LES TUMEURS DE LA PEAU

LES TUMEURS DE LA PEAU

Les tumeurs bénignes de la peau

Il s’agit principalement des grains de beauté, appelés également nævus communs ou banaux. Ils se développent à partir des mélanocytes. La couleur d’un grain de beauté normal (ou typique) est brun clair, brun ou brun foncé, ou de couleur chair avec une teinte uniforme et des contours bien définis. Ils sont à surveiller précisément puisque 20% des mélanomes se développent à partir d’un grain de beauté préexistant. Ce risque est sept fois plus grand pour les personnes ayant une centaine de nævus communs par rapport à une personne qui en a une quinzaine. 

Les tumeurs malignes de la peau

Une tumeur maligne est une masse constituée de cellules cancéreuses. La gravité des tumeurs malignes cutanées réside dans le fait qu’elles peuvent conduire à la formation de métastases. C’est pourquoi un diagnostic précoce de ces tumeurs est indispensable. Les tumeurs cutanées malignes sont constituées principalement de carcinomes cutanés (ou tumeurs épithéliales) et de mélanomes. On distingue également les sarcomes cutanés superficiels et les lymphomes cutanés primitifs (proliférations lymphoïdes cutanées primitives) qui ne seront pas détaillés ici.

Les carcinomes cutanés 

Carcinomes basocellulaires Tumeurs généralement sporadiques, les carcinomes basocellulaires sont la plupart du temps liés à des mutations d’enzymes de réparation des lésions induites par les ultraviolets sur les molécules d’ADN (exposition solaire de zone du corps comme le visage, le cou, les épaules, les avant-bras ou le dos  des mains).

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La population de phénotype cutané type I ou II est à risque élevé pour ce genre de pathologie. Le facteur extrinsèque majeur est donc l’exposition solaire. Ils peuvent être également induits par des maladies génétiques (xeroderma pigmentosum par exemple). Leur développement se fait au niveau des cellules basales de l’épiderme ainsi que des cellules des follicules pileux. Ils sont très fréquents chez les plus de 50 ans, représentent 90% des cancers de la peau, avec plus de 65 000 nouveaux cas par an, en France. Un diagnostic et un traitement précoces permettent une guérison dans la majorité des cas. En revanche, une prise en charge tardive peut faire prendre un risque de développement invasif local conduisant à la destruction des tissus. La survenue exceptionnelle des métastases siégeant alors le plus souvent dans les ganglions ou le poumon serait alors due à une négligence des lésions, de très grande taille ou multi récidivantes. La mortalité par carcinome basocellulaires est extrêmement faible. (2) (5)

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