Les villageois et les autres aspects ennuyeux du quotidien

Les villageois et les autres aspects ennuyeux du quotidien

Dans un village ou commune telle que celle-ci, beaucoup d’attention inattendue peuvent provoquer l’anxiété comme par exemple le «fady» ou le tabou: «fadin-tany» et le «fadin-drazana», les «andrafady» ou les jours interdits et l’envoutement ou le «mosavy»: le «tolaka»et le «masantoko»ainsi que le « hozona »ou malédiction par voix de parole et le poisson. En majorité de cas, ceux sont les hommes qui ont attrapé par le «tolaka»: le «tolatsigny» et le «tolaka andrano», et tandis que les jeunes filles et femmes sont atteintes de «l’anjarintsy». Nous voulons étudier cette action maléfique sous différents niveaux d’où la confrontation et l’unification de plusieurs types de théories telles philosophiques, psychologiques, sociologiques et anthropologiques. Ainsi, la religion traditionnelle est dominatrice. En fait, le « fady »ou le tabou se diffère selon l’origine du groupement ethnique qu’appartient l’individu. Renforçons ces idéologies avec celles de ERNY Pierre, il disait que: «si dans une population on croit fortement en la sorcellerie, on sera comme à l’affût de tous les signes et on sera porté à interpréter dans ce sens tout ce qui arrive. Les influences mauvaises se couleront dans un moule fortement institutionnalisé. La suggestion peut ainsi jouer un rôle décisif, dans la mesure où l’on sait d’avance comment les choses vont se passer. Là où ces croyances sont peu développées, on prêtera moins d’attention à un vécu qui pourrait être mis en rapport avec elles35 . Par contre, l’effet de ces envoutements sur la scolarisation de certains enfants et les jeunes enfants ruraux se pressentent par le non réussite à l’examen; une sorte de blocage, l’enfant lui-même souffre de la maladie. Le témoignage d’un jeune enfant: « il est malade tout ou chaque fois en arrivant à son école mais d’un cas contradictoire il se sent très bien chez lui ». Cette maladie afin qu’il n’a pas eu de remède, l’enfant ne parvient plus à suivre ou à continuer ses études alors il risque d’abandonner l’école.  

Paradoxe dans la représentation des groupes ethniques

Le paradoxe dans la représentation des groupes ethniques est que ces groupes conservent et prouvent sa spécificité et sa faculté de mentalité et de comportement. Le comportement est dynamique mais la mentalité est active ou mouvante. Désormais, le paradoxe et le paradigme entre ces deux facettes transforme l’individu à agir de bonne manière ou de mauvaise manière. Soit il fait du bien et soit il fait du mal ou souffrir l’autrui. Le comportement et la mentalité se diffèrent, d’un individu à l’autre, selon la caractéristique et le groupement ethnique d’où il vient et, à qui et avec qui il prend en contact? Notre réflexion psychologique dépende notamment du soi et du moi. Sur ces propos, la réalité sociale est vilipendante. Nous sommes cependant prises en piège par notre environnement classique et un peu suicidant. Chaque paysan local est dominé par ces représentations afin qu’il puise se réagir dans la situation normale ou anormale. Tableau 7:Répartition des échantillons suivant leur ethnicité Choix Masculin Effectif en % Féminin Effectif en % Ensemble Effectif total en % Antakarana 5 15,2 6 14,3 11 14,7 Sakalava 2 6,06 3 7,1 5 6,7 Betsimisaraka Source: Enquête personnelle, année 2017 D’un côté, le tableau là-dessus nous a montré que parmi nos échantillonnages, lors de notre enquête sur terrain nos enquêtés peuvent aussi se représenter en fonction des groupements d’ethniques dont: (15) pourcent représentent les Antakarana, (07) pourcent Sakalava, (25) pourcent Betsimisaraka, (36) pourcent Antemoro, (09) pourcent Antefasy et (08) pourcent Antanosy.D’autre côté, le mauvais et le bon comportement se sont gravés sur ces groupements. Ceux-ci peuvent être mis en lumière sous différentes facettes. En fait, nous volons réajuster notre vision en ce qui concerne la pratique de la sorcellerie, la non scolarisation et l’abandon scolaire par rapport à la mentalité et au comportement. Si bien que la mentalité et le comportement soient deux aspects qui poussent l’excitation et la déchirure du socle social sous différents niveaux; ainsi que promoteurs de la non réussite des autres. Puisque ces deux aspects naissent un système de décalage automatique dont la 56 vie de chacun est emballé dans un écart d’intervalle. La vie est injuste et toujours en état de déséquilibre total. Nous avons créé nous-mêmes nos cimetières? D’où elle sorte la mentalité ou la pensée villageoise? C’est la question qui doit absolument être traitée pour le commentaire de ce tableau. L’estime sociale et le pouvoir provoquent la désorganisation et la différenciation sociale communautaire. La technique agricole restait traditionnelle. La solidarité des paysans s’évolue à l’individualisme agraire; le «fandriaka» ou «tambyro»ou un rituel de se donner la main en voie de disparition. Un rituel spécialement pour les paysans ruraux. D’où le contraste s’est produit sur la solidarité communautaire des villageois. Et la situation sociale ne s’améliore de nouveau que par le défi. En fait, l’organisation sociale des paysans est limitée par chaque groupement d’ethnique et il se défend entre eux. A cet effet, les groupements sociaux ont sa manière de protection et de se défendre contre tout acte non formel ou informel à leur coutume ou habitude. La société s’évolue des malheurs s’apparaissent. Outre, le s’entretue ne s’adresse pas à l’accumulation concrète de sa richesse. Le défit et la chance proviennent par l’inégalité sociale. Entre le semblant et le faire semble, selon BOEHLER Jean-Michel: « l’inégalité sociale est présente partout »

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Enjeux implantés entre la profession, l’éducation et la scolarisation

Au niveau local, plusieurs enjeux sont reliés apparemment par la déstabilisation des emplois et du travail des paysans locaux, y afférent l’insuffisance de la productivité agricole comme source génératrice de revenue familiale et la mauvaise gérance de celle-ci. Outre, la production des productivités agricoles n’est que saisonnière. Les résultats de notre recherche nous ont montré que la plupart des enfants ne parviennent plus et à continuer leur cursus scolaire face à ces enjeux. Certains enjeux sont causés par la non prise de responsabilité de certains parents face aux besoins fondamentaux de leur enfant. C’est le principe de « laisser aller et laisser faire ». Par exemple: quelques enfants ont arrêté l’école car leurs parents ne parviennent plus à payer les frais de scolarité. Ces enfants-là n’atteignent pas encore l’âge majeur. Et ils vont faire quoi dans la vie? Or la majorité de ces paysans vivaient de l’agriculture et de la riziculture. Dans ce cas, revenons sur l’ancrage profession des paysans agriculteurs et non agriculteurs. Le souhait, 36BOEHLER Jean-Michel, Communauté villageoise et contrastes sociaux : laboureurs et manouvriers dans la campagne strasbourgeoise de la fin du XVIIe au début du XIXe siècle, Article, 1976, il a mené ses recherches sur l’Études rurales : Pouvoir et patrimoine au village.  l’éducation et l’enseignement pédagogique de leurs enfants méritent plus de temps, de patience et d’encadrement. La vie de ces paysans est orientée par, tout d’abord, le désir ou l’envie et, ensuite, le plaisir. Ainsi, le tableau là-dessous nous apportera quelques résultats réflexifs sur ces inspirations.

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