Les thèmes iconographiques relatifs à la mort dans Lénore

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Le goût d’Ary Scheffer pour la littérature

Comme beaucoup de ses contemporains romantiques, il est à la recherche de nouveaux sujets. À la place de s’emparer de sujets classiques déjà beaucoup exploités, il emprunte plusieurs de ses sujets aux écrivains, notamment à Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832), Gottfried August Bürger (1748-1794) ou Lord Byron (1788-1824), mais également à William Shakespeare (1564-1616) ou à Dante Alieghieri (1265-1321).
C’était, pour employer un mot dont le sens se comprenait plus clairement autre-fois que de nos jours, un véritable peintre romantique ; il avait déchiré les vieux poncifs employés par l’école de David, reniait la mythologie et empruntait ses sujets à Goethe, à Lord Byron, à Bürger, aux vieilles légendes allemandes ; bref, il était orthodoxe dans l’hérésie44 .»
Cependant, si plusieurs de ses « tableaux littéraires » rencontrent le succès (notamment ses peintures concernant les sujets de Lénore ou de Paolo et Francesca), certains critiques contemporains, tels que Hippolyte Babou (1823-1878)45, se montrent très virulents à l’égard de
l’artiste et de ses inspirations littéraires :
Quand il vit la poésie descendre jusqu’à la peinture, il s’imagina que la peinture pouvait s’élever jusqu’à la poésie. […] En voulant échapper aux conditions de son art, en cherchant à être un penseur, un rêveur, un philosophe et un poète, Scheffer, comme Delacroix, n’a réussi qu’à traduire faiblement sur la toile des scènes de drame, des figures de poème et des tableaux de roman46. »
Pourtant, Ary Scheffer ne se contente pas de retranscrire simplement une scène littéraire en une scène picturale. Il respecte le texte mais l’interprète à sa façon en se permettant parfois quelques petits écarts comme nous pourrons le constater plus tard avec l’étude approfondie de Lénore, les morts vont vite. Comme l’affirme l’historienne d’art Marthe Kolb dans sa thèse concernant Ary Scheffer, l’objectif du peintre lorsqu’il réalise son tableau est de donner une dimension plus profonde à son œuvre, au-delà de la simple illustration d’un sujet :
Théophile Gautier, Portraits contemporains: Littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques, deuxième édition, Paris, Charpentier et Cie, 1874, p.306.
[Scheffer] ne cherche pas à transcrire sur la toile une scène uniquement pour le plaisir des yeux, il s’adresse au cœur, en fixant un geste, une expression qui est le reflet des aspirations ou des douleurs de l’humanité. […] À une technique savante doivent s’ajouter une vive sensibilité et une profonde connaissance de l’homme.
C’est aussi le plus haut degré de l’art que d’unir à une belle composition la synthèse d’un drame. Tel fut le but poursuivi par Scheffer, rendre les émotions qu’il éprouvait en lisant une poésie de Béranger, un chant du Dante, représenter les états d’âme de personnages que lui suggérait la lecture d’un drame de Goethe ou d’une ballade de Schiller47. »
Ses inspirations littéraires sont nombreuses ; il illustre Walter Scott (1771-1832) avec la Prison d’Edimbourg (roman paru en 1818), Shakespeare avec le sujet très repris de Macbeth et l’apparition des trois sorcières, ou bien encore Lord Byron mais pour ce dernier avec moins de succès48. Cependant c’est la poésie allemande qu’il parvient le mieux à retranscrire en image comme le fait remarquer Kolb dans sa thèse :
De toutes les poésies, c’est la poésie allemande qui se prêtait le mieux à mettre en valeur le talent de Scheffer.49 »
Peut-être cela vient-il de ses origines nordiques 50 ? Quoiqu’il en soit, c’est avec brio qu’il représente des sujets tirés de Faust ou de Lénore qui lui vaudront une grande renommée.

