Les voies de communication : un excellent moyen d’échanges
Les voies de communication sont un excellent moyen d’échanges. En premier lieu, nous allons voir les différents flux dans la commune, ensuite les voies de communication : un moyen d’échanges commerciaux et d’idées, et enfin les conditions physiques favorisant le développement des activités de production.
Les différents flux dans la commune
Les différents flux dans la commune sont les flux humains, qui entraînent avec eux les flux idéaux, et d’argent. Les flux sont des échanges faits entre différentes personnes, cela peut être une émission ou une évacuation se manifestant sous forme d’échanges.
Les flux humains se divisent en 3 catégories
– Les migrations journalières, ou mouvement pendulaire se traduisent par les déplacements alternants des personnes vivant dans la commune quotidiennement. Ces déplacements alternants sont caractérisés par le va-et-vient des personnes, qui partent de chez eux le matin pour aller travailler en ville (Antsirabe) ou dans l’usine de TIKO à Andranomanelatra pour ne revenir que le soir. De même en est le cas des lycéens et des commerçants. Selon les renseignements obtenus au sein de la commune même, environ 5% de la population locale font cette migration quotidiennement. – Les migrations hebdomadaires se traduisent par les allées et venues de personnes vivant dans la commune chaque jour de marché. Pour le marché d’Androkavato c’est le lundi, et pour celui d’Andrakodavaka c’est le mercredi. Et les commerçants qui effectuent le trajet d’AMBANO- Antsirabe, dans la plupart des cas, ne sont pas forcément originaires de la commune. Toutefois, le cas des gens des autres communes environnantes qui migrent vers Ambano et vice versa peut aussi se présenter. – Les migrations saisonnières, se traduisent par les allées et venues des personnes que ce soit des autres communes environnantes ou mêmes des autres provinces (telles Fianarantsoa et même quelquefois Tuléar) selon une saison bien définie suivant le calendrier agricole de la zone à exploiter : comme le repiquage, l’épandage, le sarclage, la récolte.
Les voies de communication ,un moyen d’échanges commerciaux et d’idées
Les voies de communication sont de véritables artères pour les échanges au sein de la commune et favorisent la circulation des biens et des personnes. Pour la communication à l’intérieur de la commune , les routes desservant les différents fokontany et les reliant entre eux sont en terre. La RIP 133 ( route d’intérêt provincial ) reliant la commune rurale d’AMBANO en passant par la commune rurale de Vinaninony et se terminant à Faratsiho, est un moyen de communication et d’évacuation des produits très sûr , car elle relie trois (3) communes à la fois . La RN7 (route nationale 7 ) reliant Antsirabe vers Antananarivo est bitumée et reste en bon état , et est praticable pendant toute l’année . La réhabilitation du RIP133 qui débutait vers les années 90, fût terminée en juin 2004, mais durant la saison des pluies une certaine portion de la route reste impraticable comme celle d’Ambohijatovo vers Antsapan’i Mahazo, fokontany d’Amparihindramananiolona. 3- Les conditions physiques favorisant le développement des activités de production : . Tout d’abord il y a le facteur physique et le facteur humain qui entrent en jeu dans le développement des activités de production. Ainsi, le relief n’étant pas trop accidenté permet l’installation humaine et favorise l’agriculture mais aussi l’élevage. Concernant le climat à deux saisons contrastées qui est un climat typique des Hautes terres, il favorise les différents types de cultures dans cette zone. D’autant plus que les cours d’eaux : – Sahatsiho dans le versant oriental – Sahalombo dans le versant occidental de direction Nord-Sud favorisent l’irrigation des surfaces cultivables. Pour ce qui est du facteur humain, la population de la commune est jeune. La pyramide des âges montre bien que plus des ¾ de la population ont moins de 60 ans. Les infrastructures se subdivisent en trois catégories : – les infrastructures sociales comprenant les infrastructures scolaires et sanitaires. – les infrastructures économiques dont les routes, que ce soit les pistes rurales ou les RIP (route d’intérêt provincial).