Les TIC : Définition et état des lieux en Afrique

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Situation générale en Afrique en matière de TIC 

On verra dans cette partie l’hybridation du modèle économique en Afrique dans le secteur des TIC c’est à dire la coexistence des activités formelles et informelles.

Les TIC et les nouvelles activités formelles en Afrique : a. La téléphonie mobile cellulaire 

La téléphonie mobile cellulaire est la championne des activités formelles du secteur des TIC en Afrique. Parmi les activités engendrées par le secteur des TIC, celles liées à la téléphonie mobile cellulaire sont les plus répandues et les plus dynamiques en Afrique. Chaque pays du continent est aujourd’hui doté d’au moins un opérateur de réseaux mobiles. Le secteur du mobile est un secteur très concurrentiel et extrêmement ouvert aux IDE. Ces IDE permettent d’injecter d’importants capitaux dont bénéficie le secteur. D’après le Global System for Mobile Communications Association (GSMA), du nom de la norme numérique GSM, qui représente les intérêts de près de 800 opérateurs de 220 pays, on dénombrait 649 millions de cartes SIM en Afrique au 4ème trimestre de 2011. Cela en fait le deuxième marché mondial de la téléphonie mobile derrière l’Asie, et celui qui connaît le plus fort taux de croissance depuis dix ans : soit 30 % par an en moyenne. En effet, adaptée au contexte africain, l’innovation dans le secteur de la téléphonie mobile est5(UIT, 2010) presque sans limites. De nouveaux services et usages y sont régulièrement imaginés avec des répercussions socio-économiques directes sur le mode de vie des Africains. Ces innovations leur permettent, par exemple, d’avoir accès aux services de paiements électroniques très sollicités ainsi qu’à l’Internet mobile. En effet, le téléphone mobile cellulaire ne sert plus seulement qu’à téléphoner en Afrique. Il sert aussi à faire des transactions monétaires. Ce sont là autant de services formels qui rendent le secteur particulièrement dynamique avec de nettes répercussions sur la croissance économique du continent tout entier.
À côté de la téléphonie mobile, le secteur de l’Internet est aussi en plein essor.

L’ Internet 

Malgré nombreux obstacles tels que la connectivité, les moyens économiques, l’analphabétisme d’une bonne partie de la population, les activités liées à Internet se développent aussi en Afrique. Certes, le secteur de l’Internet ne connaît pas la même effervescence que celui de la téléphonie mobile ; toutefois, il offre des services utiles, crée des richesses et des emplois non négligeables. Il y a moins de vingt ans à peine, on ignorait l’existence des métiers de fournisseurs d’accès à l’Internet (FAI) et de gérance de cybercafé en Afrique. Aujourd’hui dans tous les pays où l’Internet est disponible, ces métiers existent avec dans certains cas, plusieurs fournisseurs d’accès contribuant au dynamisme du secteur. Dans des pays comme l’Afrique du Sud, l’Internet est considéré comme le pôle d’activités le plus dynamique. Toutefois, les fournisseurs d’accès sont généralement adossés à des entreprises occidentales en raison du coût des investissements. Indépendamment du volet financier, le développement de ce secteur est aussi lié à certains déterminants tels que les infrastructures de connectivité ; le coût d’accès aux équipements terminaux ; le pouvoir d’achat des populations, leur niveau d’alphabétisation ; l’environnement concurrentiel ; la réglementation en vigueur ; le degré de qualification des techniciens de réseaux. De leur côté, les activités de cybercafés sont aussi en plein essor, même s’il faut déplorer la cybercriminalité qui y prend généralement sa source. Ces espaces d’accès partagés sont de plus en plus nombreux et constituent même à certains égards le levier de la dynamique des activités du secteur et le principal vecteur de la diffusion de l’Internet en Afrique. Dans un contexte où l’accès à l’information est devenu capital, les entreprises, quelle que soit leur taille, les services administratifs, les particuliers, etc., se trouvent dans la nécessité d’avoir accès à l’internet. Le caractère utile de l’Internet indique que le secteur possède un fort potentiel de développement en Afrique si les obstacles significatifs à son accès sont levés.