Un artiste officiel

Dès le début des années 1820, il acquiert une certaine notoriété qui le mène à recevoir des commandes du duc d’Orléans, le futur roi Louis-Philippe (1773-1850). Dès 1822, il est le professeur des enfants du duc et réalise de nombreux portraits officiels durant la Monarchie de Juillet51. En1834, le souverain commande à Ary Scheffer plusieurs toiles pour la Galerie des Marthe Kolb, « Chapitre IV : Ary Scheffer et le mouvement littéraire » dans Ary Scheffer et son temps, 1795-1858, Thèse de doctorat, Université de Paris, Faculté des lettres, France, 1937, p.321.
« Ary Scheffer ne fut pas plus heureux lorsqu’il tenta d’interpréter Byron. Trop de différences de tempérament et de caractère séparaient le poète anglais et le peintre hollandais. Delacroix, au contraire, était fait pour comprendre et traduire les œuvres sataniques de ce grand révolté. Ary Scheffer n’a jamais été un isolé ni un révolutionnaire. », (Ibid, p.329.)
Marthe Kolb, Ary Scheffer et son temps, 1795-1858, Thèse de doctorat, Université de Paris, Faculté des lettres, France, 1937, p.330.
50« Ary Scheffer fut un des premiers à rompre avec la vieille tradition académique : son origine allemande lui rendait d’ailleurs le romantisme aisé et comme naturel. » (Théophile Gautier, Portraits contemporains: Littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques, deuxième édition, Paris, Charpentier et Cie, 1874, p.305.)
Biographie d’Ary Scheffer [en ligne], in musée de la Vie Romantique, disponible sur : http://museevieromantique.paris.fr/fr/ary-scheffer Batailles52 à laquelle Horace Vernet (1789-1863) – qui s’intéressa également au thème de Lénore – participa53. Il exécute plusieurs grandes toiles d’Histoire pour cette commande, telles que Charlemagne reçoit à Paderborn la soumission de Witikind54, qui illustre un fait historique s’étant déroulé en 78555. Cette œuvre est bien représentative de la diversité du talent de Ary Scheffer qui brille tout autant dans la peinture classique d’Histoire et la peinture romantique. Ce tableau d’Histoire dégage une solennité qui tranche réellement avec la fougue fantastique dans laquelle baigne Lénore, les morts vont vite.
Il est également nommé officier de la Légion d’honneur à l’issu du Salon de 183556 où il présenta Les ombres de Francesca da Rimini et de Paolo Malatesta apparaissent à Dante et Virgile57. Vers la fin des années 1830, son style passe progressivement d’un romantisme fougueux une manière plus froide58. Son intérêt se porte alors davantage sur des sujets religieux comme le démontre Le Christ consolateur59 de 1837 qui tranche réellement avec ses productions romantiques. Cette œuvre représentant une scène religieuse est, malgré l’agitation de certains personnages, plutôt calme, loin de l’impétuosité de Lénore, les morts vont vite.
la fin des années 1840, vers le crépuscule de sa carrière, il présente un nouveau style plus dépouillé et plus classique comme nous pouvons le constater avec La Tentation du Christ60 (fig.32), qui met en scène le Christ, résistant à la tentation d’un diable séduisant comme l’avait imposé le romantisme.
Sandra Paarlberg, « Les esquisses à l’huile d’Ary Scheffer », in Esquisses peintes de l’époque romantique: Delacroix, Cogniet, Scheffer .., Paris, Paris Musées, 2013, p.90.
Ary Scheffer, Les ombres de Francesca da Rimini et de Paolo Malatesta apparaissent à Dante et Virgile, version de 1855, huile sur toile, 1,71 m x 2,39 m, Paris, Musée du Louvre.
« Après ces années profondément marquées par l’atmosphère romantique, Scheffer va passer progressivement à une manière plus froide, avec des formes plus arrêtées, des accords de couleur très discrets. » (Jacques Thuillier, « Les sources nouvelles de l’inspiration » in L’Art au XIXe siècle, un nouveau regard, Dijon, Faton, p.162.) sa mort, il laisse derrière lui, un immense œuvre couvrant plusieurs thèmes et plusieurs styles différents, à présent exposés dans plusieurs musées ; à Paris, Grenoble, Dordrecht, etc…
Contexte dans lequel l’œuvre a été réalisée
Vers 1830, lorsqu’Ary Scheffer exécute un tableau illustrant la ballade de Lénore, le sujet est alors très en vogue. Ce poème est né de la plume de l’allemand Gottfried August Bürger (1748-1794) sous la forme d’une ballade, soit « un récit mêlé d’éléments dramatiques et lyriques, exprimé en strophes de vers brefs et très rythmés61 ». Ce genre de poème, qui existait déjà avant le XVIIIe siècle, se rattache ici, à travers Lénore, au Romantisme par les thèmes abordés (l’amour, la mort, le désespoir, la terreur) et la manière dont ceux-ci sont traités (dimension fantastique et mystérieuse, irruption du surnaturel dans le quotidien). Cette ballade, écrite en 1774, a connu un grand succès et a été reprise dans plusieurs arts ; en musique chez Franz Schubert62 (1797-1828) et en peinture chez Ary Scheffer ou Horace Vernet (1789-1863).
Scheffer s’empare de ce motif bien après d’autres artistes (cf p.38). Cela est dû à une arrivée tardive du Romantisme en France. En effet la popularité de la ballade de Lénore en France est notamment due à la Baronne Germaine de Staël (1766-1817), romancière et philosophe, qui en fit un commentaire dans son ouvrage De l’Allemagne (1814), ainsi qu’au poète Gérard de Nerval (1808-1855) qui l’admirait tant qu’il en fit trois traductions.

