré tout.
Personne n’est meilleur que vous…Vous êtes en améliora-tion. Alors savez-vous ce que vous devez faire pour passer au prochain niveau de perfectionnement ? AGIR. Sachant votre prochaine étape de perfectionnement, quelle est l’action im-médiate que vous devez engager pour progressivement être, faire et en avoir suffisamment ? Tout vient après l’action… Vo-tre fierté vient avec les résultats de vos actions confiantes, cou-rageuses et fructueuses. Identifiez les plus déterminantes sans plus attendre malgré eux si tant est que vous voulez renforcer votre capital confiance en soi.

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