Le secteur de la télévision 

Le domaine de la télévision n’est pas en marge de la création d’activités formelles dans le secteur des TIC. Depuis quelques années, de nombreuses chaînes privées de télévision ont vu le jour en Afrique. Avec la disparition progressive des monopoles publics de la communication audiovisuelle dans la plupart des pays africains, l’évolution vers une suprématie du secteur privé a ouvert la porte à une offre télévisuelle privée fondée sur des chaînes payantes.

Les systèmes de transfert électronique d’argent 

Jadis, en Afrique, lorsque quelqu’un voulait apporter de l’argent à une famille habitant dans une ville plus ou moins éloignée, trois solutions principales étaient possibles : soit il sollicitait la bienveillance d’une connaissance qui se rendait opportunément dans la localité concernée, soit il effectuait un mandat-poste, soit encore il recourait aux services d’une société de transport interurbain desservant la localité, moyennant quelques frais de commission. Aujourd’hui, l’avènement des TIC a totalement bouleversé le mode de transfert d’argent. On remarque que le transfert d’argent est une activité très développée en Afrique en raison de la dépendance financière de nombreuses populations des zones rurales vis-à-vis de celles des zones urbaines, et parfois inversement. Dans ces conditions, le transfert dit électronique d’argent est dorénavant la procédure la plus utilisée, parce que très fiable et rapide. En effet, dans les instants qui suivent le dépôt de l’argent dans une agence, une fois informé par téléphone (voix ou SMS), le destinataire peut immédiatement retirer l’argent qui lui a été transféré en se rendant dans une agence locale.
Le transfert électronique d’argent est une activité qui connaît un remarquable succès en Afrique pour les diverses raisons évoquées ci-dessus. Jusqu’ici, cette activité demeure encore formelle.

Une multitude d’école de formation en réseaux informatiques et télécommunication 

La généralisation progressive du recours à l’informatique, au téléphone cellulaire et à l’Internet  dans presque toutes les entreprises, administrations et activités humaines, souligne que la formation dans le domaine des TIC est utile partout sur le continent africain. Cette situation est à l’origine de la création de plusieurs écoles dans le domaine des réseaux informatiques et des télécommunications. Avec l’avènement des TIC, un grand nombre d’établissements d’enseignement supérieur technique et professionnel proposant des formations dans les domaines des réseaux télécoms et informatiques, de l’électronique et du génie logiciel, sont répandus dans de nombreux pays africains. Cette floraison de structures de formation contribue ainsi à la dynamique globale de ce secteur qui comprend aussi bien des établissements publics que des établissements privés. Si la création de ces établissements répond à une nécessité de compétences spécialisées, lié au contexte, on peut, néanmoins, noter que les formations se déroulent parfois dans des conditions douteuses ou approximatives, que déplorent les apprenants eux-mêmes. En effet, la plupart de ces structures ne disposent pas d’équipements nécessaires pour une formation adéquate (insuffisance des équipements). En tout état de cause, ces formations débouchent sur un certain nombre de métiers : ingénieur réseaux, développeur d’applications, ingénieur d’étude, chef de projet, ingénieur commercial, consultant en informatique, etc. Les TIC ont connu un essor sans précédent en Afrique au cours des dix dernières années et représentent un des principaux facteurs de création de richesses et d’emplois sur le continent.