L’intrigue

L’histoire de ce poème court, mêlant amour, mort et fantastique, ne pouvait que plaire aux artistes romantiques. L’intrigue est simple mais puissante : Lénore est une jeune femme attendant le retour de son fiancé, Wilhelm, parti à la guerre. Lors du retour des soldats, à son grand désarroi, celui-ci n’est pas là. Désespérée, et malgré le réconfort que lui apporte sa mère, elle blasphème le ciel, persuadée que son amant est mort au combat. Pourtant, à minuit, la sonnette de la porte retentit. Lénore part ouvrir et tombe sur un chevalier casqué se présentant comme son fiancé. Malgré l’heure tardive, le jeune homme veut partir immédiatement avec elle afin de la conduire au lit nuptial. Lénore est hésitante mais finit par accepter. Elle grimpe derrière lui, sur son cheval noir qui part aussitôt au galop à travers la nuit. La chevauchée est rapide et haletante, faisant monter en crescendo la tension du poème, appuyée par la phrase célèbre « Les morts vont vite63 » (« Die Toten reiten schnell »). Lénore a peur mais s’accroche désespérément au corps de son amant. Avant l’aube, la chevauchée finit tout de même par ralentir et les deux amoureux pénètrent dans un cimetière. L’angoisse de Lénore explose alors que la tension est à son paroxysme. À cet instant, le soldat se décompose pour n’être plus qu’un squelette et le cheval qui les avait mené jusqu’ici disparaît. Les fantômes qui poursuivaient le couple se placent en ronde et dansent autour de la jeune femme terrifiée qui, sans pouvoir résister, est précipitée dans sa tombe.

