Les travaux pionniers sur la relation capital humain croissance

Les travaux pionniers sur la relation capital humain croissance

Romer (1989) L’approche par les flux du capital humain

Dans son analyse, a cherché à vérifier la validation empirique de son modèle théorique antérieur en régressant le taux d’alphabétisation en 1960 sur le taux de croissance du produit par tête et l’investissement de 94 pays entre 1960 et 1985. La variable éducative dans ces modèles affecte positivement la croissance économique mais son impact n’est pas significatif.

A partir d’un vaste échantillon des pays pauvres et des pays riches issu des données internationales de Summers et Heston (1988), Romer (1989) a approfondi le test de convergence des économies et a conclu que la convergence absolue ne tenait plus dans le cas d’un vaste échantillon hétérogène de pays. Plus précisément, Romer a constaté qu’il n’y avait pas de corrélation significative entre les niveaux de revenus initiaux et les taux de croissance subséquents.

L’étude de Barro (1991)

L’approche par les flux du capital humain a estimé en coupe transversale, le taux de croissance du produit par tête sur la période 1960-1985 de 98 pays en utilisant les valeurs initiales du taux de scolarisation primaire et secondaire, le taux d’alphabétisation, le ratio d’encadrement, le taux de mortalité entre 0 et 4 ans et la fécondité et en introduisant par ailleurs, deux indicateurs caractéristiques de l’Afrique et de l’Amérique Latine. Par contre, en utilisant des variables en début de période, l’étude reste ancrée par les hypothèses des modèles néoclassiques selon lesquelles, le taux de croissance économique par tête d’un pays tend à être inversement lié à son niveau de revenu par tête en début de période.

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Les résultats de cette étude montrent que les taux de scolarisation au primaire et au secondaire initiaux (1960) ont présenté des effets positifs sur la croissance sur la période 1960-1985 – 0,0323 et 0,027 respectivement – tandis que le ratio les travaux pionniers sur la relation capital humain croissance 51 d’encadrement a des effets négatifs pour le primaire – et non significatifs pour le secondaire.

Les effets du taux d’alphabétisation sont négatifs lorsque les autres variables sont introduites dans le modèle. La fécondité et la mortalité présentent des coefficients significativement négatifs. En outre, l’impact du taux de scolarisation primaire et secondaire est négatif sur la fécondité et positif sur l’investissement. Un des résultats importants mis en évidence, est que la corrélation entre le taux moyen de croissance du PIB réel par tête sur la période 1960-1985 n’est pas significativement lié au PIB réel per capita de 1960 (R²=0,09). Cela corrobore avec les modèles de Lucas (1988) et Robelo (1990) où ces deux variables sont indépendantes

L’incidence du capital humain sur la croissance économique, synthèse de quelques grandes études Le rôle du capital humain sur la croissance et le développement n’est plus à démontrer. Au cours des dernières années, les pays capitalistes développés ont 52 mis l’accent sur l’intégration de ce concept au centre de leurs nouvelles politiques de croissance et de développement économiques. Ainsi on peut résumer quelques travaux fondateurs sur l’incidence du capital humain sur la croissance économique

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