L’émergence de nombreuses activités informelles dans le domaine des TIC 

Le fort développement de l’informel dans le secteur de la téléphonie mobile cellulaire 

Le développement des activités informelles dans le secteur de la téléphonie mobile cellulaire semble être proportionnel au dynamisme du secteur formel dont elles émanent. Le domaine de la téléphonie mobile est en effet celui où le taux d’intrusion des activités informelles est le plus élevé. Des populations aux revenus très faibles ont innové en créant de nouveaux services dans le but de répondre aux nouvelles attentes. Il s’agit notamment des cabines dites cellulaires (taxi-phone) à partir desquelles des usagers peuvent téléphoner comme on le faisait naguère dans les cabines publiques. À l’activité de gestion de cabines proprement dite, se sont ajoutés des métiers annexes tels que le transfert d’unités de communication, la vente de téléphones portables, de cartes de recharge et d’accessoires de téléphone. Ces usages nouveaux s’expriment généralement dans des cadres informels, puisque ces activités échappent au contrôle des pouvoirs publics davantage soucieux de préserver la paix sociale face au chômage élevé des jeunes. C’est un phénomène si informel et incontrôlé qu’il parvient même à modifier dans certaines villes le paysage urbain initial, avec l’implantation anarchique d’étals, de kiosques et de pancartes à l’aspect inesthétique pour la plupart.

Secteur informel et Internet 

Le domaine de l’Internet, quoique récemment apparu sur le marché des activités économiques en Afrique, et malgré sa relative complexité technique, n’est pas épargné par l’informel. L’internet, secteur de haute technologie par excellence, semble, a priori, inaccessible aux bricoleurs et opportunistes. Pourtant, très vite, ils sont parvenus à investir aussi ce secteur en fournissant de façon détournée la connexion à certains usagers. Le modèle économique de cette nouvelle forme d’activité informelle repose sur une approche simple et ingénieuse : à l’aide de petites affiches ou de prospectus (voir figure 1) ou de pancartes très attrayantes, ces nouveaux types de « fournisseurs d’accès » proposent de fournir la connexion au voisinage à des tarifs très bas. En fait, ils partagent leur propre connexion, obtenue légalement auprès d’un fournisseur agréé, moyennant une mensualité. Circonscrite, à ses débuts, à quelques quartiers très pauvres, cette activité lucrative pour ceux qui l’exercent, s’est rapidement étendue à pratiquement tous les quartiers et communes de la ville d’Abidjan, en Cote d’Ivoire, sans considération de niveau social. Elle est en passe de devenir l’une des principales activités informelles du secteur des TIC.

Le piratage dans le secteur de la télévision à péage :

La télévision à péage désigne un mode de distribution d’images de télévision pour laquelle un paiement est nécessaire pour recevoir certains programmes. Précisons que le paiement en question est différent des redevances perçues sur les récepteurs de télévision. En Afrique, des stratégies bien élaborées de contournement ont permis de développer une activité parallèle à celle des distributeurs classiques. Dans ce domaine, plus qu’une économie informelle, il s’agit parfois d’activités de piratage, qui bénéficient à des milliers de personnes. Le cas de Canal Horizons, filiale africaine de la chaîne française de télévision cryptée Canal Plus, illustre très bien cette situation. Avec probablement la complicité d’agents techniques et commerciaux de la chaîne, un réseau assez élaboré de piratage a été mis en place depuis des années. Moyennant un abonnement mensuel de 3000 f.cfa (4,57 €) et 10000 FCFA (15,24 €) de frais d’installation, un souscripteur légal peut aisément sous-abonner frauduleusement des dizaines voire des centaines d’usagers, selon le nombre de paraboles, de décodeurs et de cartes de connexion qu’il a acquis. L’activité est si lucrative pour les uns (les pirates) et si bénéfique pour les autres (les usagers) que pratiquement tous les foyers des quartiers pauvres des grandes villes ont désormais facilement accès à cette chaîne cryptée bien appréciée des populations des pays africains où elle diffuse des programmes variés (sports, informations, divertissements, documentaires, etc.). De nombreuses personnes ont fait de ce type de piratage une activité principale ou secondaire qui leur rapporte de substantielles ressources financières, suivant les cas. À ce titre, un article du quotidien sénégalais en ligne, « Le Soleil », rapporte le cas insolite d’un habitant de la ville de Saint-Louis du Sénégal, qui aurait pendant longtemps frauduleusement connecté plus de 500 foyers, avant d’être finalement démasqué et traduit en justice6. Bien entendu, le grand perdant en est la chaîne qui, de ce fait, perd de nombreux abonnés légaux. À ce propos, il convient de dire que les tarifs de Canal Horizons, longtemps jugés prohibitifs par la plupart des foyers des pays africains où la chaîne diffuse ses programmes, sont en grande partie responsables du développement de ce piratage. Quoique la chaîne se soit récemment engagée dans une politique tarifaire plus abordable, le mal semble déjà fait, et le piratage est désormais difficile à endiguer. En définitive, en Afrique, d’une manière générale, en marge d’une activité formellement reconnue gravite chaque fois une autre, informelle mais tolérée pour diverses raisons.
L’utilisation des TIC est fortement corrélée aux facteurs économiques notamment le revenu des individus, aux facteurs humains, aux facteurs culturels et linguistiques, ce qui nous mène à analyser les diverses contraintes liées à l’utilisation des TIC en Afrique dans la partie qui suit.