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Un sujet libre

L’intérêt de Scheffer pour cette ballade allemande est à mettre en lien avec un contexte artistique porté sur la littérature, en particulier anglaise et allemande. Cependant, l’origine germanique du père du peintre a sûrement influencé ses goûts en matière de littérature et de poésie64. La ballade de Lénore n’est pas la seule œuvre littéraire allemande dont l’artiste s’inspire il a également illustré une ballade de Friedrich von Schiller (1789-1805) avec l’Eberhard le larmoyeur65 présenté au Salon de 1834. Il a aussi réalisé des tableaux sur le thème de Faust –un Faust66 (fig.30) et une Marguerite67(fig.31) – qui lui valent un grand succès au Salon de 183168. Scheffer apprécie beaucoup le mythe de Faust qu’il considère comme « la plus haute expression de l’art69 ».
Marthe Kolb offre une analyse très intéressante à propos du goût de Scheffer pour le Faust de Goethe : Bürger, Lénore, Traduction de Gérard de Nerval : Faust et le Second Faust suivi d’un choix de [[Poésies allemandes|Poésies allemandes]], Garnier frères, 1877, p.396.
De Faust, il a retenu […] l’humaine et triste aventure, l’humble histoire d’amour et de mort, de désenchantements et de repentirs, la plus propre à émouvoir par sa simplicité et sa généralité. […] Peintre de la conscience, il a cherché à exprimer le tourment dont Faust et Marguerite sont la proie, contre lequel ils luttent, isolés, incompris du reste du monde70. »
Cette attirance pour Faust qui, par son intrigue, ses personnages, son côté fantastique et son attrait pour l’amour et la mort, est proche de Lénore, inscrit le peintre dans le courant romantique.
Néanmoins, il ne se consacre pas uniquement aux ballades et à la même époque, il reçoit des commandes officielles pour lesquelles il conçoit de grandes compositions, bien plus cadrées et donc beaucoup moins libres que ses œuvres « littéraires ». Ses illustrations littéraires étant le fruit de ses lectures et de ses choix personnels, elles lui confèrent une liberté qu’il n’a pas lorsqu’il peint pour un commanditaire :
Une évolution très marquée s’opère à cette époque dans le choix de ses sujets. Réservant les grandes compositions pour les tableaux officiels, Ary Scheffer il-lustre les ballades les plus simples, où, en quelques lignes, l’écrivain évoque un drame du sentiment que le peintre traduit par une attitude et une expression. Aussi la plupart des tableaux inspirés de ces ballades sont de véritables portraits, tant Ary Scheffer se sentait à l’aise lorsqu’il traitait des sujets de son choix et qu’il ne se laissait ni guider par les conseils, ni impressionner par la critique71. »
Cette liberté de l’artiste s’illustre ici par l’apparence que donne Scheffer à son œuvre consacrée à Lénore qui, malgré son statut d’œuvre terminée, semble avoir été laissée à l’état d’ébauche. En effet, dans Lénore, les morts vont vite, le peintre laisse apparent le rythme du pinceau et même l’épaisseur de la pâte72 qui peuvent donner à l’œuvre l’aspect d’une esquisse préparatoire. Cependant, c’est bien cette impression de non finito qui offre à la composition cette impression de tension et de vitesse qui aurait perdu de son pouvoir si la touche avait été lissée.
Il ne semble pas que Scheffer ait poussé plus loin que cette esquisse mono-chrome : s’est-il aperçu qu’un tableau achevé perdrait le pouvoir suggestif que possède l’ébauche ? Le non finito sert admirablement l’impression de vitesse, d’obscurité, de dangers vagues surgis de toute part73… »
Le courant romantique se présente comme la libération des règles de l’art classique qui imposent à la fois les thèmes (antiques et religieux) et la touche lisse, nette, qui respecte la suprématie du dessin. Les romantiques, au contraire, croient au pouvoir suggestif de la couleur et du mouvement qui sont sublimés par les maintes possibilités qu’offrent la simple esquisse, moins détaillée, mais bien plus puissante visuellement. Comme l’explique le philosophe François Calori (né en 1967) : Au renouvellement des sujets correspond le renouvellement de la forme : la li-berté de l’artiste est ici également souveraine. L’esquisse acquiert le statut de l’œuvre finie, l’ébauche en devenir contient l’œuvre terminée74. »
Cela sera bien entendu source de critiques négatives de la part des détracteurs du mouvement qui estiment que les romantiques ne savent pas « finir » un tableau75.

