L’EVALUATION DE L’EQUILIBRE FINANCIER DE LA SEIMAD
Après avoir abordé le résultat des analyses effectuées sur terrain, nous allons continuer par l’interprétation et formulation des processus des constats précédemment c’est-à-dire l’évaluation de l’équilibre financière en faisant ressortir dans les interprétations les causes des faits apparents et les effets de ces faits dans la relation des éléments constitutifs du compte de résultat, des indicateurs d’équilibre financier et des ratios. Chiffre d’affaires Le Chiffre d’affaires est le premier indicateur d’activité de l’entreprise. Selon le PCG 2005 « Le chiffre d’affaires correspond aux ventes de marchandises et production vendue de biens et services évalués sur la base du prix de vente hors taxes récupérables et réalisées par l’entité avec les tiers à l’occasion de son activité normale et courante ». Ainsi, il traduit le volume de l’affaire réalisée avec les tiers à l’occasion des activités professionnelles de l’entreprise. Pour la SEIMad, en général son évolution est bonne sauf en 2011 qu’il se diminue un peu par rapport à l’exercice précédente (2010). Sa croissance témoigne le développement de l’entreprise. A titre de comparaison, pendant ces trois années d’exercice, ce chiffre d’affaires connait une augmentation exceptionnelle parce qu’il passe par un montant d’Ar 923 millions à Ar 3 132 millions avec un effort remarquable pour l’année 2012 entre autres la réalisation de la meilleure performance en terme de chiffre d’affaires.
la production englobe la vente, la production stockée, et la production immobilisée. Elle offre une mesure plus exhaustive de l’activité que le chiffre d’affaire mais sa valeur est évaluée soit au prix de vente (ventes réalisées) soit au cout de production (production stockée ou immobilisée). Pour le cas de la SEIMad, la valeur de celle-ci est plutôt positive pendant les trois ans et augmente aussi chaque année. Grace à l’efficacité des nouveaux entrepreneurs qui ont repris les travaux précédents non effectués, à cause de la crise politico-économique en 2009, la production de l’exercice s’est améliorée. Quand celle-ci augmente à cause du fait que la capacité de production augmente et par conséquent la capacité d’investissement se redessine. Pour le cas de la SEIMad, en 2010 elle est négative, c’est-à-dire que l’activité principale de la SEIMad n’a pas rapporté pour la société et on peut aussi dire que les achats consommés et les services extérieurs sont plus forts que le chiffre d’affaires et la production. Cela peut être à cause de la société qui construit des logements, des habitats mais ils ne sont pas encore en état de vente car la politique de la société consiste à faire appel à des sous traitants pour la réalisation de ses produits. Pourtant le fait de réaliser soi même sa production permet d’avoir un degré important d’intégration économique. Mais cela inciterait la société à investir en immobilisation et en recrutement parce qu’une construction ça peut durer au moins quelques mois voir même des années. C’est pour cette raison qu’on a trouvé ladite société en état critique en 2010 et elle s’améliore dans les autres années qui suivent.
Pour la SEIMad, comme nous l’avons constaté précédemment, la société a rencontré des insuffisances brutes d’exploitation pendant deux années successives en particulier les années 2010 et 2011. Durant ces deux années, il passe d’une valeur Ar-1 329 millions, et Ar- 1 006 millions. Ces insuffisances sont animées par la crise qui a provoqué un déstockage considérable. Mais en 2012, cette insuffisance est devenue un excédent démontrant une performance et témoignant le ressaisissement de l’entreprise sur son activité. En outre, ces conséquences de la crise nous ont causé de deux éléments distincts qui ont des rapports à l’insuffisance brute d’exploitation: l’une c’est à cause du montant de la valeur ajoutée et l’autre est due par la hausse du montant de la charge du personnel. Pour la SEIMad, on a remarqué que le résultat opérationnel en 2010 est négatif mais les autres sont positifs. Ce résultat négatif est la suite de la forte consommation que la production de l’exercice même si certaines immobilisations de l’entreprise sont totalement amorties et aussi l’entreprise à livrer certaines immobilisations pour réduire ces dotations. En 2011, l’EBE est négatif mais le résultat opérationnel affiche, par contre, une valeur très positive à AR 702 millions. Cela veut dire que cette société a reçu une valeur importante des autres produits opérationnels pour réaliser ce résultat positif.
Pour le cas de la SEIMad, on a vu que tous les résultats durant ces trois années d’exercice sont toujours positifs. Mais, si on veut aller un peu en détail, on trouve que le taux de croissance de ce résultat est en forme de montagne dans un graphe c’est-à-dire qui monte et descend. Ceci veut dire que même si cette société obtient le bilan positif, elle se trouve encore en difficulté car le résultat peut se diminuer d’un moment à l’autre tel qu’un bénéfice d’Ar 144 millions en 2010 contre Ar 478 en 2011 et Ar 160 en 2012. C’est surement l’intervention des autres produits opérationnels qui a pu rendre bénéficiaire le résultat net sur les trois exercices. Donc l’exploitation n’a pas pu permettre à elle-même d’obtenir ce bénéfice pour la SEIMad.