Les contraintes 

Les contraintes se posent au niveau des infrastructures, du niveau de revenu du peuple, de l’accès limité aux TIC et du niveau d’éducation et de formation ainsi qu’à la problématique homme-femme.

Manque d’infrastructure en matière de TIC 

L’accès aux TIC suppose l’existence d’un certain nombre d’infrastructures rendant possible cet accès. Il s’agit des réseaux électriques fonctionnels et de bonne qualité et des infrastructures en TIC. On remarque un manque accru d’une infrastructure terrestre convenable et fiable dans de nombreuses régions d’Afrique, associée à l’absence de connectivité interurbaine et intra-africaine.

Faible niveau de revenu 

Le revenu est un facteur essentiel dans l’accès et l’utilisation des TIC. En effet, les ménages à bas revenus ont moins accès aux TIC. Cette situation est plus visible chez les technologies de type micro-ordinateur et l’Internet, que la téléphonie (fixe et mobile) et la télévision. Compte tenu des autres facteurs, le niveau de revenu des ménages apparaît étroitement lié à l’accès à ces technologies.

L’accès limité aux TIC :

Malgré l’effet potentiel des TIC sur la réduction de la pauvreté, l’accès direct des pauvres à ces technologies reste extrêmement limité. Les citoyens des pays africains bénéficient d’un accès nettement plus restreint que ceux des pays riches, et les plus démunis au sein de ces pays sont exclus dans une plus grande mesure.

Le niveau d’éducation et la formation :

L’accès à certaines catégories de TIC telles que la radio et la télévision ne nécessitent pas de qualifications ni d’un niveau d’éducation élevé et de capacités spécifiques excepté la langue de communication véhiculée par ces technologies7. Le niveau d’éducation atteint est un facteur déterminant de l’adoption et de l’utilisation des TIC. En effet, plus le niveau d’éducation atteint par l’individu est élevé, plus sa probabilité d’utiliser les TIC est importante. Cela concerne beaucoup plus l’utilisation de la technologie de l’Internet. En plus l’accès à ces technologies est lié au niveau de connaissances en informatique, dans ce cas une formation en matière des TIC s’impose au niveau de chaque pays du continent, mais cela doit être accompagné des systèmes éducatifs qui seront en mesure de fournir une formation technique adéquate. En effet, il semble que beaucoup d’autres facteurs exercent une influence, notamment l’âge, le sexe, le lieu de résidence (urbain ou rural) et la composition du ménage, etc. Dans la plupart des pays, il reste encore beaucoup à faire pour généraliser l’utilisation des TIC dans les secteurs clés et amener les citoyens à adopter les services en ligne. Donc, l’interconnexion des pays africains doit être référencée en termes de capacités des pays à parvenir à une utilisation optimale des liaisons établies pour la croissance économique et le développement social.