Deux compositions différentes sur le thème de Lénore

Scheffer fera deux tableaux consacrés à la ballade écrite par Bürger. Il commence par représenter une scène plus calme et plus classique que Lénore, les morts vont vite, avec le Retour de l’armée76 (fig.5). Cette dernière a été peinte en 1829 et présentée au Salon de 1831, en même temps que ses compositions sur le thème de Faust. C’est à partir de cette œuvre, le Retour de l’armée, que la spécialiste de Ary Scheffer, Marthe Kolb propose la date de 1830 pour Lénore, les morts vont vite. En effet, la toile fantastique est considérée comme un pendant postérieur » à l’œuvre présentée au Salon de 1831. Cependant, Jacques Thuillier émet l’hypothèse que le tableau représentant la chevauchée fantastique aurait en réalité été peint bien plus tôt en raison de la manière de travailler de l’artiste :  On est tenté de voir ici une sorte de pendant postérieur au tableau du Salon de 1831, lui-même daté de 1829 […] C’est oublier que l’artiste élabore lentement ses sujets, les abandonne et les reprend. Il n’est pas exclu que cette œuvre visionnaire se situe nettement plus tôt, peut-être même vers 1820-1825, au plus fort moment de l’inspiration romantique77. »
Cette hypothèse peut être corroborée par le très lent processus de création qu’a nécessité son chef-d’œuvre, Les ombres de Francesca da Rimini et de Paolo Malatesta apparaissent à Dante et Virgile78 (fig.25). Il commença à élaborer cette toile en 1822 mais ne la présenta qu’en 1835 au Salon sans pour autant arrêter de remanier plusieurs fois sa composition79.
De plus, Linda Whiteley80, dans l’ouvrage Tradition & Revolution in French Art 1700-188081 estime que l’œuvre pourrait dater, selon le style utilisé par le peintre, de la moitié des années 1820 et aurait été finie au plus tard en 1829 car elle fut présentée au sein de la Galerie Colbert au tout début de l’année 183082 (cf p.36).
Le Retour de l’armée, considéré comme la première composition picturale de Lénore de la main de Scheffer, illustre la première partie du poème, lorsque Lénore cherche en vain son amant parmi les soldats revenus de la guerre. Cette partie a d’ailleurs inspiré Victor Hugo (1802-1885) dans son poème La fiancée du Timbalier de 182583 dans lequel une jeune-femme, tout comme Lénore, attend le retour de son fiancé de la guerre. Or, celui-ci, de même que le fiancé de Lénore, ne fait pas partie du cortège de retour. Lorsqu’elle comprend qu’il ne reviendra jamais, elle succombe à son désespoir et meurt de chagrin dans la foule venue accueillir les soldats.

Table des matières

Partie 1 – L’œuvre et son auteur
1.PRESENTATION DE L’ARTISTE ET DESCRIPTION DE L’OEUVRE
A) BIOGRAPHIE D’ARY SCHEFFER
B) CONTEXTE DANS LEQUEL L’OEUVRE A ETE REALISEE
C) ANALYSE FORMELLE DE L’OEUVRE
2. LA BALLADE DE LENORE DE GOTTFRIED AUGUST BÜRGER
A) UN POEME GOTHIQUE
B) LA BALLADE DE LENORE, UNE SOURCE D’INSPIRATION POUR ARY SCHEFFER
C) LA BALLADE DE LENORE, UNE SOURCE D’INSPIRATION POUR LA GENERATION ROMANTIQUE
Partie 2 – Les thèmes iconographiques relatifs à la mort dans Lénore, les morts vont vite
3. LA MORT « FANTASTIQUE » DANS L’ART
A) LA NUIT ET LA MORT
B) LA MORT ET LES FANTOMES DANS L’ART ROMANTIQUE
C) LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE : METAPHORE DE LA MORT ?
4. ÉROS ET THANATOS, UN MOTIF IMMORTEL : COMPARAISON DU THEME ARTISTIQUE ET LITTERAIRE DE LENORE AVEC D’AUTRES OEUVRES LIANT L’AMOUR ET LA MORT
A) HADES ET PERSEPHONE
B) PAOLO ET FRANCESCA
5. LA FEMME ET LA MORT DANS LE ROMANTISME
A) LA FEMME, VICTIME FAVORITE DU ROMANTISME
B) LA FEMME SYNONYME DE DANGER : LE CONTRE-EXEMPLE DES FEMMES DANGEREUSES
Conclusion
Sources
Bibliographie
Sitographie

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