La problématique hommes-femmes concernant les TIC :

En Afrique, les femmes ne profitent pas souvent des nouvelles technologies : une situation qui illustre bien le caractère inégal des rapports de pouvoir dans les différentes sociétés. Les TIC peuvent soit exacerber, soit transformer ces relations de pouvoir ; elles ne peuvent en aucun cas instaurer l’égalité hommes-femmes, ni mettre un terme à la pauvreté, mais elles peuvent avoir un rôle déterminant pour infléchir l’action et les évolutions sociales dans la bonne direction. Il ressort d’études menées récemment en Afrique que les femmes utilisent le téléphone presque autant que les hommes. Les deux sexes ne bénéficiant pas du même statut sur ce continent, il faut en conclure que l’accès au téléphone crée de nouvelles opportunités et corrige certains déséquilibres8. Le document intitulé « Stratégie de l’ACDI pour mettre le savoir au service du développement au moyen des technologies de l’information et des communications »9 souligne que, compte tenu des inégalités que l’on observe habituellement dans l’accès des femmes et des jeunes filles aux TIC, il convient de prêter une attention particulière, par le biais d’une analyse comparative, à l’égalité entre les sexes, à la valeur des connaissances des femmes et à l’importance de l’intégration de ces dernières dans la société du savoir, à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Il est rappelé aux membres du CAD (Comité d’Aide au Développement) que la prise en considération des besoins des populations pauvres et marginalisées, en particulier les femmes et les jeunes filles, est primordiale et peut nécessiter l’application de programmes spéciaux, comme le Programme de l’USAID « Women in Technology ».
Certaines études de cas donnent à penser que les TIC offrent aux femmes de nouvelles perspectives économiques, en limitant les déplacements nécessaires10; il convient cependant d’approfondir les recherches avant de se montrer catégorique à cet égard.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : INTEGRATION DES TIC DANS LES PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE
Chapitre 1 : Les TIC : Définition et état des lieux en Afrique
Section 1: Définition des TIC
Section 2 : Les TIC en Afrique : situation et contraintes
A. Situation générale en Afrique en matière de TIC
B. Les contraintes
Chapitre 2 : TIC et atténuation de la pauvreté en Afrique
Section 1 : Le challenge de l’intégration des TIC dans les programmes de développement 15
A. TIC et croissance
B. TIC et les OMD
C. TIC et le processus CSLP
Section 2 : Efficacité et bénéfice des TIC pour les pauvres en Afrique
A. Contribution des TIC au processus de planification nationaux et internationaux
C. Contribution des TIC à l’amélioration de l’efficience des services
D. Les TIC renforcent les activités favorables aux pauvres
Section 3 : Les stratégies africaines au profit des pauvres en matière de TIC
A. TIC et capacités de l’Etat
B. Modalités de gestion des stratégies pour mettre les TIC au service du développement en Afrique
PARTIE II : LES TIC A MADAGASCAR
Chapitre 1 : Les TIC devenues inévitables à Madagascar
Section 1 : les TIC sont incontournables dans le cadre de la mondialisation
A. Mutualité entre mutations technologiques et mondialisation
B. Intégration aux activités économiques mondiales grâce aux TIC
Section 2 : La place des TIC à Madagascar
A. Les TIC en tant que phénomène urbain
B. Révolution des TIC à Madagascar: prépondérance des téléphones mobiles
Chapitre 2 : Les perspectives de développement des TIC
Section 1 : Les divers challenges liés aux TIC
Le challenge des infrastructures
B. Le challenge du capital humain
C. Le challenge du revenu
D. Le challenge de l’évolution rapide des TIC
Section 2 : Mise en oeuvre d’une stratégie de développement liée aux TIC
A. Opportunités sectorielles
B. Stratégie pour exploiter ces opportunités
Section 3 : Les méfaits des TIC
B. Les moyens de lutte contre les dangers de l’utilisation des TIC
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
ANNEXES

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